« Bien que, comme partout ailleurs, les dieux aient fait leur chemin à travers les dédales de l’inconscient chinois, la Chine antique (tout comme la Grèce d’ailleurs) s’est engagée vers un système de pensée matérialiste. Ceci découle du fait qu’elle a développé sa pensée à partir de l’observation du monde ; dès lors, elle n’a pas succombé outre mesure aux mirages des idées (ce qui fut moins vrai en Grèce où le logos l’a emporté sur l’observation).
Les philosophes des Han classent, trient, jettent, rangent, systématisent. En résulte une vision holiste de l’être humain ; celui-ci est intégré à l’univers qu’il habite au même titre que toutes les autres formes inertes et vivantes (les « wan wu », ou « dix mille choses » dont l’être humain). »
« Bien que, comme partout ailleurs, les dieux aient fait leur chemin à travers les dédales de l’inconscient chinois, la Chine antique (tout comme la Grèce d’ailleurs) s’est engagée vers un système de pensée matérialiste. Ceci découle du fait qu’elle a développé sa pensée à partir de l’observation du monde ; dès lors, elle n’a pas succombé outre mesure aux mirages des idées (ce qui fut moins vrai en Grèce où le logos l’a emporté sur l’observation).
Les philosophes des Han classent, trient, jettent, rangent, systématisent. En résulte une vision holiste de l’être humain ; celui-ci est intégré à l’univers qu’il habite au même titre que toutes les autres formes inertes et vivantes (les « wan wu », ou « dix mille choses » dont l’être humain). »
Elisabeth Martens