Le matriarcat, ses causes et sa fin sous les coups de la guerre sociale
10 mai 2012, 02:54, par matricien
Camille Jullian désigne les XVe et XVIe siècles comme le début de la période à laquelle le catholicisme s’est imposé au Pays basque. Le personnage principal de la mythologie basque est Mari, divinité féminine, qui représente “la nature”. Un autre personnage fondamental de la mythologie est Amalur “Mère Terre”. Amalur est souvent assimilée à Mari, mais elle est parfois considérée comme sa fille. Dans la mythologie basque on considère la terre Lur comme étant la mère du soleil (Eguzki) et de la lune (Ilargi Amandre), elles aussi féminines, et surnommées ”grands mères”. Lorsque la lune monte à l’orient, on lui dit : “Ilargi amandrea, zeruan ze berri ?” “Lune grand-mère, quoi de neuf dans le ciel ?”. La Sorgina étaient à l’origine une sorte de shaman, de femme-médecine. Dans la nuit du vendredi dans l’Akelarre, les sorgiñak célébraient des rites magico-érotiques. Les cohortes de sorcières vénéraient un bouc noir (akerbeltz), auquel le christianisme a associé le culte de Satan…Cela témoigne de la survivance de la dimension matriarcale de la culture basque dont les racines sont antérieures à la christianisation. Lire aussi notre dossier sur le Matriarcat Basque.
Camille Jullian désigne les XVe et XVIe siècles comme le début de la période à laquelle le catholicisme s’est imposé au Pays basque. Le personnage principal de la mythologie basque est Mari, divinité féminine, qui représente “la nature”. Un autre personnage fondamental de la mythologie est Amalur “Mère Terre”. Amalur est souvent assimilée à Mari, mais elle est parfois considérée comme sa fille. Dans la mythologie basque on considère la terre Lur comme étant la mère du soleil (Eguzki) et de la lune (Ilargi Amandre), elles aussi féminines, et surnommées ”grands mères”. Lorsque la lune monte à l’orient, on lui dit : “Ilargi amandrea, zeruan ze berri ?” “Lune grand-mère, quoi de neuf dans le ciel ?”. La Sorgina étaient à l’origine une sorte de shaman, de femme-médecine. Dans la nuit du vendredi dans l’Akelarre, les sorgiñak célébraient des rites magico-érotiques. Les cohortes de sorcières vénéraient un bouc noir (akerbeltz), auquel le christianisme a associé le culte de Satan…Cela témoigne de la survivance de la dimension matriarcale de la culture basque dont les racines sont antérieures à la christianisation. Lire aussi notre dossier sur le Matriarcat Basque.