En 1954, à Renault-Billancourt, face au monopole syndical et politique CGT-PCF très dictatorial, on assista à la concrétisation d’une nouvelle opposition dans l’usine qui regroupa, sous l’impulsion d’un militant proche de Socialisme ou Barbarie, Raymond Hirzel (qui refusa toujours de participer à S ou B), d’autres militants de l’usine, un anarchiste, Pierrot Blachier, le trotskyste Pierre Bois, et un membre de Socialisme ou Barbarie, Mothé. C’est ainsi que fut lancé le bulletin ouvrier Tribune ouvrière qui était totalement clandestin et disséminé clandestinement dans l’usine, tant était encore puissante la présence de la CGT pour s’opposer à toute tentative de regroupement en dehors de son contrôle syndical. Le véritable animateur de ce noyau était Gaspard (pseudonyme de Raymond), qui ne se contentait pas d’assurer la parution et la diffusion du bulletin mais était un véritable organisateur de tout un noyau de près d’une cinquantaine d’ouvriers dans une approche collective non seulement périsyndicale mais élargie à une sorte de vie collective hors de l’usine (vacances, sorties culturelles, etc.). Tribune ouvrière disparut vers 1962-63 en raison du départ de l’usine de Raymond qui entraîna avec lui un certain nombre d’ouvriers de Renault, dans la création d’un centre collectif de vacances dans les Alpes-Maritimes.
En 1954, à Renault-Billancourt, face au monopole syndical et politique CGT-PCF très dictatorial, on assista à la concrétisation d’une nouvelle opposition dans l’usine qui regroupa, sous l’impulsion d’un militant proche de Socialisme ou Barbarie, Raymond Hirzel (qui refusa toujours de participer à S ou B), d’autres militants de l’usine, un anarchiste, Pierrot Blachier, le trotskyste Pierre Bois, et un membre de Socialisme ou Barbarie, Mothé. C’est ainsi que fut lancé le bulletin ouvrier Tribune ouvrière qui était totalement clandestin et disséminé clandestinement dans l’usine, tant était encore puissante la présence de la CGT pour s’opposer à toute tentative de regroupement en dehors de son contrôle syndical. Le véritable animateur de ce noyau était Gaspard (pseudonyme de Raymond), qui ne se contentait pas d’assurer la parution et la diffusion du bulletin mais était un véritable organisateur de tout un noyau de près d’une cinquantaine d’ouvriers dans une approche collective non seulement périsyndicale mais élargie à une sorte de vie collective hors de l’usine (vacances, sorties culturelles, etc.). Tribune ouvrière disparut vers 1962-63 en raison du départ de l’usine de Raymond qui entraîna avec lui un certain nombre d’ouvriers de Renault, dans la création d’un centre collectif de vacances dans les Alpes-Maritimes.