Accueil > 0 - PREFACE > Obama : du mythe à la réalité
Obama : du mythe à la réalité
vendredi 17 septembre 2010
Il y a un monde entre les aspirations (diverses et contradictoires) qui ont porté l’élection d’Obama à la présidence des USA et les sentiments actuels de ces électeurs. Il y a encore plus un monde entre ces aspirations et la politique qu’Obama va mener maintenant....
Obama n’était ni le représentant d’un mouvement de libération des Noirs américains, ni un militant des droits des Américains lésés par la crise du capitalisme, ni un militant contre les guerres américaines aux quatre coins du monde, ni un ennemi des intérêts des capitalistes responsables de la crise et encore moins un ami des travailleurs et des chômeurs. Cela, probablement, beaucoup d’Américains le savaient mais ils se disaient que ce serait certainement mieux que Bush, qu’il allait immédiatement retirer les troupes d’Irak et d’Afghanistan notamment, qu’il allait redonner leurs droits à ceux qui avaient perdu logement et emploi, ainsi que le droit à la santé.
De tout cela, il n’est nullement question...
Résultat : le courant politique qui remonte est celui de la droite quand ce n’est pas de l’extrême droite. il n’y a jamais eu autant de militant d’extrême droite racistes et fascistes, jamais autant de violence anti-musulmans et les Noirs américains en tôle y sont enfermé comme jamais...
Les intérêts des trusts et des banquiers sont aussi bien défendus par Obama que par Bush.
Les travailleurs français, les travailleurs africains et bien d’autres, qui ont voulu croire au sauveur Obama en sont pour leurs illusions. Il n’y a pas de sauveur ! Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes...
Messages
1. Obama : du mythe à la réalité, 24 septembre 2010, 14:29, par R.P
Preuve que l’économie se porte bien aux USA suite à la politique d’Obama : les rats quittent le navire...
Larry Summers, artisan de sa politique économique et principal conseiller de celle-ci, Peter Orszag, directeur du Budget, Christina Romer, présidente du cercle des conseillers économiques, Rahn Emmanuel, chef de cabinet, Herman Allison, responsable de la stabilité financière et sous-secrétaire d’Etat, etc... démissionnent du gouvernement Obama.
Malgré 787 milliards de dollars de cadeaux aux capitalistes, l’économie ne décolle pas et le chômage massif se maintient !
2. Obama : du mythe à la réalité, 2 octobre 2010, 15:02, par Max
La soupe populaire, les sans logis par dizaines de millions, ce n’est pas dans les années Trente en Allemagne ou aux USA, c’est maintenant aux USA, en Algérie, au Mozambique ou en Espagne.
Voir le reportage à Atlanta aux USA en cliquant ici
Tout ceux parmi nous travailleurs qui pensons que cela va s’arranger, que c’est un mauvais moment à passer ou même qu’ils vont passer à travers les conséquences les plus dramatiques de cette crise, font un calcul qui rerelève de la prière mais qui n’a rien à voir avec la réalité et l’analyse profonde de cette crise.
Il y a une volonté de la gauche et extrème gauche politique et syndicale de relativiser l’existence même de la crise.
Elle n’aurait simplement d’après cette théorie, aucun effet à long terme cacar elle ne serait que la créature fabriquée par les milieux financiers.
Donc il suffirait de proner et de forcer les Etats à mettre en place la régulation de l’économie et donc la taxation des profits, pour sortir de cette crise.
Et comme preuve de la "non réalité" de cette crise, les militants et responsables syndicaux de dire aux travailleurs dans les entreprises et dans la rue, que les riches ne l’ont jamais autant été...
Comme si Enron, General Motors, l’Irlande, Dubai, des centaines de banques et de multinationales n’étaient pas au sommet de leur réussite fiancière juste avant de s’écrouler.
Le propre des crises est belle et bien de favoriser la concentration du capital, mais son fonctionnement normal est aussi de détruire siffisamment de moyens de productions pour remettre le compteur de la rentabilité des capitaux investis sur une trajectoire ascendante.
Ce n’est pas seulement un peu de chomage qui a suffit à faire redémarrer la machine à profit dans les années trentes.
C’est le fascisme et l’écrasement des révolutions(Espagne) et des peuples dans la guerre générale.
Les organisations ouvrières justifient leurs existences elles même dans l’encadrement des classes ouvrières pour le compte de la sauvegarde des patrons, de l’Etat et donc du système capitaliste dans son ensemble.
Il est temps de comprendre pour les exploités les enjeux de cette crise et de s’organiser indépendamment de ces "sauveurs" qui sont les vrais geoliers de ce système économique de la même façon que des juifs servaient de flics pour garder de l’intérieur les gehttos et les camps de concentrations.