« Quel homme dieu choisit-il, entre tous les enfants de la terre, pour être le père de son peuple chéri, pour donner naissance à cette suite glorieuse de rois qu’illustrera David, Salomon, et que terminera Jésus-Christ le fils de dieu ?
– Il choisit Abraham, un Alphonse (proxénète). Voici ce que racontent, à ce sujet, ces saintes écritures, dont la diffusion a été un des grands objets de la divine providence.
La famine étant survenue dans le pays qu’habitait Abraham, il descendit en Egypte ; avant de se mettre en marche, il parla ainsi à Sarah, sa femme ; je cite textuellement, le passage vaut un document humain de l’école Zolaïste :
"13. – Dis, je te prie, que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que par ton moyen ma vie soit préservée.
"14. – Il arriva donc qu’aussitôt qu’Abraham fut venu en Egypte, les Egyptiens virent que cette femme était fort belle.
"15. – Les principaux de la cour de Pharaon la virent aussi et la puèrent devant lui ; elle fut enlevée pour être menée dans la maison de Pharaon.
"16. – Lequel fit du bien à Abraham à cause d’elle, de sorte qu’il en eut des brebis, des bœufs, des ânes, des serviteurs, des servantes, des ânesses et des chameaux" (Genèse, Chap. XII, versets 13-16.).
Le saint patriarche trouva si agréable cette méthode d’acquérir des ânes et des esclaves des deux sexes, qu’il récidiva ; lorsqu’il alla habiter Guerar, situé entre Kades et Sur, il dit de "Sarah, sa femme, c’est ma sœur ; et Abimelec, roi de Guerar, envoya et prit Sarah".
"Abimelec, prit des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes et les donna à Abrahamet lui rendit Sarah, sa femme. »
"Et il dit à Sarah : Voici, j’ai donné à ton frère mille pièces d’argent" (Genèse, Chap. XX, versets 2, 14 et 16.).
« Quel homme dieu choisit-il, entre tous les enfants de la terre, pour être le père de son peuple chéri, pour donner naissance à cette suite glorieuse de rois qu’illustrera David, Salomon, et que terminera Jésus-Christ le fils de dieu ?
– Il choisit Abraham, un Alphonse (proxénète). Voici ce que racontent, à ce sujet, ces saintes écritures, dont la diffusion a été un des grands objets de la divine providence.
La famine étant survenue dans le pays qu’habitait Abraham, il descendit en Egypte ; avant de se mettre en marche, il parla ainsi à Sarah, sa femme ; je cite textuellement, le passage vaut un document humain de l’école Zolaïste :
"13. – Dis, je te prie, que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que par ton moyen ma vie soit préservée.
"14. – Il arriva donc qu’aussitôt qu’Abraham fut venu en Egypte, les Egyptiens virent que cette femme était fort belle.
"15. – Les principaux de la cour de Pharaon la virent aussi et la puèrent devant lui ; elle fut enlevée pour être menée dans la maison de Pharaon.
"16. – Lequel fit du bien à Abraham à cause d’elle, de sorte qu’il en eut des brebis, des bœufs, des ânes, des serviteurs, des servantes, des ânesses et des chameaux" (Genèse, Chap. XII, versets 13-16.).
Le saint patriarche trouva si agréable cette méthode d’acquérir des ânes et des esclaves des deux sexes, qu’il récidiva ; lorsqu’il alla habiter Guerar, situé entre Kades et Sur, il dit de "Sarah, sa femme, c’est ma sœur ; et Abimelec, roi de Guerar, envoya et prit Sarah".
"Abimelec, prit des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes et les donna à Abrahamet lui rendit Sarah, sa femme. »
"Et il dit à Sarah : Voici, j’ai donné à ton frère mille pièces d’argent" (Genèse, Chap. XX, versets 2, 14 et 16.).
Lafargue, Le matérialisme économique de Marx