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Le franquisme puis la mafia s’appuyant sur des religieux ont volé 300.000 bébés en Espagne

vendredi 20 avril 2012

Des milliers d’enfants espagnols ont été retirés à leurs mères républicaines et placés dans des familles proches de la Phalange, le parti du dictateur Franco. Politique à l’origine, cette pratique aurait donné lieu à un négoce mafieux jusqu’en 1990. Le juge Baltásar Garzón a été le premier magistrat à enquêter sur ce dossier, avant d’être démis de ses fonctions par la justice espagnole. Selon lui, le nombre total d’enfants enlevés entre les années 40 et 90 oscillerait entre 136 062 et 152 237. Le trafic de bébés s’appuyait sur des réseaux impliquant des gynécologues, des infirmiers, des sages-femmes, des chauffeurs de taxi, des avocats et des gens d’église : mères supérieures et prêtres. "Leur rôle était essentiel, estime le sociologue González de Tena. Ces religieux à la solde du régime national catholique inspiraient crainte et respect, et offraient aux enlèvements un paravent caritatif."

300 000 C’est le nombre supposé d’adoptions irrégulières et de vols d’enfants commis en Espagne.

1940 Dès cette date, des vols de bébés ont été commis essentiellement parmi les enfants des opposants au franquisme.

1975 Après cette date marquée par la mort
de Franco, la mafia a pris le relais en matière d’enlèvements d’enfants.

120 000 C’est le prix maximum en francs payé par des familles pour acheter un enfant volé. Mais pour 7000 francs, il était déjà souvent possible de se procurer un bébé.

1414 plaintes ont déjà été déposées dans toute l’Espagne.

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