Quoi de neuf en Grèce ? (textes en français, anglais, italien)
13 juin 2013, 05:29
En Grèce, les trois chaînes de télévision et la radio du service public ont cessé d’émettre, mardi 11 juin 2013 dans la soirée. Salariés, politiques, syndicalistes, citoyens : tous expriment leur colère et dénoncent une décision autoritaire et antidémocratique. Le gouvernement évoque des mesures d’économies.
Pour justifier cette décision très contestée, le gouvernement grec a évoqué une mauvaise gestion. Il a assuré que l’ERT, l’audiovisuel public grec, était « un cas typique d’un incroyable gâchis » et rouvrirait sous une autre forme, avec un nombre réduit de salariés. Ils sont actuellement plus de 2 600 au sein de l’ERT.
La mesure a suscité la colère du président du principal syndicat de salariés. « Le gouvernement a de façon illégale et abusive coupé le signal des antennes de télécommunications grecques alors qu’il n’en a pas le droit constitutionnel. Nous avons un gouvernement qui rappelle plus la Roumanie de Ceausescu qu’un gouvernement issu du vote du peuple », a déclaré Panayotis Kalfayanis.
En Grèce, les trois chaînes de télévision et la radio du service public ont cessé d’émettre, mardi 11 juin 2013 dans la soirée. Salariés, politiques, syndicalistes, citoyens : tous expriment leur colère et dénoncent une décision autoritaire et antidémocratique. Le gouvernement évoque des mesures d’économies.
Pour justifier cette décision très contestée, le gouvernement grec a évoqué une mauvaise gestion. Il a assuré que l’ERT, l’audiovisuel public grec, était « un cas typique d’un incroyable gâchis » et rouvrirait sous une autre forme, avec un nombre réduit de salariés. Ils sont actuellement plus de 2 600 au sein de l’ERT.
La mesure a suscité la colère du président du principal syndicat de salariés. « Le gouvernement a de façon illégale et abusive coupé le signal des antennes de télécommunications grecques alors qu’il n’en a pas le droit constitutionnel. Nous avons un gouvernement qui rappelle plus la Roumanie de Ceausescu qu’un gouvernement issu du vote du peuple », a déclaré Panayotis Kalfayanis.