Hôpital Saint-Antoine : Comment empêcher que se développe un mouvement d’ensemble
16 février 2012, 19:25, par Robert Paris
Comment comprendre qu’un hôpital ait connu le développement d’une mobilisation de multiples services sans tentative de lancement d’une grève de l’hôpital tout entier ? Quatre services ont déposé des préavis séparément : hématologie, pneumologie, équipe de nuit des urgences et sécurité incendie. Mais jamais les syndicats (et les divers syndicats ne manquent pas à Saint-Antoine) n’ont déposé un préavis sur l’ensemble de l’hôpital. Pourtant, plusieurs servies ont montré qu’ils se sentaient concernés en même temps par les attaques. Aux rassemblements, il y a avait des personnels de multiples services : de la Pneumologie à l’Hématologie, de la Médecine interne à la Stomatologie, de la policlinique aux urgences... Jamais aucun tract n’a appelé à autre chose que du soutien à tel ou tel secteur. En même temps, la question de la Maternité n’était toujours pas réglée et jamais évoquée. Tout cela ne résulte nullement des limites des personnels eux-mêmes, mais de celles des stratèges syndicaux. Pourtant, les personnels avaient conscience qu’il s’agit d’une attaque d’ensemble et pas spécifique à tel ou tel secteur. Le manque de personnel, le manque de moyens, la nécessité d’embaucher les précaires, de titulariser les personnels qui ne le sont pas, le refus des déménagements, toutes ces revendications concernent tous les services et pas seulement tel ou tel. Alors, il est plus que temps de cesser de croire aux stratégies des chefs syndicaux même s’ils font semblant d’être très remontés et très combatifs comme certains dirigeants de la CGT qui n’oublient pas d’écrire pour l’Humanité mais oublient de consulter les personnels avant de leur imposer leurs décisions et de négocier dans leur dos avec la direction...
Comment comprendre qu’un hôpital ait connu le développement d’une mobilisation de multiples services sans tentative de lancement d’une grève de l’hôpital tout entier ? Quatre services ont déposé des préavis séparément : hématologie, pneumologie, équipe de nuit des urgences et sécurité incendie. Mais jamais les syndicats (et les divers syndicats ne manquent pas à Saint-Antoine) n’ont déposé un préavis sur l’ensemble de l’hôpital. Pourtant, plusieurs servies ont montré qu’ils se sentaient concernés en même temps par les attaques. Aux rassemblements, il y a avait des personnels de multiples services : de la Pneumologie à l’Hématologie, de la Médecine interne à la Stomatologie, de la policlinique aux urgences... Jamais aucun tract n’a appelé à autre chose que du soutien à tel ou tel secteur. En même temps, la question de la Maternité n’était toujours pas réglée et jamais évoquée. Tout cela ne résulte nullement des limites des personnels eux-mêmes, mais de celles des stratèges syndicaux. Pourtant, les personnels avaient conscience qu’il s’agit d’une attaque d’ensemble et pas spécifique à tel ou tel secteur. Le manque de personnel, le manque de moyens, la nécessité d’embaucher les précaires, de titulariser les personnels qui ne le sont pas, le refus des déménagements, toutes ces revendications concernent tous les services et pas seulement tel ou tel. Alors, il est plus que temps de cesser de croire aux stratégies des chefs syndicaux même s’ils font semblant d’être très remontés et très combatifs comme certains dirigeants de la CGT qui n’oublient pas d’écrire pour l’Humanité mais oublient de consulter les personnels avant de leur imposer leurs décisions et de négocier dans leur dos avec la direction...