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Ils prônent une dictature militaire en France ?!!!

20 juillet 2017, 10:04

Quel héros !!!

Il a participé à l’opération Licorne en Côte d’Ivoire, ce grand crime contre le peuple ivoirien...

Un seul exemple !!!

Un meurtre de sang-froid. Selon nos informations, le « coupeur de route », blessé et « appréhendé » le 13 mai par les militaires français en Côte-d’Ivoire, a été tué par les soldats au cours de son transfert vers l’hôpital de Man. De son côté, l’hebdomadaire Le Point précise que Firmin Mahé a été « étouffé, sans doute dans un sac en plastique, à mains nues ».

Cette affaire, révélée le 17 octobre par le ministère de la Défense, fait l’objet d’une enquête interne à l’armée et d’une information judiciaire contre X pour « homicide volontaire ». A titre conservatoire, trois militaires ont été suspendus, dont le général Henri Poncet, patron de l’opération Licorne au moment des faits.

Des faits qu’il est désormais possible de reconstituer, au moins partiellement. Selon des sources militaires françaises, Firmin Mahé, 30 ans, habitant du village de Dah (centre-ouest de la Côte-d’Ivoire), était à la tête d’une bande de « coupeurs de route », des bandits qui rackettent les populations locales. En avril, il était soupçonné de « 5 morts, 9 blessés et 4 viols ». Arrêté une première fois par les militaires de l’opération Licorne, remis à la justice ivoirienne, il avait été libéré peu après.

Blessé. Le 13 mai, sa route croise à nouveau celle des Français ­ en l’occurrence un peloton du 4e régiment de chasseurs ­ dans des circonstances peu claires. Mahé est blessé d’une balle à la jambe, mais parvient à s’enfuir. Il est retrouvé peu après, « appréhendé » et transféré au poste de secours militaire de Bangolo où il reçoit les premiers soins. Son état nécessite une hospitalisation et il est alors convoyé vers le CHU de Man, la capitale régionale. Il n’y arrivera pas vivant.

Le communiqué de Licorne affirmait, le 17 mai, que, « blessé très grièvement », Mahé était « décédé des suites de ses blessures pendant son transfert ». Il n’en est rien. Trois soldats français, dont l’adjudant-chef déjà suspendu, l’auraient « achevé » avant de remettre son corps au CHU de Man, où il ne semble pas qu’une autopsie ait été pratiquée. Le sort exact du cadavre reste incertain.

En Côte-d’Ivoire, la hiérarchie militaire française a sciemment couvert cet assassinat, alors que, selon toute vraisemblance, elle était informée de la réalité des faits. La ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, dénonce aujourd’hui le « camouflage » dont cette affaire « très grave » a fait l’objet. Et qui justifie la sanction touchant l’un des grands commandeurs de l’armée de terre. Avant d’être en charge de l’opération Licorne, le général Poncet a dirigé le commandement des opérations spéciales (COS) et la 11e brigade parachutiste. Depuis son retour de Côte-d’Ivoire, en juin, il commandait la « région terre sud-ouest » et avait été décoré par le président de la République le 13 juillet.

L’enquête de commandement, interne à l’armée, a été confiée à deux officiers généraux, auxquels un complément d’enquête a été demandé lundi par le chef d’état-major. Le document pourrait être finalisé la semaine prochaine et la ministre de la Défense s’est engagée mardi à le rendre public... sans toutefois exclure qu’il soit un peu expurgé auparavant.

Question d’honneur. L’affaire n’a été portée à la connaissance de la haute hiérarchie militaire que tardivement, le 11 octobre. Informé par des officiers, un général rend alors compte au chef d’état-major de l’armée de terre. « C’est une question d’honneur militaire », dit-il. Dès le lendemain, le procureur auprès du Tribunal aux armées de Paris est prévenu. Et le 17 octobre, trois militaires sont suspendus à titre conservatoire. D’autres sanctions pourraient être rapidement prises, notamment contre un général actuellement en poste à l’étranger. Sur le plan judiciaire, l’enquête a été confiée à la police. Pas d’illusion pour que la justice française épingle vraiment l’armée française !!!

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