Accueil > 10- SYNDICALISME ET AUTO-ORGANISATION DES TRAVAILLEURS - SYNDICALISM AND (…) > La CGT est le fer de lance de la lutte des classes

La CGT est le fer de lance de la lutte des classes

mercredi 22 janvier 2020

La CGT est le fer de lance de la lutte des classes

En réalité, avec ou sans intersyndicale, la CGT, tout en se prétendant en paroles la plus radicale, s’oppose toujours à la grève générale interprofessionnelle reconductible et ne propose que des journées nationales d’action !!! Elle s’oppose aux assemblées interprofessionnelles. Elle s’oppose à envahir des entreprises pour y étendre la grève. Elle s’oppose aux assemblées générales décisionnelles. Elle s’oppose aux élections de comités de grève, exécutifs de la grève élus et révocables. Elle s’oppose au caractère politique de la lutte : celui d’une remise en cause du pouvoir capitaliste. Elle s’oppose à l’extension de la lutte à toutes les revendications sociales et politiques des plus démunis et des exploités. Elle s’oppose à la grève interprofessionnelle reconductible. Elle s’oppose à donner un caractère insurrectionnel à l’action et un caractère révolutionnaire à la revendication sociale. Elle s’oppose à renoncer aux négociations dans le dos des grévistes. Elle s’oppose à renoncer aux avantages de participer à la gestion de la société capitaliste. Elle s’oppose à renoncer à fonctionner essentiellement sur la base du soutien financier de l’Etat capitaliste et des trusts capitalistes !

Rappelez-vous ! Bernard Thibault, alors secrétaire général de la CGT : “La grève générale ne fait pas partie de la tradition du mouvement ouvrier français.”

Bernard Thibault contre l’auto-organisation : "nous nous sommes interrogés sur les raisons pour lesquelles l’émergence d’un autre outil d’expression revendicative (les coordinations) avait été possible, alors que la C.G.T. estimait que c’était justement son rôle."

Rappelez-vous le meilleur ami de Martinez : Thierry Lepaon (2013-2015), lequel fut l’artisan du rapport d’Etat pour la privatisation de la SNCF avant de devenir secrétaire général de la CGT, poste dont il fut contraint de partir avant d’être généreusement récompensé pour son œuvre par le Premier ministre « socialiste » Manuel Valls (qui le propulsa à la tête de l’« Agence de la langue française ») et récemment recyclé par le président Macron en personne (qui le nomma, en mars dernier, « inspecteur général de la jeunesse et des sports de première classe »).

Martinez, aujourd’hui se prétendant critique de Berger de la CFDT, n’a-t-il pas apporté son soutien à la candidature de Laurent Berger, au poste de président de la CES ?!!!

Portfolio

Messages

  • au final la direction bureaucratique de la CGT n’est même pas le fer qui sert à ferrer les pattes des chevaux...c’est à dire 1 matière molle de la lutte des classes, un tampon entre la classe révolutionnaire et la bourgeoisie.

  • “Il faut savoir terminer une grève…”

    Maurice Thorez

    Secrétaire général du P« C »F, 11 juin 1936

    “La reprise du travail ne saurait tarder…”

    Georges Séguy

    Secrétaire général de la CGT, 27 mai 1968

    “On n’est pas contre tout…On est attaché au dialogue social…”

    Philippe Martinez

    Secrétaire général de la CGT, 9 janvier 2020

  • Un éditorialiste de BFM TV le dit « Les syndicats encadrent et éduquent le peuple, ils savent négocier. Il vaut mieux avoir les organisations syndicales en face que les gilets jaunes".

  • Le nec plus ultra de la CGT pour les retraites, c’est encore une journée d’action, celle d’aujourd’hui !!! Et la CGT clame sur tous les tons que "ce ’n’est pas foutu", qu’"on n’est pas battus" et elle ment : sa stratégie bidon nous a battus !

  • Les syndicats bloquent une lutte sérieuse contre Macron. Ils négocient cette réforme avec lui depuis son élection en 2017 et ils ont appelé à la grève le 5 décembre seulement pour éviter de se faire déborder après plusieurs grèves sauvages à la SNCF. Ils ont isolé la grève illimitée à la SNCF et à la RATP, en bloquant une mobilisation similaire dans les ports, les raffineries et dans l’automobile, tout en avançant une perspective irréaliste de convaincre Macron de renégocier sa réforme.

  • "Excellente idée, on espère juste que les ouvriers communistes ou d’extrême gauche, ne saboteront pas les armes comme ils le firent en 1939 dans les arsenaux après le pacte Ribbentrop-Molotov, et l’entrée des troupes soviétiques en Pologne, ce qui amena l’interdiction du parti communiste par Daladier le 26 septembre 1939." Réaction d’un lecteur du Figaro à l’article de ce journal qui traitait de la déclaration du président français au dernier salon de l’armement, annonçant l’augmentation de plusieurs milliards du budget militaire, qui devrait selon Macaron encourager les industriels du secteur de l’armement à augmenter les cadences de production. Grace à la CGT, et à son mépris...des travailleurs, il y aura de plus en plus de réactions spontanées , de grèves "sauvages" car tout ce qui intéresse actuellement la CGT, ce sont les élections pro, les journées d’inaction et le baratin corporatiste...bref tout sauf l’organisation de notre classe sociale , y compris au quotidien dans la vie des sections , dans les ateliers , la préparation aux attaques patronales, la discussion sur nos liens avec le prolétariat non organisé, en précarité ou au chomage , le mouvement des GJ, les exemples de luttes internationales et révolutionnaires. Non la CGT 2022 nous rabache que les débrayages sont une affaire personnelle, individuelles, " à la carte". Le chef cuisto Moustache met au placard les quelques "ratatouilles" d’extrème gauche et ceux là vont continuer à défendre ce drapeau qui est souillé de collaboration de classes, d’unions sacrées, de trahisons permanentes. Mais c’est que la soupe doit vraiment leur plaire pour continuer à supporter de perdre leur temps en procédure de justice ? Car dans le fond ce n’est pas "notre CGT, ni notre syndicat" nous militons dedans car nous devons défendre partout dans la classe ouvrière nos idées...mais là ou est la bataille d’idée avec les bureaucrates, ou est la lutte pour l’organisation des comités de grève démocratiques et pas des intersyndicales améliorées de la participation de quelques syndiqués et non syndiqués qui ne décideront absolument de rien d’important dans la grève ! La CGT actuelle pousse tous les militants sincèrement du coté des travailleurs et les syndiqués souhaitant un vent nouveau, à faire un choix profond : continuer dans cette impasse de la cogestion capitaliste ou sortir de cette capitulation pour s’organiser librement afin de remettre à l’ordre du jour la seule et unique raison d’exister du syndicat : l’abolition du salariat et pour se faire l’organisation du pouvoir ouvrier à travers des comités d’usine, de grève, de chomeurs, de sans logis, sans papiers, de travailleurs de la terre , de la mer, des bureaux, du BTP, des services publics, du commerce et au bout de tous ceux qui n’ont que leur bras et tête à vendre.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.