En Afghanistan, la présence militaire française a coûté 493 millions d’euros en 2012, soit 1,4 million d’euros par jour. Une facture qui s’explique par l’éloignement et le fait que la France ne disposait pas de bases dans la région. A la différence, une grande partie des militaires engagés au Mali étaient déjà positionnés dans des bases en Afrique, au Tchad dans le cadre de l’opération Epervier, en République centrafricaine et en Côte d’Ivoire. Leur présence hors de France n’entraîne pas de dépenses supplémentaires par rapport au budget d’origine de la Défense.
En Libye, l’opération Harmattan avait nécessité 368,5 millions d’euros en 2011, soit 1,7 million d’euros par jour. Rappelons que cette intervention avait impliqué l’envoi d’un groupe aéronaval de Toulon au large des côtes libyennes durant sept mois. A titre de comparaison, 4 000 hommes étaient impliqués ainsi que 31 avions en tout.
Pour se faire une idée du prix total de la guerre, il faut prendre en compte le coût d’un soldat en opération qui gagne 50% de plus en mission, sachant qu’un militaire français est payé au SMIC. Le coût de fonctionnement du matériel : on sait, par exemple, que l’heure de vol d’un Rafale était estimée à 26 800 euros en 2010, selon le rapport budgétaire du député PS Jean Launay d’octobre 2012. Le coût horaire d’un Mirage 2 000 à 11 700 euros. Celui d’un hélicoptère Tigre à 25 100 euros, contre 2 600 euros seulement pour un Gazelle. A quoi il faut ajouter le coût des munitions et celui de la logistique. Déployer tout ce matériel coûte cher, d’autant que le Mali est un pays enclavé et que la France ne dispose pas d’avion gros porteur. Mais ses partenaires ont fait savoir qu’ils allaient lui prêter des avions C-17 pour transporter le matériel sur le théâtre des opérations. De quoi permettre quelques économies.
En Afghanistan, la présence militaire française a coûté 493 millions d’euros en 2012, soit 1,4 million d’euros par jour. Une facture qui s’explique par l’éloignement et le fait que la France ne disposait pas de bases dans la région. A la différence, une grande partie des militaires engagés au Mali étaient déjà positionnés dans des bases en Afrique, au Tchad dans le cadre de l’opération Epervier, en République centrafricaine et en Côte d’Ivoire. Leur présence hors de France n’entraîne pas de dépenses supplémentaires par rapport au budget d’origine de la Défense.
En Libye, l’opération Harmattan avait nécessité 368,5 millions d’euros en 2011, soit 1,7 million d’euros par jour. Rappelons que cette intervention avait impliqué l’envoi d’un groupe aéronaval de Toulon au large des côtes libyennes durant sept mois. A titre de comparaison, 4 000 hommes étaient impliqués ainsi que 31 avions en tout.
Pour se faire une idée du prix total de la guerre, il faut prendre en compte le coût d’un soldat en opération qui gagne 50% de plus en mission, sachant qu’un militaire français est payé au SMIC. Le coût de fonctionnement du matériel : on sait, par exemple, que l’heure de vol d’un Rafale était estimée à 26 800 euros en 2010, selon le rapport budgétaire du député PS Jean Launay d’octobre 2012. Le coût horaire d’un Mirage 2 000 à 11 700 euros. Celui d’un hélicoptère Tigre à 25 100 euros, contre 2 600 euros seulement pour un Gazelle. A quoi il faut ajouter le coût des munitions et celui de la logistique. Déployer tout ce matériel coûte cher, d’autant que le Mali est un pays enclavé et que la France ne dispose pas d’avion gros porteur. Mais ses partenaires ont fait savoir qu’ils allaient lui prêter des avions C-17 pour transporter le matériel sur le théâtre des opérations. De quoi permettre quelques économies.