« C’est un béret rouge (militaire de la garde présidentielle, Ndlr) qui a tiré sur le petit Ibrahima Sory qui était élève au collège de Gbessia. Il n’était pas en train de manifester, ça s’est passé dans le quartier. Quand il a pointé son arme, le petit a levé les mains, en disant il ne faut pas me tuer. C’est le même béret-rouge qui a tué la femme enceinte. Le gouvernement aurait pu éviter ces cas de mort », a regretté Ousmane Fofana qui envisage de porter plainte au niveau de la justice.Dépassé, le frère de Moussa Doumbouyah a déploré une grande perte d’un élève âgé de 20 ans. Selon Mamadou Doumbouyah, il a été tué par balle par « un gendarme » à son domicile à Hamdallaye.
« Mon frère a été assassiné. Parce qu’en terme de maintien d’ordre ce n’est pas prendre des fusils et tirer sur des innocents », a fustigé Mamadou Doumbouyah. Il a exprimé son désarroi sur le calvaire rencontré à la morgue D’Ignace Deen.
Au total, cinq morts et plusieurs blessés ont été enregistrés au cours d’une manifestation dans la capitale guinéenne, suite à la fermeture des salles de classe.
« C’est un béret rouge (militaire de la garde présidentielle, Ndlr) qui a tiré sur le petit Ibrahima Sory qui était élève au collège de Gbessia. Il n’était pas en train de manifester, ça s’est passé dans le quartier. Quand il a pointé son arme, le petit a levé les mains, en disant il ne faut pas me tuer. C’est le même béret-rouge qui a tué la femme enceinte. Le gouvernement aurait pu éviter ces cas de mort », a regretté Ousmane Fofana qui envisage de porter plainte au niveau de la justice.Dépassé, le frère de Moussa Doumbouyah a déploré une grande perte d’un élève âgé de 20 ans. Selon Mamadou Doumbouyah, il a été tué par balle par « un gendarme » à son domicile à Hamdallaye.
« Mon frère a été assassiné. Parce qu’en terme de maintien d’ordre ce n’est pas prendre des fusils et tirer sur des innocents », a fustigé Mamadou Doumbouyah. Il a exprimé son désarroi sur le calvaire rencontré à la morgue D’Ignace Deen.
Au total, cinq morts et plusieurs blessés ont été enregistrés au cours d’une manifestation dans la capitale guinéenne, suite à la fermeture des salles de classe.