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Que penser du réchauffement anthropique (d’origine humaine)

10 avril 2011, 09:37, par Koudou

La courbe qu’utilise l’IPCC dans son rapport de 1996 est une courbe dite de "Michael Mann" (le mec qui l’a fabriquée) qui montre que la température baisse en moyenne depuis l’an 1200 et qu’à l’arrivée de l’industrialisation du XIXe siècle, apparaît une hausse brutale de température.

Avant 1996, l’IPCC utilisait d’autres courbes qui indiquaient quelque chose de tout à fait différent. Mais la courbe de Michael Mann est devenue la vérité en 1996.
Deux petits problèmes sont malheureusement apparus : d’une part le programme statistique utilisé par Mann s’est révélé buggé avec donc des résultats faux, et récemment la méthode utilisée pour calculer la température à partir des cercles de croissance des arbres est également mise en défaut.
En tout cas, la fameuse courbe de Mann n’apparaît plus dans le rapport de l’IPCC de 2004.

Donc, on ne parle plus vraiment de mesure de température en hausse grave depuis le XIXe siècle due à l’activité industrielle. Heureusement d’ailleurs, car l’Histoire nous dit bien qu’au Moyen Âge on faisait pousser du raisin et qu’on produisait du vin en quantité en Angleterre, ce que la température d’aujourd’hui après la brutale augmentation due à l’industrie que nous assène l’IPCC ne permet pas vraiment de faire...

Le deuxième argument fort de l’IPCC sur l’influence l’activité industrielle sur le réchauffement climatique est basé sur le gaz à effet de serre et particulièrement la production de CO2.

Il y a quand même également quelques petits problèmes de raisonnement. D’abord, selon les auteurs, le CO2 ne serait responsable qu’à hauteur de 40 % à 10 % de l’effet de serre. En effet, c’est surtout l’eau qui est responsable de l’effet de serre.
Il y a quand même discussion sur le sujet, même si tous acceptent le fait que le CO2 a moins d’influence que notre bonne H2O. Une conférence contradictoire scientifique vient d’avoir lieu en 2007, avec un résumé des arguments des deux.

Ensuite, leur courbe d’augmentation brutale du CO2 dans l’atmosphère est malheureusement fausse...
En effet, depuis 1811, plus de 90 000 mesures directes du CO2 de l’atmosphère par des scientifiques très divers dont deux prix Nobels récompensé pour leurs travaux sur le sujet (Krogh en 1923 et Warburg en 1933) montrent des courbes totalement différentes ! Ernst-Georg Beck a bossé deux ans pour compiler toutes ces données et la courbe qu’il montre dans son rapport raconte une tout autre histoire avec en particulier un pic de CO2 à 480 ppm en 1820 et dans le début des années 1940 alors que le taux de CO2 dramatique d’aujourd’hui selon l’IPCC est de 384 ppm.

Mais, là, ils n’en démordent pas, parce qu’ils ont "mesuré" le taux de CO2 dans les micro-bulles de la glace polaire qui leur dit le contraire. Comme si une méthode indirecte de mesure pouvait être meilleure que la mesure directe. C’est un peu comme si je refusais de considérer votre taille parce que mesurer la longueur de votre manche pour en déduire votre taille me permet d’arriver à un résultat différent, mais qui m’arrange !

J’ai trouvé là-dessus des données qui me laissent rêveur, dans un article de Jean Martin (ancien directeur de recherche au CNRS, à la retraite) : voir "Carottages glaciaires et mesures directes du taux de CO2 dans l’atmosphère" vers la fin de page.
Il apparaît que c’est un chercheur, G. S. Callendar, qui avait bâti sa théorie disant ce que l’IPCC dit aujourd’hui (à savoir l’augmentation du taux de CO2 due à l’activité industrielle) et qui, pour justifier sa théorie, a "choisi" les points qui l’arrangeaient pour fabriquer une courbe qui disait ce que lui-même disait. Quand on regarde le nuage de points d’origine, on se rend parfaitement compte que c’est du bidonnage complet !
D’ailleurs, quand il a présenté son papier en 1938 devant la Royal Meteorological Society, il s’est fait jeté.

En plus de ce bidonnage qui ne prouve donc rien (mais dont les données sont utilisées par le rapport de l’IPCC), la méthode même de mesure est mise en défaut.
En effet, toute cette technique repose sur le fait que la composition des bulles est celle de l’atmosphère à l’époque. Mais rien ne permet de le dire : en effet, le CO2 se dissout dans l’eau et les molécules de CO2 peuvent passer dans la glace. D’ailleurs, les mesures actuelles tiennent compte de ce phénomène en corrigeant l’âge des bulles de 90 à 200 ans par rapport à la glace, parce que les bulles remontent. Tu parles d’une méthode scientifique... D’autres considérations physico-chimiques (Cf. la fin du papier de Jean-Martin) détruisent encore plus la méthode. Et l’IPCC ne se base que sur cette méthode fausse en ignorant volontairement les autres qui disent le contraire.

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