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Ceux qui n’aiment pas les Gilets jaunes : vraies et fausses raisons...

vendredi 28 décembre 2018, par Robert Paris

Ils n’aiment pas les Gilets jaunes parce que ce mouvement menace la stabilité sociale et l’ordre capitalistes

Le mot est lancé, et il l’est par les plus hauts sommets du pouvoir d’Etat : les gilets jaunes ne sont pas un mouvement révolutionnaire mais un mouvement fasciste ! Du coup, tout est permis pour l’étouffer et pour l’écraser, y compris les pires violences policières et militaires puisque c’est pour sauver la démocratie, la république, les libertés. Voilà le gros mensonge que profère un pouvoir qui prétend en même temps entendre et comprendre la révolte !!!

Elle est bien bonne : c’est le pouvoir, qui prétend interdire le droit de manifester par voie de répression ultra violente, qui se comporte de manière antidémocratique, comme on ne l’a pas vu depuis des décennies, qui prétend dénoncer le fascisme ! Et qui sont ces hommes politiques au pouvoir qui se drapent ainsi dans le prétendu antifascisme ? C’est le président qui a affirmé réhabiliter le fasciste Pétain à l’occasion des cérémonies de la première guerre mondiale !!! Et ses ministres qui ne valent pas mieux, les uns se montrant dans des manifestations fascistes, et les autres, comme la ministre de la culture, appartenant à une secte fasciste… Et ces mêmes gouvernants qui accueillent les migrants à coups de matraque et les rejettent à la mort dans les cols enneigés des Alpes, comme le faisait la police de Darlan, de Bousquet, de Laval, de Darnand les milices de Doriot, etc. C’est ces gens-là qui dénoncent les manifestants qui protestent contre les exactions de l’Etat des milliardaires en les traitant de fascistes !!!

C’est eux qui prétendent que la minorité des gilets jaunes impose son mouvement alors qu’avec le pouvoir actuel, l’infime minorité des possesseurs du grand capital s’impose à la très large majorité des gens qui ne vivent que de leur travail ou du moins essaient d’en vivre !!!

Ils sont outrés, le président, les ministres, les députés, les politiciens, les média, et les classes possédantes que les précédents sont payés pour protéger. Indignés par quoi ? Pas par le détournement gigantesque de richesses effectué par le grand capital. Non ! Par la prétention du Travail d’interdire cette vaste escroquerie cautionnée par le pouvoir d’Etat au service des milliardaires !

Indignés par ces Gilets jaunes, ces affreux, ces violents et en plus ces pauvres, qui ne veulent plus que les pauvres soient pauvres et que les riches soient riches, qui ne veulent même pas abandonner le combat, les méchants, alors que le pouvoir des riches a sonné la fin du jeu, a décidé en avoir suffisamment entendu pour que maintenant on cesse la lutte !!!

Les accusations censées écraser les gilets jaunes sous l’opprobre volent bas : « ils ont détruit tout le commerce », « ils ont détourné les flics de leurs tâches de sécurité », « ils ont causé des graves accidents routiers », « ils ont discrédité la France à l’étranger », « ils ont arrêté des sans-papiers », « ils ont manifesté malgré des interdictions », « ils ont cassé la gueule de flics chargés de leur casser la gueule », « ils ont causé la mise au chômage partiel de 40.000 salariés », « ils ont agressé de vieilles juives dans le métro », « ils ont tué le soldat inconnu qui devient très connu du coup », « ils ont cassé le vase de Soissons et la tour Eiffel », « ils ont détruit l’économie française », « ils ont tué les policiers dans les rues en les jetant sous leurs blindés et en leur renvoyant leurs grenades lacrymogènes », « ils ont divisé mortellement le pays… entre riches et pauvres… en devenant pauvres, les salauds… de pauvres !!! », « ils ont menacé de réveiller le président en envahissant l’Elysée que les forces de l’ordre ont défendu, incapables dès lors de lutter contre le terrorisme !!! A croire qu’au moment du Bataclan déjà, c’étaient des gilets jaunes qui avaient occupé les forces de l’ordre, les rendant totalement inefficaces !!! », et on en passe des meilleures dans la genre contes pour enfants attardés ou, pour parler moderne, « fake news ».

En effet, on vous a épargné le pire : les Gilets jaunes seraient manipulés à la fois par les Atatollahs iraniens, l’Etat islamique, l’Arabie saoudite, Ben Laden, Poutine et Trump, sans compter la Corée du nord et le grand derviche tourneur (liste à la Prévert oblige)…

Encore heureux que maintenant il y a une loi contre les fake news…Mais si elle est aussi efficace que les lois sur l’interdiction de la corruption, du pantouflage, du détournement de fonctions publiques en vue d’intérêts privés et autres vols organisés par les classes possédantes et cautionnés par les petits copains au pouvoir…

Est-il permis de rire en entendant ce gouvernement dénoncer la violence… des manifestants !

Est-il permis de rire en l’entendant dénoncer le racisme des gilets jaunes ! Ou encore en l’entendant affirmer que ce sont des racistes puisqu’ils s’en prennent à des sans-papiers, à des migrants, comme si ce gouvernement faisait autre chose ! Ou encore en l’entendant affirmer que ce sont les manifestants qui ont contraint des salariés à être au chômage !

Plaisanteries gouvernementales mises de côté, déclarations suffisantes des (Louis-)Philippe et autres Castagnettes selon lesquelles le mouvement est terminé et les forces de l’ordre frapperont quiconque ne l’a pas compris, il convient de constater que tout cela démontre clairement le contraire, à savoir que le mouvement est loin d’être mort puisqu’on doit encore beaucoup tirer pour le tuer.

Certes, le gouvernement a réalisé un petit mouvement de recul, tenté de lâcher un peu de lest à bon compte, et a eu la prétention d’avoir ouvert un débat avec la population, mais il a immédiatement effacé ces gestes en envoyant sa police et sa gendarmerie détruire les blocages des ronds-points, se chargeant de convaincre que ce recul n’était que momentané et tactique, ce qui a été également compris parce que les mesures sont toutes provisoires : suspension provisoire des taxes, augmentations provisoires de primes d’activité, attitude provisoire d’écoute de la population, etc.

L’attitude soi-disant bienveillante, l’écoute attentive, du pouvoir à l’égard des Gilets jaunes qui ne seraient pas des casseurs, tous les manifestants (gilets jaunes, comme lycéens et étudiants, ainsi qu’ouvriers grévistes) ont constaté qu’elle est pure hypocrisie : ce ne sont pas des casseurs qui ont ramassé des grenades offensives, des lacrymogènes en pleine figure, des coups de matraques, des charges de chevaux, des blindés, non, ce sont de simples manifestants !!!

Les manœuvres, les attaques, le prétendu recul, la répression et les calomnies n’ont donc pas suffi ni à calmer le mouvement, ni à le satisfaire, ni à le démoraliser, ni à le diviser, ni à le casser.

Le pouvoir de l’Etat des milliardaires a pensé qu’il suffisait de laisser trainer des cahiers de doléances dans les mairies, de mettre en place un grand débat national, d’organiser un RIC sauce Philippe, pour pouvoir considérer que, la place étant laissée au débat démocratique, le droit démocratique de manifester et de bloquer devenait équivalent au fait de s’insurger, crime d’Etat en fait. Ce droit à l’insurrection était pourtant prévu par la constitution de la Révolution française, mais il est maintenant transformé en crime d’Etat, le contrevenant s’exposant à une violente répression, à de la prison ferme, étant accusé d’avoir développé, y compris par simple intention, un véritable plan d’insurrection contre l’Etat légal, ce qui coûte extrêmement cher, vu que les consignes sont données, séparation des pouvoirs oblige, aux juges d’être extrêmement sévères (des années de prison pour des simples tags sur l’arc de triomphe).

Ce que l’Etat des classes possédantes reprochent haut et fort au mouvement, c’est d’être inattrapable, insaisissable, non négociable, seulement dirigé par lui-même, inféodé et dirigé par aucun parti, aucun syndicat, aucune association, et, du coup, impossible à canaliser, à calmer, à tromper. Ceux qui ont animé ce mouvement ne viennent de nulle part, ne sont pas des membres de quelque chose, dirigés par quelqu’un et rien n’affole plus les classes dirigeantes et leurs mandants capitalistes. Le mouvement a suffisamment de souplesse pour progresser, aller au fondement des choses, se politiser et c’est un mouvement de masse, même s’il entraîne faiblement les grandes entreprises. Cependant, il est discuté massivement dans toutes les entreprises alors que depuis des années, on n’y discutait plus d’idées, de mouvements, de luttes.

Ce mouvement social, s’appuyant sur les travailleurs les plus exploités, précarisés et misérabilisés, a réussi à rejeter le carcan des fausses négociations, de la fausse collaboration, du réformisme syndical et politique, pour passer à l’action directe auto-organisée.

Ce qui est discuté, c’est non seulement le refus de la violence sociale des possédants contre les non-possédants, mais c’est aussi la mainmise des possédants sur l’appareil d’Etat et sa fausse démocratie bourgeoise.

Si le pouvoir a prétendu minimiser l’ampleur de la vague révolutionnaire en affirmant que quelques miettes allaient la satisfaire, c’est pour la discréditer et rassurer les possédants, mais il sait parfaitement que cela n’a nullement calmé ni affaibli le mouvement. Il se prépare ainsi à s’autoriser des dérapages violents de la répression en affirmant qu’il ne le fait que contre des casseurs et des fascistes !!!

Reculer vraiment, il en est parfaitement incapable d’autant que les classes possédantes interrogent sans cesse : ce serait reculer jusqu’où ?!!!

Ce gouvernement qui avait débuté sur l’affirmation mille fois répétée selon laquelle « on ne reculera jamais dans la réforme », « on ne cèdera pas aux mouvements sociaux », « on accélèrera sans cesse les réformes » et qui a donné à ces fameuses réformes un tour encore plus antisocial ouvert, contre les services publics du Rail et de La Poste, des Aéroports et de l’Energie, de l’Enseignement et de la Recherche, et aussi de la Santé et des Hôpitaux, a, en même temps, cassé les aides sociales et les droits sociaux. Tout cela sans que les appareils bureaucratiques des syndicats n’envisagent jamais d’action d’ensemble.

Eh bien, cette action d’ensemble du monde du travail contre celui du capital, elle est venue sans les syndicats, méfiante vis-à-vis des syndicats et ils ne peuvent absolument plus prendre barre sur le mouvement car aucun syndicat, absolument aucun, n’a participé, ni depuis le début ni jusqu’à maintenant, sauf individuellement, en ce qui concerne ses militants et sa base.

Et il n’est nullement à souhaiter que les appareils syndicaux se servent des travailleurs des grandes entreprises pour prendre barre sur le mouvement, fût-ce en le rejoignant massivement, car ces appareils se sont révélés pour ce qu’ils sont : des machines de guerre contre la lutte des classes, contre l’action directe de masse du prolétariat. On ne reviendra pas en arrière et ces appareils resteront à la niche, puisque c’est la position de valets du capital qui leur va si bien.

Quant aux militants syndicalistes honnêtes, ils ont toute leur place dans cette révolution sociale et elle ne leur a jamais été contestée, du moment qu’ils ne prétendaient pas en empêcher ou en combattre sa volonté d’auto-organisation, de refus de fausse représentation et de négociations bidon.

La meilleure réponse aux accusations du pouvoir consiste à développer le mouvement. La large participation des femmes exploitées montre bien que ce n’est ni un mouvement machiste, ni fasciste. La large démocratie des réunions du mouvement qui commence à s’organiser le démontre aussi pleinement. Ce qui ne plait pas aux possédants, c’est justement que le débat soit lui aussi organisé par les gilets jaunes eux-mêmes et pas par l’Etat.

Eh bien, effectivement, la démocratie dont le mouvement est porteur ne passe par aucune élection bourgeoise, ni européenne, ni nationale, ni professionnelle, ni politique. C’est aux masses révoltées elles-mêmes de mettre en place et d’imposer aux exploiteurs leur propre démocratie. Ainsi, le mouvement d’insurrection en France est en voie de rejoindre et de prolonger un autre mouvement révolutionnaire que ce pays avait connu : la Commune de Paris de 1871 !

Mais cette fois, il n’est pas cantonné dans une ville, ni un pays, il s’étend au monde entier, rejoint par exemple récemment par les révoltes du Liban et du Soudan, après la Belgique ou Israël !!!

Messages

  • Ayant traité les travailleurs de « fainéants » et invité avec mépris les chômeurs à « traverser la rue » trouver un travail, Macron ne garde le pouvoir que retranché derrière les blindés et les tirs de lacrymogènes de la gendarmerie. Un hélicoptère se tient prêt à l’exfiltrer de l’Elysée, où il craint que les manifestants prennent d’assaut sa résidence officielle. Toute sortie, même brève au cinéma ou à la boulangerie, lui est déconseillée, selon Le Monde : « Trop dangereux aujourd’hui ».

    Alors que sa cote de popularité chute encore pour s’établir aux alentours de 20 pour cent, le journal ajoute que « L’Elysée est devenu un huis clos ».

    On voit que si Macron a salué le dictateur collaborationniste Philippe Pétain en novembre, alors que les passants le huaient lors de son « itinérance mémorielle » pour le centenaire de la Première Guerre mondiale, c’est qu’il voyait en Pétain un semblable, un autre chef d’État haï. Quelques jours plus tard, juste avant la première mobilisation des « gilets jaunes », Macron avouait qu’il n’avait « pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants ». Ce mois-ci, il aurait déclaré à ses conseillers qu’il subissait la « haine » de masses de Français.

    La conscience d’être haïe ne changera pas la politique de l’élite capitaliste, sauf en la rendant plus violente. En visant Macron, les « gilets jaunes » ont lancé un conflit avec tout un régime européen et international qui impose le diktat des banques et de l’aristocratie financière aux travailleurs. Le seul moyen de lutter contre ce diktat est une lutte internationaliste et socialiste pour exproprier les banques et transférer le pouvoir à la fois politique et économique aux travailleurs.

    Malgré l’opposition manifeste d’une écrasante majorité des Français, l’aristocratie financière exige de continuer l’austérité et le militarisme. Le gouvernement Macron prévoit des coupes drastiques dans l’assurance-chômage, les retraites et le statut de la fonction publique. « C’est ce pour quoi nous avons été élus, et c’est ce qui doit rester notre boussole », déclare sans ciller le député LRM Pierre-Alexandre Anglade.

    Depuis le Tchad où il allait discuter des guerres néocoloniales de l’OTAN, Macron hier a menacé les manifestants : « Il est évident que les réponses judiciaires les plus sévères seront apportées. C’est maintenant l’ordre qui doit régner, le calme et la concorde. Notre pays a besoin de ça. »

    La « concertation » offerte par Macron pour 2019, tout comme ses premières promesses ce mois-ci pour tenter de mettre fin à la mobilisation, telle l’annulation des taxes sur le carburant et une petite revalorisation temporaire du SMIC, sont sans valeur aucune. Il n’a donné que des miettes, et cela avec une parfaite mauvaise foi, car il compte reprendre ces miettes dès que possible.

  • On est passés vite fait des « sans-dents » et des « fainéants » aux « sans-culottes » !!!

    Ils n’aiment, paraît-il, ces nobliaux de milliardaires !!!

    Ils préféraient qu’on se résigne en silence !!!

    Comme c’est dommage !!!

  • La révolution, Macron l’avait annoncée dans son programme, dès sa campagne électorale, par son livre de propagande qui s’intitulait « Révolution » !!!
    Il l’a voulue, il l’a eue !!!

  • Les adversaires des gilets jaunes font même appel à Marx !!!

    « Marx était violemment hostile à ce type de mouvement, rejetant son économie morale et la volonté de « retour en arrière » comme l’appel au peuple et la philosophie de la misère. Il y voyait le vecteur de la prise de pouvoir de Bonaparte, le principal soutien d’un régime autoritaire et fort et une forme de révolte « primitive », marquant la fin d’un monde tout en faisant obstacle à une nouvelle lutte de classes. »

    Voir ici Libération

  • Ceux qui ne l’aiment pas lui proposent de prétendues perspectives nouvelles...

    Ah ! Si on pouvait noyer le mouvement dans une élection, quelle qu’elle soit !!! C’est ce que proposent les divers politiciens, soit en proposant un référendum organisé par le pouvoir, soit la dissolution de l’assemblée nationale, soit la demande de démission de Macron par le parlement et autres balivernes. Si des élections avaient pu changer notre sort, le mouvement gilets jaunes n’aurait pas eu de raison de naître !!!

  • Les gilets jaunes ont plombé l’économie, tué le père noël, détruit la liberté de la presse, empêché la reprise économique, cassé le climat et le vase de Soissons !!!
    Les accusations pleuvent comme des fake news !!!

    Les gilets jaunes auraient même tué le soldat inconnu et brulé la tour eiffel !!!

    Allez ! Si on ne plait pas à ces gens-là ce n’est surement pas par hasard : notre mouvement met le doigt où ça fait mal, ce que ne faisaient pas les syndicats domestiqués et tous ceux qui pactisent avec !!

  • Il y a ceux qui n’aiment pas les gilets jaunes et il y a ceux que les gilets jaunes n’aiment pas...

    Pas étonnant que les gilets jaunes refusent toute récupération politicienne et syndicale.

    Les syndicats viennent de se déconsidérer par des multiples mouvements sans aucun résultat sauf de nouvelles attaques dont le dernier à la SNCF en refusant de l’unir à La Poste elle-même privatisée ou à l’Hôpital public, l’Enseignement, les aéroports, l’Energie, etc.

    La droite, la gauche ne s’étaient pas moins discrédités que le prétendu centre macronien !!

    On a eu le travailler plus pour gagner moins de Sarkozy !
    On a eu la gauche version Hollande-Valls !!!! En trahissant jour après jour ses promesses électorales, augmentant les impôts plus que ne l’ont fait ses prédécesseurs, faisant des cadeaux sans contrepartie aux patrons, choisissant comme ministre du budget un Jérôme Cahuzac censé traquer les exilés fiscaux, alors qu’il est lui-même l’un d’eux, nommant comme secrétaire d’état un homme qui ne payait pas ses impôts depuis 3 ans, choisissant comme nouveau ministre de la finance Emmanuel Macron, un banquier, avec dans son gouvernement Jean-Marie Le Guen cachant une partie de son patrimoine, un conseiller très spécial qui faisait cirer ses chaussures, et en étalant au grand jour les détails de sa vie privée,

  • Et Macron décore de la légion d’honneur l’écrivain fasciste, homophobe, raciste (voir son livre "Soumission" par exemple) Michel Houellebecq au titre de leur participation au « rayonnement de la France » !!!

  • BFM TV n’aime pas les gilets jaunes et ne s’en est jamais caché et ils aiment Macron et l’ont toujours montré comme ils aiment les milliardaires : BFM-TV refuse de couvrir le mouvement des gilets jaunes ce lundi

  • Il y a aussi les fausses raisons du pouvoir...

    « Je ne cèderai rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes. » qu’il disait !!!

    Fainéants ? Pensait-il à ses hauts fonctionnaires qui gagnent 15.000 euros par mois et plus pour pas grand chose...

    « Trop de français oublient le sens de l’effort. » dit-il. Pensait-il aux banquiers, aux patrons des trusts, aux milliardaires ou aux financiers ?!!

  • Contrairement à la propagande du gouvernement des média et des organisations de gauche ainsi que des syndicats, les gilets jaunes ne sont pas d’abord soutenus par des petits patrons et sont même moins populaires chez les petits patrons que dans la majorité de la population, en particulier parmi les salariés. C’était donc un mensonge et une bonne partie de l’extrême gauche officielle s’y est associée…

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