Cela faisait bien longtemps que me trottait dans la tête l’envie de raconter cette histoire de ma grand-mère, à sa manière, c’est-à-dire comme une histoire traditionnelle, une « nokta » syrienne, irakienne, ottomane, mésopotamienne, arabe, arménienne ou juive. Malheureusement, je ne possède que la mémoire, mais pas la capacité de raconter des noktas. Je me souviens des histoires que racontait la grand-mère : la nokta d’Abdallah jamais là pour travailler mais toujours là pour manger, de la nokta de la fiancée perdue après une dernière dispute idiote, de la nokta du prince qui avait cessé d’être prince après un verre de trop, mais personne ne m’a raconté la nokta de la vie de ma grand-mère et voilà que je m’y suis lancé… Comme dans toutes les noktas, personne ne peut dire quelle est la part du rêve éveillé et quelle est celle de la réalité.
Cela faisait bien longtemps que me trottait dans la tête l’envie de raconter cette histoire de ma grand-mère, à sa manière, c’est-à-dire comme une histoire traditionnelle, une « nokta » syrienne, irakienne, ottomane, mésopotamienne, arabe, arménienne ou juive. Malheureusement, je ne possède que la mémoire, mais pas la capacité de raconter des noktas. Je me souviens des histoires que racontait la grand-mère : la nokta d’Abdallah jamais là pour travailler mais toujours là pour manger, de la nokta de la fiancée perdue après une dernière dispute idiote, de la nokta du prince qui avait cessé d’être prince après un verre de trop, mais personne ne m’a raconté la nokta de la vie de ma grand-mère et voilà que je m’y suis lancé… Comme dans toutes les noktas, personne ne peut dire quelle est la part du rêve éveillé et quelle est celle de la réalité.