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Lubrizol-Rouen : les questions des victimes auxquelles le gouvernement refuse de répondre

4 octobre 2019, 04:48, par contaminés ?

Raymond Cointe, était à son tour invité, mercredi 2 octobre, à s’exprimer sur les nouveaux résultats d’analyse, en l’occurrence les dioxines, des polluants particulièrement toxiques.

« Ce qu’on peut dire de ces résultats, c’est qu’il est possible que l’incendie ait conduit à l’émission de dioxines. Beaucoup d’incendies conduisent à l’émission de dioxines », a indiqué le patron de l’Ineris...

Au fait rappelons qu’à Seveso, c’était la dioxine qui avait frappé !!!

La catastrophe de Seveso est une catastrophe écologique et sanitaire qui s’est produite en juillet 1976, dans le nord de l’Italie. Un nuage d’herbicide contenant des produits toxiques s’échappe d’une usine chimique, et contamine les alentours, provoquant à la fois des hospitalisations pour les enfants des communes voisines, dont celle de Seveso, et la mort de plusieurs dizaines de milliers d’animaux d’élevage.

Le 10 juillet 1976, un nuage d’herbicide, contenant de la soude caustique et de la dioxine, s’échappe durant vingt minutes d’un réacteur de l’usine chimique ICMESA, située dans la commune de Meda, et se répand sur la plaine lombarde en Italie. Quatre communes, dont Seveso, sont touchées.

Le groupe Hoffmann-Laroche, dont fait partie la société suisse propriétaire d’ICMESA, Givaudan, ne communique l’émission de TCDD aux autorités que le 19 juillet, alors qu’il a identifié cet agent dès le 14. Jusqu’au 23 juillet, la population continue à vivre dans un milieu contaminé.

C’est seulement au bout de quatre jours, quand apparaissent les premiers cas de chloracné, qu’ils identifient l’agent responsable, le 2,3,7,8-TCDD, produit plus connu sous le nom de dioxine de Seveso.

À l’époque, la connaissance de la toxicité de la dioxine est limitée par l’absence quasi complète de données scientifiques.

En août 1982, les déchets chimiques contenant de la dioxine sont enlevés du réacteur en vue du démantèlement des installations, et transférés dans 41 fûts pour être envoyés par route à l’usine Ciba de Bâle afin d’être incinérés.

Leur trace se perd après le passage de la frontière à Vintimille et ils disparaissent quelque part en France. On les découvre en mai 1983 à Anguilcourt-le-Sart (Aisne) dans un abattoir désaffecté, où ils avaient été transportés illégalement. Ils sont finalement incinérés chez Ciba en novembre 1985.

Plusieurs biologistes ont émis des doutes sur la destruction effective des 41 fûts. Des différences de tonnage et de diamètre des contenants ont été constatées entre les fûts partis d’Italie, et ceux détruits en Suisse. L’hypothèse retenue par ces biologistes est que les fûts détruits ne contenaient que des déchets non contaminés, et que les déchets toxiques auraient été convoyés en Allemagne de l’Est ou en Somalie.

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