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En quoi et pourquoi la construction de l’organisation Lutte Ouvrière est un échec du point de vue de la tâche de la construction du parti communiste révolutionnaire ?

14 juillet 2012, 13:17, par F. Kletz

Voici ce qu’on peut encore lire sur le site de LO :

« jeudi 12 juillet 2012

Des riches toujours gavés

Le magazine Challenge a publié son classement annuel des 500 plus grandes fortunes françaises. Le plus « pauvre » d’entre eux est à la tête de 60 millions d’euros, tandis que la fortune du plus riche, Bernard Arnault, dépasserait 21 milliards. Tous ces gens possèdent bien plus qu’il n’en faut pour vivre toute leur vie, dans un luxe indécent.

Il ne serait que justice de leur reprendre ce qu’ils ont volé aux travailleurs. Cela permettrait de maintenir l’emploi et les revenus ouvriers. Et, du même coup, de les empêcher de continuer à diriger l’économie comme ils l’ont fait, à leur seul avantage, entraînant la planète vers la catastrophe. »
http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/breves-43/article/des-riches-toujours-gaves

Dès la première page du manifeste, K. Marx annonce une idée fondamentale pour les communistes : l’apparence du clivage est celui entre riches et pauvres. Le véritable clivage social est bien plutôt entre classe ouvrière et classe capitaliste (aussi nommée bourgeoisie).

Le populisme de LO vide la théorie marxiste de son contenu et des armes idéologiques qu’elle permet pour qui veut abattre le capitalisme.

voici la phrase importante des premières lignes du chapitre "bourgeois et prolétaires" du manifeste communiste :

« [...] le caractère distinctif de notre époque, de l’époque de la bourgeoisie, est d’avoir simplifié les antagonismes de classes. La société se divise de plus en deux vastes camps ennemis, en deux grandes classes diamétralement opposées : la bourgeoisie et le prolétariat. »

Première chose fondamentale dans le manifeste : la dynamique de la lutte des classe qui se simplifie grâce à l’avancée que constitue la révolution bourgeoise.

Cette dynamique est gommée dès lors que l’on substitue, comme le fait LO dans cette brève, bourgeoisie et prolétariat par riches et pauvres. Parce que cela ne fait que regarder de manière non dynamique, pas même phénoménologique, donc uniquement de manière métaphysique : les riches sont riches les pauvres sont pauvres, comme dans la bible, et nous mourrons pauvres, les riches mourront riches. On n’y peut rien ma brave dame, mon bon monsieur !

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