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Les gouvernants capitalistes sont incapables de défendre notre santé, faisons-le nous-mêmes !!

jeudi 29 octobre 2020

Les gouvernants capitalistes sont incapables de défendre notre santé, faisons-le nous-mêmes !!

Les prétendues « mesures sanitaires sévères » du président français, au-delà de l’opération médiatique de Macron pour augmenter son audience télévisuelle, c’est seulement des mesures en faveur des capitalistes : rien ne doit arrêter l’exploitation dans les usines, dans les entreprises, dans les chantiers du bâtiment, dans les entreprises publiques aussi, les salariés qui le souhaitent n’ont pas droit au télétravail, ce sont les patrons qui ont le droit de les y mettre, si cela les arrange, les écoles et les crèches ne sont pas ouvertes parce qu’elles sont sures mais parce que l’on doit pouvoir envoyer de manière sure les exploités aux mains de leurs exploiteurs. A preuve : les universités, elles, sont fermées. Il est ouvertement reconnu que le but est l défense des capitalistes, pas celle de la santé des enfants et de leurs parents !

Couvre-feu, fermeture des restaurants, bars, salles de sport, ou éventuellement des parcs, ne sont nullement des mesures sanitaires.

En même temps, les transports publics diminuent leur offre dès que la fréquentation baisse au lieu de faire le contraire : augmenter massivement l’offre de transports pour diminuer les risques.

De mise en place d’un hôpital public d’urgence sanitaire avec des embauches massives, il n’est nullement question, pas plus que d’embauches massives dans les écoles pour diminuer les risques.

Rien ne sera fait tant que le critère numéro un sera l’intérêt des capitalistes. Aucune mesure ne peut être bonne si elle n’est pas décidée par des comités composés de travailleurs, d’usagers, de patients, qui contrôlent tout, les mesures décidées et la manière de les réaliser.

Ce n’est pas seulement Macron qui avance masqué, c’est tout le capitalisme dont la chute est camouflée en catastrophe sanitaire et les gouvernants sacrifient d’autant plus volontiers la classe travailleuse qu’ils la craignent depuis le développement mondial de la révolution sociale. Et celle-ci continue, du Liban au Chili, de la Biélorussie à la Guinée, du Nigéria à l’Irak et aux USA !! La réponse des classes dirigeantes à la révolte du peuple travailleur, c’est covid. Ce n’est pas un danger pour le capitalisme : c’est au contraire la solution contre-révolutionnaire !!!

Faire croire que le covid menace de tuer l’empire capitaliste, c’est comme faire croire que ce sont les barbares qui ont tué l’empire romain, alors que celui-ci s’est effondré, comme aujourd’hui le capitalisme, sous ses propres contradictions économiques et sociales !

Les mesures des gouvernants capitalistes, quelles que soient leurs divergences dans leurs politiques pseudo-sanitaires, celles-ci ne visent qu’à défendre la santé… des capitalistes ! Pour défendre la santé publique et les intérêts des peuples, il faut un gouvernement aux mains des travailleurs organisés dans des comités révolutionnaires !

Messages

  • Les gouvernants ont tout fait pour augmenter les chiffres du covid, notamment en poussant à partir en vacances et en développant la pandémie via les transports en commun (dont ils diminuent le service dès qu’il y a moins de monde), via les dérogations au masque au travail, via les écoles, afin de justifier des mesures strictes qui elles-mêmes sont chargées de servir d’explication à la chute économique qui vient. Mais celle-ci était déjà inévitable bien avant covid !!!

  • Quand le capitalisme n’autorise plus à se distraire mais seulement à mourir de l’exploitation….
    « Un homme qui ne dispose d’aucun loisir, dont la vie tout entière, en dehors des simples interruptions purement physiques pour le sommeil, les repas, etc., est accaparée par son travail pour le capitaliste, est moins qu’une bête de somme. C’est une simple machine à produire de la richesse pour autrui, écrasée physiquement et abrutie intellectuellement. Et pourtant, toute l’histoire de l’industrie moderne montre que le capital, si on n’y met pas obstacle, travaille sans égard ni pitié à abaisser toute la classe ouvrière à ce niveau d’extrême dégradation. »

    Karl Marx, « Salaire, prix et profit », 1865

  • À Toulouse, le personnel de l’hôpital des enfants entre en grève illimitée
    Les agentes de cet établissement du CHU de Toulouse ont décidé d’arrêter de travailler à partir du 11 janvier pour protester contre la mise en danger des patients et un niveau de souffrance au travail jamais atteint auparavant.
    Toulouse (Haute-Garonne).– Avec ses 303 lits et ses 700 soignants, l’hôpital des enfants de Toulouse est une grosse machine… qui craque de toutes parts. Mardi 11 janvier, son personnel lance une grève générale et illimitée alors que l’établissement est saturé depuis septembre. En cause, des enfants qui se retrouvent pour la première fois confronté·es à des épidémies ou à des affections hivernales aussi précoces que virulentes : bronchiolites, gastro-entérites, asthme, laryngites, trachéites, et maintenant la cinquième vague de Covid-19…

    « On est censé avoir une infirmière pour deux enfants, on se retrouve à une pour huit », explique Élodie*, une infirmière diplômée d’État. Parfois, c’est pire : « Cette nuit, au dernier moment, une collègue s’est mise en arrêt maladie. Personne pour la remplacer. On s’est retrouvé avec une infirmière pour 19 enfants », renchérit Annie*, une de ses collègues. « Selon les textes, lorsqu’un enfant arrive à l’accueil de l’hôpital, on est censé le voir dans le quart d’heure. Là, on peut avoir jusqu’à 2 h 30 d’attente », rajoute une troisième, Sarah*. Elle poursuit : « Tous les jours, on vient avec la boule au ventre en se disant qu’on va en perdre un. Quand est-ce que ça va arriver et surtout sur qui ça va tomber ? »

    Un médecin du travail « stupéfié »
    Le 6 décembre, alerté par plusieurs médecins et personnels paramédicaux, Jérôme Sommé, médecin du travail, fait une descente dans l’hôpital des enfants. Le lendemain, il consigne ce qu’il a vu dans un courrier adressé à Anne Ferrer, la directrice générale par intérim. « J’ai été stupéfié par la situation dans laquelle se trouvent actuellement ces professionnels de santé, que ce soit sur le plan de l’ergonomie physique (locaux, matériels), de l’organisation du travail (lits d’aval, ETP médicaux et paramédicaux) et de leur épuisement physique et psychique (allant jusqu’à une souffrance symptomatique verbalisée par certains) », écrit-il dans une lettre que Mediacités a pu consulter.

    Il décrit « un manque de moyens humains », mais aussi un « espace collectif de travail inadapté par rapport au nombre de professionnels », un « manque d’ordinateur, un fauteuil éventré ». Il note également un « manque de lits dans l’hôpital obligeant la prise en charge de patients dans les couloirs, huit lors de ma visite et deux enfants présents plus de 24 heures faute de solution pour un transfert sur les urgences pédiatriques ».

    En guise de préconisations, il demande à la direction générale de diligenter au pas de charge une « visite des locaux et des services au plus vite afin de constater la situation ». En vain. La direction du CHU ne bronche pas.

    Le 15 décembre, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du CHU déclenche une procédure de danger grave et imminent sur l’hôpital des enfants. La quasi-totalité des services est concernée par la dégradation des conditions de travail : absence de personnel de remplacement pour les soins critiques, heures supplémentaires prises sur les jours de repos…

    Des agentes accusées « d’abandon de poste » ou de « désertion »
    Le lendemain, les membres du CHSCT, dans lequel siègent entre autres les représentants du personnel et ceux de la direction, se réunissent pour enquêter sur le sujet. Ils demandent aux soignantes de venir témoigner devant eux. Rapidement, la réunion s’interrompt, car les infirmières sont empêchées de venir.

    D’après elles, des cadres de santé les auraient menacées d’enclencher contre elles des procédures pour « désertion » ou « abandon de poste » si jamais elles se rendaient à cette entrevue. Sollicitée par Mediacités, la direction du CHU de Toulouse n’a pas voulu donner suite....
    Confrontée aux propositions des membres du CHSCT, notamment en termes de recrutements immédiats, Muriel Legendre, la présidente du CHSCT, a pour l’heure refusé de donner suite. En réaction, l’inspection du travail a été saisie. Une plainte va également être envoyée au procureur de la République de Toulouse pour « mise en danger et pour manquement de la direction générale du CHU de Toulouse dans l’organisation de la continuité des soins et dans l’obligation générale de sécurité sur la santé des agents à l’hôpital des enfants du CHU de Toulouse ».

    Pour les membres du CHSCT, l’établissement est « hors de contrôle » et « la direction ne prend aucune décision ». Ils viennent également d’écrire au ministère de la santé pour l’alerter de cette situation. Mardi 11 janvier, après un rassemblement à 13 h 30 devant l’hôpital, les soignants rejoindront leurs collègues dans le centre-ville de Toulouse à l’occasion d’une nouvelle mobilisation nationale du secteur de la santé. Une de plus…

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