La politique de LO/CGT à PSA Aulnay, au travers des déclarations du dirigeant CGT, second porte parole national de Lutte Ouvrière
24 novembre 2012, 21:06, par RP
Lutte ouvrière écrivait en décembre 1967 (revue lutte de classe) :
Pratiquement, depuis la deuxième guerre mondiale nous n’avons pas vu les syndicats français organiser et diriger jusqu’à satisfaction de mouvement de grève de l’importance des grèves américaines dans une quelconque corporation. A de très rares exceptions près, les seules grèves de longue durée qui se sont produites (grève des fonctionnaires de 1953, grève des Chantiers navals de l’Ouest en 1955, grève des mineurs de charbon en 1963) ont été soit déclenchées sans les Centrales syndicales, soit poursuivies malgré leur opposition. Dans tous les cas (et il y en eut bien d’autres que nous ne citons pas) les Centrales syndicales se sort employées à faire reprendre le travail, et y ont finalement réussi, sans que les grévistes obtiennent satisfaction.
La pusillanimité des syndicats français par rapport aux syndicats américains est flagrante. Et nous insistons bien sur le fait que nous ne considérons pas le moins du monde les syndicats américains comme révolutionnaires.
Pourquoi donc les syndicats français ne sont-ils même pas réformistes conséquents et corporatistes efficients ? La première réponse qui vient à l’esprit est évidemment qu’il s’agit de bureaucraties corrompues qui ont partie liée avec la bourgeoisie, avec l’appareil d’État, avec le Gouvernement ou avec les trois à la fois.
Lutte ouvrière écrivait en décembre 1967 (revue lutte de classe) :
Pratiquement, depuis la deuxième guerre mondiale nous n’avons pas vu les syndicats français organiser et diriger jusqu’à satisfaction de mouvement de grève de l’importance des grèves américaines dans une quelconque corporation. A de très rares exceptions près, les seules grèves de longue durée qui se sont produites (grève des fonctionnaires de 1953, grève des Chantiers navals de l’Ouest en 1955, grève des mineurs de charbon en 1963) ont été soit déclenchées sans les Centrales syndicales, soit poursuivies malgré leur opposition. Dans tous les cas (et il y en eut bien d’autres que nous ne citons pas) les Centrales syndicales se sort employées à faire reprendre le travail, et y ont finalement réussi, sans que les grévistes obtiennent satisfaction.
La pusillanimité des syndicats français par rapport aux syndicats américains est flagrante. Et nous insistons bien sur le fait que nous ne considérons pas le moins du monde les syndicats américains comme révolutionnaires.
Pourquoi donc les syndicats français ne sont-ils même pas réformistes conséquents et corporatistes efficients ? La première réponse qui vient à l’esprit est évidemment qu’il s’agit de bureaucraties corrompues qui ont partie liée avec la bourgeoisie, avec l’appareil d’État, avec le Gouvernement ou avec les trois à la fois.