Les « nouveaux philosophes » français, en dérive du stalinisme vers l’extrême droite islamophobe ?
2 mai 2013, 06:20, par RP
En octobre 2003, par exemple, Alain Finkielkraut publiait un livre intitulé Au nom de l’Autre, réflexions sur l’antisémitisme qui vient (Gallimard). Il y déplorait que les progressistes persistent à voir - selon lui - dans le jeune descendant d’immigrés musulmans la noble figure de « l’Autre », et non celle de l’ennemi enragé, agressif, barbare et antisémite qu’il était. Tout cela, s’affligeait-il, parce que, dans l’esprit de ces naïfs, « le ventre encore fécond d’où a surgi la Bête immonde ne peut, en aucun cas, accoucher de l’Autre ». A propos des manifestants qui défilaient contre le Front national dans l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, en avril 2002, il écrivait : « L’avenir de la haine est dans leur camp et non dans celui des fidèles de Vichy. Dans le camp du sourire et non dans celui de la grimace (...). Dans le camp de la société métissée et non dans celui de la nation ethnique. » Pour lui, le mouvement à combattre était celui qui « pense le monde dans les termes de l’antiracisme ».
En octobre 2003, par exemple, Alain Finkielkraut publiait un livre intitulé Au nom de l’Autre, réflexions sur l’antisémitisme qui vient (Gallimard). Il y déplorait que les progressistes persistent à voir - selon lui - dans le jeune descendant d’immigrés musulmans la noble figure de « l’Autre », et non celle de l’ennemi enragé, agressif, barbare et antisémite qu’il était. Tout cela, s’affligeait-il, parce que, dans l’esprit de ces naïfs, « le ventre encore fécond d’où a surgi la Bête immonde ne peut, en aucun cas, accoucher de l’Autre ». A propos des manifestants qui défilaient contre le Front national dans l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, en avril 2002, il écrivait : « L’avenir de la haine est dans leur camp et non dans celui des fidèles de Vichy. Dans le camp du sourire et non dans celui de la grimace (...). Dans le camp de la société métissée et non dans celui de la nation ethnique. » Pour lui, le mouvement à combattre était celui qui « pense le monde dans les termes de l’antiracisme ».