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Les misérables, les films et l’oeuvre de Victor Hugo

vendredi 15 février 2013

Messages

  • Jean Valjean existe encore aujourd’hui ?!!!

    Un jeune sans abri de 18 ans, qui s’était introduit dans une maison de Figeac (Lot) pour y voler du riz et des pâtes « par nécessité », a été condamné jeudi à 2 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Cahors, selon France 3 Midi-Pyrénées.

  • Oui, une société qui admet la misère, oui, une religion qui admet l’enfer, oui, une humanité qui admet la guerre, me semblent une société, une religion et une humanité inférieures, et c’est vers la société d’en haut, vers l’humanité d’en haut et vers la religion d’en haut que je tends : société sans roi, humanité sans frontières, religion sans livre. Oui, je combats le prêtre qui vend le mensonge et le juge qui rend l’injustice. Universaliser la propriété (ce qui est le contraire de l’abolir) en supprimant le parasitisme, c’est-à-dire arriver à ce but : tout homme propriétaire et aucun homme maître, voilà pour moi la véritable économie sociale et politique. Le but est éloigné. Est-ce une raison pour n’y pas marcher ? J’abrège et je me résume. Oui, autant qu’il est permis à l’homme de vouloir, je veux détruire la fatalité humaine ; je condamne l’esclavage, je chasse la misère, j’enseigne l’ignorance, je traite la maladie, j’éclaire la nuit, je hais la haine.

    Voilà ce que je suis, et voilà pourquoi j’ai fait Les Misérables.

    Dans ma pensée, Les Misérables ne sont autre chose qu’un livre ayant la fraternité pour base et le progrès pour cime.

    Maintenant jugez-moi.

    Victor Hugo

  • Vous avez raison, monsieur, quand vous me dites que le livre Les Misérables est écrit pour tous les peuples. Je ne sais s’il sera lu par tous, mais je l’ai écrit pour tous. Il s’adresse à l’Angleterre autant qu’à l’Espagne, à l’Italie autant qu’à la France, à l’Allemagne autant qu’à l’Irlande, aux républiques qui ont des esclaves aussi bien qu’aux empires qui ont des serfs. Les problèmes sociaux dépassent les frontières. Les plaies du genre humain, ces larges plaies qui couvrent le globe, ne s’arrêtent point aux lignes bleues ou rouges tracées sur la mappemonde. Partout où l’homme ignore et désespère, partout où la femme se vend pour du pain, partout où l’enfant souffre faute d’un livre qui l’enseigne et d’un foyer qui le réchauffe, le livre les Misérables frappe à la porte et dit : ouvrez-moi, je viens pour vous.

    À l’heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s’appelle l’homme ; il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues.

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