Que peut faire le gouvernement, que peuvent faire les centrales syndicales contre la vague de licenciements qu’a préparé le patronat ?
1er septembre 2012, 21:33
François Hollande a assuré avoir « entendu » les « attentes », les « espérances » et même les « colères » de « ceux qui ne sont pas payés, qui craignent pour leur emploi, qui expriment leur frustration par rapport à des attentes accumulées depuis des mois ». Mais l’heure n’est pas aux bonnes nouvelles.
« Mon devoir, c’est de dire la vérité aux Français », a assuré le chef de l’État. Avec presque les mêmes mots que son prédécesseur Nicolas Sarkozy, François Hollande a évoqué la « crise d’une gravité exceptionnelle, une crise longue qui dure depuis plus de quatre ans ». « Aucune puissance n’est épargnée », l’Europe « est la plus touchée », a-t-il observé, pour replacer la situation de la France dans son contexte sans s’appesantir sur le bilan de son prédécesseur. « Je ne reviendrai pas sur les responsabilités d’hier et d’avant-hier. Il ne s’agit plus de juger le passé mais d’agir dès aujourd’hui pour préparer l’avenir », a-t-il éludé, comme si la page de l’antisarkozysme devait être tournée. « Ma mission de président de la République, c’est de conduire le pays pour qu’il fasse les choix dans le bon ordre, le bon rythme et dans la bonne direction. »
François Hollande a assuré avoir « entendu » les « attentes », les « espérances » et même les « colères » de « ceux qui ne sont pas payés, qui craignent pour leur emploi, qui expriment leur frustration par rapport à des attentes accumulées depuis des mois ». Mais l’heure n’est pas aux bonnes nouvelles.
« Mon devoir, c’est de dire la vérité aux Français », a assuré le chef de l’État. Avec presque les mêmes mots que son prédécesseur Nicolas Sarkozy, François Hollande a évoqué la « crise d’une gravité exceptionnelle, une crise longue qui dure depuis plus de quatre ans ». « Aucune puissance n’est épargnée », l’Europe « est la plus touchée », a-t-il observé, pour replacer la situation de la France dans son contexte sans s’appesantir sur le bilan de son prédécesseur. « Je ne reviendrai pas sur les responsabilités d’hier et d’avant-hier. Il ne s’agit plus de juger le passé mais d’agir dès aujourd’hui pour préparer l’avenir », a-t-il éludé, comme si la page de l’antisarkozysme devait être tournée. « Ma mission de président de la République, c’est de conduire le pays pour qu’il fasse les choix dans le bon ordre, le bon rythme et dans la bonne direction. »