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Bulletin La Voix des Travailleurs des hôpitaux de l’APHP - Hôpital en danger !

5 février 2013, 12:57, par F. Kletz

Les coupables se disculpent : et pourquoi les tueurs se sentiraient-ils coupables ? ils tuent les personnels, ils virent les patients, ils tuent les bébés, mais qu’ont-ils encore à être dirigeants de ces hôpitaux et de cette société ? Puisque c’est leur rôle de nous tuer, virons-les !

Mort du bébé de Port-Royal : pas de dysfonctionnement selon l’AP-HP

Publié le 04.02.2013, 22h54 | Mise à jour : 23h33

Stéphane et sa compagne avaient été reçus aux urgences de la maternité de Port-Royal avant d’être renvoyés chez eux. Mais selon l’AP-HP, la maternité n’a pas commis la moindre faute.
| LP/Jeremie Jung

L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a affirmé lundi soir qu’il n’y a pas eu de dysfonctionnements apparents à propos du drame de la maternité de Port-Royal : les effectifs et les lits étaient en nombre suffisant et la prise en charge de la patiente n’était pas médicalement justifiée.

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Pour le groupe hospitalier, il n’y a donc pas eu d’erreur selon cette première enquête rapidement menée.

« L’examen de l’organisation de la maternité de Port-Royal au cours de cette période permet de dire que les effectifs soignants, médicaux et paramédicaux, étaient au complet et que la disponibilité des lits et des salles permettait de recevoir les urgences, poursuit le texte. Tout était donc en place au niveau des besoins de personnels et de matériel.

Sur la décision de renvoyer chez elle la patiente, le groupe hospitalier est également affirmatif : « L’examen médical de cette patiente n’a pas conduit à la décision de la prendre en charge en urgence ».

Une deuxième enquête va être conduite

Mais une enquête administrative et médicale « exceptionnelle » va cependant être menée par une équipe de médecins et de sages-femmes, dirigée par le professeur Bruno Carbonne, président de la collégiale des gynécologues-obstétriciens, pour examiner notamment si la décision médicale de renvoyer chez elle la patiente était justifiée. Les conclusions de leurs investigations seront connues début mars.

« L’objectif est d’apporter des réponses précises aux interrogations sur la prise en charge médicale de la patiente et la situation détaillée en matière de capacités d’hospitalisation en gynécologie-obstétrique et en salles de naissance », a expliqué le groupe hospitalier.

Enquête ouverte par le Parquet de Paris

Parallèlement, une enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet de Paris sur cette affaire qui pose notamment le problème de l’engorgement de certaines maternités, dont celles de « niveau 3 », les plus équipées pour faire face aux risques des accouchements difficiles mais qui manquent de personnels, de sages-femmes principalement, selon différentes organisations professionnelles.

Depuis le week-end dernier, l’affaire a causé un grand émoi. La patiente, qui était suivie à la maternité de Cochin-Port Royal, s’était présentée dans la nuit de jeudi à vendredi avec un foetus mort in utero, à terme. Elle était déjà venue le mardi précédent et dans la journée de jeudi « pour examen et déclenchement de l’accouchement ». Or, après l’examen médical, il lui avait été dit qu’elle pouvait « retourner à son domicile », selon l’AP-HP.

Le père du bébé a mis en cause la maternité et un service « débordé ». Les syndicats ont critiqué le manque d’effectifs et les conditions de travail dans les maternités de l’AP-HP. L’autopsie du bébé doit être pratiquée mardi, selon des sources judiciaires.

Moins de 60 sages-femmes pour 5 500 naissance par an, selon les syndicats

Selon le Collège national des sages-femmes (CNSF), les grandes structures doivent disposer de davantage de sages-femmes alors que les dernières diplômées commencent à pointer au chômage.

De leur côté, les syndicats de Port-Royal ont dénoncé la fermeture de 19 lits dans cette maternité récemment modernisée et qui a déjà accueilli 5 500 naissances en un an alors que, selon eux, le nombre de sages-femmes y est inférieur à 60.

LeParisien.fr

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