Il n’y a aucun monde avec des objets existant et d’autre inexistant. Particules et antiparticules existent tous deux. Leurs contradictions agissent mais elles ne sont des contradictions de l’existence et de la non-existence. Elles sont des contradictions au sein de l’existant. Pour les logiciens, une contradiction suppose l’impossibilité. C’est pour cela que j’ai écrit surtout des paradoxes insolubles pour leur démontrer que le monde a des contradictions irréductibles, qu’il est dialectique et n’obéit pas à la logique formelle du tiers exclus. Si l’on oppose de manière formelle mouvement et non-mouvement, matière et non-matière, espace et non-espace, on arrive à des impossibilités que j’ai illustrées de 80 manières. Certaines images mathématiques de la physique ont servi à cacher ces illusions de la philosophie logique formelle derrière des calculs que l’on appelle les infinitésimaux. Il y a l’infiniment petit et l’infiniment grand. En jonglant avec ces sortes d’infinis, en faisant croire qu’il s’agit de nombres, on a réussi à camoufler les problèmes de l’image du monde physique et non à les résoudre. Mais le zéro et l’infini n’existent pas davantage. Le réel n’est ni nul ni infini. Le tout est physique donc fini. Le rien est inexistant donc on ne peut en parler. Voilà ce que disait Parménide. Bien sûr, cela n’empêche pas la physique de se servir des mathématiques avec bonheur, mais cela empêche de prétendre que le monde matériel « est » mathématique
Il n’y a aucun monde avec des objets existant et d’autre inexistant. Particules et antiparticules existent tous deux. Leurs contradictions agissent mais elles ne sont des contradictions de l’existence et de la non-existence. Elles sont des contradictions au sein de l’existant. Pour les logiciens, une contradiction suppose l’impossibilité. C’est pour cela que j’ai écrit surtout des paradoxes insolubles pour leur démontrer que le monde a des contradictions irréductibles, qu’il est dialectique et n’obéit pas à la logique formelle du tiers exclus. Si l’on oppose de manière formelle mouvement et non-mouvement, matière et non-matière, espace et non-espace, on arrive à des impossibilités que j’ai illustrées de 80 manières. Certaines images mathématiques de la physique ont servi à cacher ces illusions de la philosophie logique formelle derrière des calculs que l’on appelle les infinitésimaux. Il y a l’infiniment petit et l’infiniment grand. En jonglant avec ces sortes d’infinis, en faisant croire qu’il s’agit de nombres, on a réussi à camoufler les problèmes de l’image du monde physique et non à les résoudre. Mais le zéro et l’infini n’existent pas davantage. Le réel n’est ni nul ni infini. Le tout est physique donc fini. Le rien est inexistant donc on ne peut en parler. Voilà ce que disait Parménide. Bien sûr, cela n’empêche pas la physique de se servir des mathématiques avec bonheur, mais cela empêche de prétendre que le monde matériel « est » mathématique