Que peut faire le gouvernement, que peuvent faire les centrales syndicales contre la vague de licenciements qu’a préparé le patronat ?
31 août 2012, 19:27
Les salariés de La Janais ont été en chômage technique 36 jours depuis le début de l’année, selon des chiffres donnés par la CGT, auxquels doivent s’ajouter les onze jours de cet automne. Dans le cadre d’un plan de suppressions d’emploi de 8.000 postes en France annoncé par PSA en juillet, 1.400 emplois seront supprimés à l’usine de La Janais, qui emploie 5.600 personnes.
Voilà le remerciement aux syndicats de ne pas engager la lutte immédiatement à Rennes contre les licenciements.
Commentaires en effet des syndicalistes :
"il y a beaucoup de questions qui se posent", explique Michel Bourdon (CGT), "c’est un moment difficile". Selon lui, certains salariés sont déjà intéressés par le plan de départs volontaires, notamment des "56 ans et plus" : ils "veulent limiter le risque d’être virés comme des malpropres", si ce plan se transforme en licenciements après la date butoir de juin 2013.
"Les salariés ont le sentiment que tout est en attente, tout est gelé", explique Pierre Comtesse, délégué FO. Ce sont les syndicats qui ont proposé cette attente avec leur expertise...
Les salariés de La Janais ont été en chômage technique 36 jours depuis le début de l’année, selon des chiffres donnés par la CGT, auxquels doivent s’ajouter les onze jours de cet automne. Dans le cadre d’un plan de suppressions d’emploi de 8.000 postes en France annoncé par PSA en juillet, 1.400 emplois seront supprimés à l’usine de La Janais, qui emploie 5.600 personnes.
Voilà le remerciement aux syndicats de ne pas engager la lutte immédiatement à Rennes contre les licenciements.
Commentaires en effet des syndicalistes :
"il y a beaucoup de questions qui se posent", explique Michel Bourdon (CGT), "c’est un moment difficile". Selon lui, certains salariés sont déjà intéressés par le plan de départs volontaires, notamment des "56 ans et plus" : ils "veulent limiter le risque d’être virés comme des malpropres", si ce plan se transforme en licenciements après la date butoir de juin 2013.
"Les salariés ont le sentiment que tout est en attente, tout est gelé", explique Pierre Comtesse, délégué FO. Ce sont les syndicats qui ont proposé cette attente avec leur expertise...