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Le capitalisme nucléaire français est complice du crime contre l’humanité du capitalisme nucléaire japonais

16 septembre 2013, 20:51, par Max

Jean-Louis Basdevant, physicien, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de physique des hautes énergies et d’astrophysique nucléaire. :

« A l’heure actuelle où nous parlons, le 25 juin 2012, [le bâtiment réacteur n°4] pose de très graves soucis parce qu’il y a dans des piscines à 30 mètres de haut ‒ qui tiennent par l’esprit ‒ des quantités de barres radioactives. » (lien)

Sur la radioactivité qui se dégagerait par une perte de contrôle de la piscine 4

Olivier Isnard, expert français en sécurité nucléaire à l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) :

« Le combustible de cette piscine serait mis à l’air, sur un kilomètre de distance il y aurait un débit de dose qui serait sur des centaines de Gray/heure, et il n’y a pas un humain qui serait en mesure d’approcher le site. » (lien)

Hiroaki Koide, professeur à l’Institut de Recherche Nucléaire Universitaire de Kyoto :

« Si la piscine devait s’effondrer à cause d’un nouveau gros séisme, les émissions de matière radioactives seraient énormes : une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5000 fois la bombe nucléaire d’Hiroshima. » (lien)

Chris Harris, ancien ingénieur nucléaire étatsunien :

« Dans le cas de l’unité 4, vous pouvez avoir une recriticité. (…) Ce serait un processus sans fin sans aucun moyen de le stopper. (…) Vous auriez une autre fontaine inépuisable de particules et de gaz. » (lien)

Robert Alvarez, expert nucléaire étatsunien, ex-conseiller auprès du Federal Department of Energy du gouvernement américain (1993-1999)

« La piscine n°4 est située à environ 30 mètres au-dessus du sol ; sa structure est endommagée et elle est exposée à l’air libre. Si un séisme ou tout autre événement entraînait sa vidange, il pourrait en résulter un incendie radiologique catastrophique, avec près de dix fois la quantité de césium-137 relâchée par la catastrophe de Tchernobyl. » (lien)

Sur les conséquences de la perte de l’eau de refroidissement d’une piscine

Paul Gailey, professeur agrégé de physique à l’Université d’Ohio :

« Une défaillance catastrophique de la piscine de combustible usé de l’unité 4 pourrait potentiellement provoquer en cascade des émissions supplémentaires provenant des autres piscines de combustible usé et des réacteurs. » (lien)

Yukiteru Naka, ex-ingénieur japonais chez General Electric, directeur de Tohoku Entreprise, :

« Si la piscine se vide, aucun travailleur ne pourra s’approcher du bâtiment réacteur 4, ni des bâtiments 1, 2 et 3. (…) J’aimerais que le gouvernement et Tepco se préparent avec une notion de crise imminente à l’esprit. » (lien)

Akio Matsumura, diplomate japonais ayant travaillé trois décennies pour divers organes des Nations-Unies :

« [Un effondrement de la piscine n°4 en cas de séisme] détruirait l’environnement mondial et notre civilisation. (…) C’est une question de survie de l’humanité. » (lien)

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