Aux origines du génocide rwandais : la révolte sociale (sans aucun caractère ethnique) de janvier 1990 et janvier 1992
24 janvier 2017, 05:29
Dans son rapport, la mission parlementaire française sur le Rwanda écrit :
« Cette volonté d’éradiquer les Tutsis imprègne tout particulièrement l’armée composée uniquement de Hutus. Le Général Jean Varret, ancien chef de la Mission militaire de coopération d’octobre 1990 à avril 1993 a indiqué devant la Mission comment, lors de son arrivée au Rwanda, le Colonel Rwagafilita, lui avait expliqué la question tutsie : « ils sont très peu nombreux, nous allons les liquider ». »
Le colonel Rwagafilita était alors le chef d’état-major de la gendarmerie rwandaise, directement sous l’autorité de Juvénal Habyarimana, le président de la République.
Dans son rapport, la mission parlementaire française sur le Rwanda écrit :
« Cette volonté d’éradiquer les Tutsis imprègne tout particulièrement l’armée composée uniquement de Hutus. Le Général Jean Varret, ancien chef de la Mission militaire de coopération d’octobre 1990 à avril 1993 a indiqué devant la Mission comment, lors de son arrivée au Rwanda, le Colonel Rwagafilita, lui avait expliqué la question tutsie : « ils sont très peu nombreux, nous allons les liquider ». »
Le colonel Rwagafilita était alors le chef d’état-major de la gendarmerie rwandaise, directement sous l’autorité de Juvénal Habyarimana, le président de la République.