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Coup d’état militaire en Egypte
jeudi 4 juillet 2013
Le président Mohamed Morsi et de hauts responsables des Frères musulmans se sont vus interdire tout déplacement hors d’Egypte alors que l’armée a pris position dans plusieurs endroits stratégiques du Caire à l’expiration de son ultimatum pour sortir de la crise politique qui secoue le pays.
Un conseiller de Mohamed Morsi pour les questions de sécurité a estimé que les militaires étaient en train de mener un coup d’Etat.
L’armée qui a longtemps joué un rôle très influent dans la politique égyptienne avait donné au pouvoir jusqu’à mercredi 17h00 pour tenter de trouver une solution à la crise politique.
A l’expiration de ce délai, une liste de 40 noms a été remise aux services de sécurité des aéroports dont ceux de Khaïrat al Chater et d’Essam el Erian, membres de la direction de la confrérie.
Le président Morsi se trouvait, lui, dans une caserne de la Garde républicaine sans que l’on sache s’il était détenu ou restait libre de ses mouvements.
Mais selon des témoins, les soldats ont commencé à dresser des barrières et à installer des fils de fer barbelés autour de la caserne.
Des blindés et des véhicules de transport de troupes ont par ailleurs été déployés autour du site où se tient le principal rassemblement des partisans du chef de l’Etat pour les empêcher de marcher sur le palais présidentiel.
Messages
1. Coup d’état militaire en Egypte, 3 juillet 2013, 22:19
L’armée égyptienne a renversé mercredi soir le président islamiste Mohamed Morsi, le remplaçant par le président du conseil constitutionnel, Adly Mansour, jusqu’à la tenue d’une présidentielle anticipée.
La Constitution est en outre suspendue, a annoncé le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, dans une allocution télévisée.
Cette annonce a déclenché une explosion de joie des opposants de Morsi qui manifestaient en masse à travers le pays. Des voitures défilaient en klaxonnant à travers la capitale, tandis que la foule massée sur l’emblématique place Tahrir a exhulté au moment du discours télévisé.
"Un comité chargé d’examiner les propositions d’amendements constitutionnels sera formé", a poursuivi le général.