La politique de LO/CGT à PSA Aulnay, au travers des déclarations du dirigeant CGT, second porte parole national de Lutte Ouvrière
12 novembre 2012, 18:32, par RP
Le 12 juillet à l’annonce des licenciements massifs et de la fermeture d’Aulnay, « Je ne sais pas jusqu’où on va pouvoir les faire reculer, mais on va vendre extrêmement cher notre peau », déclare Jean-Pierre Mercier, délégué CGT. "Varin a déclaré la guerre aux salariés sur le terrain de l’emploi", a lancé Jean-Pierre Mercier, représentant CGT chez PSA, devant le siège parisien du groupe. "La guerre est déclarée sur l’usine d’Aulnay, on est plusieurs centaines de salariés à être déterminés à défendre notre boulot." écrivaient Les Echos.
La guerre mais il n’y a que les patrons qui tient...
Car dès le 14 juillet, il n’est plus question de lutte immédiate :
« Une lutte contre une fermeture d’usine, c’est un marathon, pas un sprint » affirme alors Mercier.
Mais le début de la course pour lutter n’a pas été lancé par la CGT : toujours pas de grève...
« Une grève illimitée serait une erreur tactique : ça nous épuiserait rapidement financièrement et ça aurait un pouvoir de nuisance limité », martèle le leader CGT.
La grève il est donc contre….
« On n’a même pas fait brûler un pneu » depuis le début du conflit. « Il faut être plus intelligent ».
« On apprend des Total, des Molex, des Contis (de l’usine Continental, ndlr) que j’ai suivis de très près », dit-il. « Il y a eu deux documentaires sur les Contis. On les a visionnés plusieurs fois au syndicat, pour apprendre où ils se sont cassés le nez et leur succès ».
Il a appris que ce n’est pas à chaud qu’on gagne !!!...
Des actions ponctuelles plutôt qu’une grève illimitée : contre la fermeture de leur usine, les syndicats de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois étudient actuellement la meilleure stratégie à adopter pour gagner une bagarre qui s’annonce comme un "marathon".
Le 12 juillet à l’annonce des licenciements massifs et de la fermeture d’Aulnay, « Je ne sais pas jusqu’où on va pouvoir les faire reculer, mais on va vendre extrêmement cher notre peau », déclare Jean-Pierre Mercier, délégué CGT. "Varin a déclaré la guerre aux salariés sur le terrain de l’emploi", a lancé Jean-Pierre Mercier, représentant CGT chez PSA, devant le siège parisien du groupe. "La guerre est déclarée sur l’usine d’Aulnay, on est plusieurs centaines de salariés à être déterminés à défendre notre boulot." écrivaient Les Echos.
La guerre mais il n’y a que les patrons qui tient...
Car dès le 14 juillet, il n’est plus question de lutte immédiate :
« Une lutte contre une fermeture d’usine, c’est un marathon, pas un sprint » affirme alors Mercier.
Mais le début de la course pour lutter n’a pas été lancé par la CGT : toujours pas de grève...
Voir ici
« Une grève illimitée serait une erreur tactique : ça nous épuiserait rapidement financièrement et ça aurait un pouvoir de nuisance limité », martèle le leader CGT.
La grève il est donc contre….
« On n’a même pas fait brûler un pneu » depuis le début du conflit. « Il faut être plus intelligent ».
« On apprend des Total, des Molex, des Contis (de l’usine Continental, ndlr) que j’ai suivis de très près », dit-il. « Il y a eu deux documentaires sur les Contis. On les a visionnés plusieurs fois au syndicat, pour apprendre où ils se sont cassés le nez et leur succès ».
Il a appris que ce n’est pas à chaud qu’on gagne !!!...
Des actions ponctuelles plutôt qu’une grève illimitée : contre la fermeture de leur usine, les syndicats de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois étudient actuellement la meilleure stratégie à adopter pour gagner une bagarre qui s’annonce comme un "marathon".
Voir ici
Mercier préfère le ralenti que la grève :
« L’usine tourne au ralenti, à la vitesse à laquelle les salariés le décident », a dit lundi à Jean-Pierre Mercier, responsable CGT.