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Voici comment Lutte ouvrière qui dirige le syndicat CGT de PSA Aulnay conçoit la lutte.

26 mai 2013, 04:01

PSA Peugeot Citroën a annoncé aujourd’hui que la CGT renonçait à son recours contre le plan de restructuration du groupe en France et qu’elle mettait un terme à la grève engagée en janvier dans l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). PSA, dans un communiqué, précise qu’il a conclu un accord avec le syndicat. "Cet accord prévoit notamment la reprise du travail pour tous (et) la levée par la CGT et par les salariés concernés de toute contestation du plan social. A cet égard, la CGT renonce à la procédure d’appel engagée contre le plan de restructuration du groupe", écrit PSA. En échange, la CGT indique dans un tract avoir obtenu l’annulation des poursuites pénales et disciplinaires contre certains grévistes et l’assurance que les jours de grève ne seront pas décomptés dans le calcul notamment de la prime de 13 mois, "ce qui atténue fortement les pertes financières de la grève".

Le plan social de PSA, qui prévoit 8.000 suppressions d’emplois en France, reste contesté en justice par des représentants de salariés d’un site de la filiale Faurecia. Le tribunal de grande instance de Paris doit rendre sa décision sur cette plainte le 6 juin. La direction "a signé aujourd’hui avec la CGT un accord mettant un terme à la grève entamée le 16 janvier dernier sur le site d’Aulnay. Ce conflit concernait environ 130 personnes sur les 2.500 salariés du site", a annoncé la direction. "Les salariés de PSA Aulnay (...) ont voté en assemblée générale la suspension de la grève", indique la CGT, qui estime avoir "tenu en échec PSA".

Les bonzes syndicaux se permettent de glisser que les « salariés » ont voté seulement « la suspension » de la grève, ce qui signifie en vrai sa fin, leur renoncement à « toute contestation du plan social », et la classique cerise sur le gâteau pour ridiculiser un peu plus les grévistes : suspension des quelques licenciements et paiement des jours de grève ! Ce qui s’appelle acheter la défaite à bas prix. Les « licenciés pour l’exemple », repris ensuite et le paiement des jours de grève sont des ficelles traditionnelles du deal entre « partenaires sociaux ». Les plus attardés en concluront que c’est toujours çà de gagné. Mais le nec plus ultra jamais vu pour JUSTIFIER la saloperie syndicale c’est ceci :

pour accélérer les choses, les grévistes qui acceptent de quitter l’entreprise avant le 31 mai pourront bénéficier d’une indemnité exceptionnelle de près de 20 000 euros, selon les termes de l’accord de fin de conflit. "Les quelque 130 salariés grévistes qui feraient le choix de quitter le groupe avant le 31 mai pourront bénéficier d’une indemnité compensatoire" de 19 700 euros, a expliqué la direction.

Ceux qui en bénéficient s’engagent à ne pas saisir les prud’hommes. La direction renonce par ailleurs aux sanctions disciplinaires et aux procédures judiciaires engagées contre certains grévistes, dont quatre avaient été licenciés. En échange, la CGT abandonne son recours en justice contre le plan social.

Le prolétariat universel

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