Aux Etats-Unis et au Canada, depuis quelques années, les Cree, les Blackfoot, les Sioux et d’autres groupes amérindiens sont en première ligne des combats menés contre l’extension d’oléoducs. Au Canada, ces mobilisations ont conduit à l’abandon du projet Energie Est destiné au transport de sables bitumineux de l’Alberta jusqu’au Québec. Le projet Trans Mountain (de l’Alberta à la côte de la Colombie-Britannique) est aujourd’hui contesté, comme l’est aux Etats-Unis l’extension de l’oléoduc Keystone XL qui amène le même pétrole non conventionnel du Canada jusqu’au golfe du Mexique.
La plus forte mobilisation a eu lieu fin 2016, dans la réserve indienne de Standing Rock, contre le Dakota Access Pipeline, qui transporte du pétrole et du gaz de schiste des champs pétrolifères de Bakken jusqu’à l’Illinois. Il s’agissait de lutter contre un projet (partiellement financé par des banques françaises) risquant de polluer l’eau dans cette réserve indienne, notamment en raison d’un forage sous le Missouri – et alors qu’un autre trajet passant à distance de la réserve avait été rejeté.
Un rassemblement impressionnant de groupes amérindiens et de militants environnementalistes s’est tenu, fin 2016, autour des Sioux de Standing Rock – doublé d’un soutien universitaire massif. Le camp de Standing Rock a été expulsé par des groupes de sécurité privés et par la police utilisant gaz lacrymogènes, canons à eau, grenades explosives – on connaît tout cela. Une jeune militante, Sophia Wilansky, y a perdu l’usage de son bras gauche, évitant de justesse l’amputation.
Aux Etats-Unis et au Canada, depuis quelques années, les Cree, les Blackfoot, les Sioux et d’autres groupes amérindiens sont en première ligne des combats menés contre l’extension d’oléoducs. Au Canada, ces mobilisations ont conduit à l’abandon du projet Energie Est destiné au transport de sables bitumineux de l’Alberta jusqu’au Québec. Le projet Trans Mountain (de l’Alberta à la côte de la Colombie-Britannique) est aujourd’hui contesté, comme l’est aux Etats-Unis l’extension de l’oléoduc Keystone XL qui amène le même pétrole non conventionnel du Canada jusqu’au golfe du Mexique.
La plus forte mobilisation a eu lieu fin 2016, dans la réserve indienne de Standing Rock, contre le Dakota Access Pipeline, qui transporte du pétrole et du gaz de schiste des champs pétrolifères de Bakken jusqu’à l’Illinois. Il s’agissait de lutter contre un projet (partiellement financé par des banques françaises) risquant de polluer l’eau dans cette réserve indienne, notamment en raison d’un forage sous le Missouri – et alors qu’un autre trajet passant à distance de la réserve avait été rejeté.
Un rassemblement impressionnant de groupes amérindiens et de militants environnementalistes s’est tenu, fin 2016, autour des Sioux de Standing Rock – doublé d’un soutien universitaire massif. Le camp de Standing Rock a été expulsé par des groupes de sécurité privés et par la police utilisant gaz lacrymogènes, canons à eau, grenades explosives – on connaît tout cela. Une jeune militante, Sophia Wilansky, y a perdu l’usage de son bras gauche, évitant de justesse l’amputation.