Voici comment Lutte ouvrière qui dirige le syndicat CGT de PSA Aulnay conçoit la lutte.
6 janvier 2013, 10:04
La CGT de PSA a demandé à SECAFI l’étude d’un scénario 10 (le plan B de la CGT qu’elle propose au patron) permettant la répartition des productions entre les sites, y compris Aulnay, en utilisant la souplesse du site de Mulhouse qui produit à la fois des véhicules de segment B et de segment C.
*l’équilibrage est assuré par le transfert de productions des sites les plus chargés (Trnava, Sochaux) vers les sites les moins chargés (Aulnay, Mulhouse). Un transfert depuis les sites de Vigo/ Mangualde demandant des investissements lourds n’a pas été retenu.
L’étude conclut à la faisabilité de ce scénario 10.
Il nécessite un niveau d’investissement limité : 77 millions € (notamment pour moderniser l’atelier de peinture d’Aulnay) et 20 millions de frais transitoires soit 97 millions d’euros, amortissables sur 7 ans à raison de 14 millions € par an. Si on y intègre lecoût du transfert de caisses ferrées de Sochaux à Mulhouse (3 millions €/an), le coût global est de 17 millions €/an. A comparer aux 250 millions € de dépenses annoncées pour la fermeture d’Aulnay.
La fermeture d’Aulnay n’est donc ni inéluctable ni industriellement justifiée mais résulte d’un choix financier de sur-utilisation des capacités de production pour augmenter la rentabilité du capital.La CGT propose une alternative : le scénario 10...
La CGT de PSA a demandé à SECAFI l’étude d’un scénario 10 (le plan B de la CGT qu’elle propose au patron) permettant la répartition des productions entre les sites, y compris Aulnay, en utilisant la souplesse du site de Mulhouse qui produit à la fois des véhicules de segment B et de segment C.
*l’équilibrage est assuré par le transfert de productions des sites les plus chargés (Trnava, Sochaux) vers les sites les moins chargés (Aulnay, Mulhouse). Un transfert depuis les sites de Vigo/ Mangualde demandant des investissements lourds n’a pas été retenu.
L’étude conclut à la faisabilité de ce scénario 10.
Il nécessite un niveau d’investissement limité : 77 millions € (notamment pour moderniser l’atelier de peinture d’Aulnay) et 20 millions de frais transitoires soit 97 millions d’euros, amortissables sur 7 ans à raison de 14 millions € par an. Si on y intègre lecoût du transfert de caisses ferrées de Sochaux à Mulhouse (3 millions €/an), le coût global est de 17 millions €/an. A comparer aux 250 millions € de dépenses annoncées pour la fermeture d’Aulnay.
La fermeture d’Aulnay n’est donc ni inéluctable ni industriellement justifiée mais résulte d’un choix financier de sur-utilisation des capacités de production pour augmenter la rentabilité du capital.La CGT propose une alternative : le scénario 10...
Pas un scénario de lutte...