Accueil > ... > Forum 16730

Aux origines du génocide rwandais : la révolte sociale (sans aucun caractère ethnique) de janvier 1990 et janvier 1992

17 avril 2014, 12:38

Balladur, génocidaire, persiste et signe...

Sur Europe 1, Balladur a regretté qu’il ait été envisagé d’envoyer un ministre à Kigali pour les commémorations du massacre, car "les incidents qui se produisent étaient prévisibles compte tenu de ce qu’est (le président rwandais) M. Kagame et sa pratique constante". "Il cherche sans cesse à mettre en cause la France alors que lui-même n’a pas réussi, au bout de vingt ans, à rassembler le peuple rwandais", a poursuivi le responsable UMP. Selon lui, "la France n’est en rien complice du génocide, au contraire elle est de tous les pays du monde le seul qui ait pris l’initiative d’organiser une opération humanitaire pour éviter un massacre généralisé". Dire que la France a participé est "un mensonge, un mensonge intéressé", a-t-il insisté.

"Le gouvernement que je dirigeais a, dès qu’il a été installé, mis fin à toute livraison d’armes au Rwanda et retiré les troupes françaises", a poursuivi celui qui fut de 1993 à 1995 premier ministre de cohabitation sous François Mitterrand. "Il fallait surtout que la France ne soit pas prise en tenaille dans une guerre civile qui se développait et qu’on ne pouvait pas arrêter", a-t-il encore fait valoir. Edouard Balladur a rendu "hommage à l’armée française et à son rôle" et relevé qu’au moment du génocide il avait "demandé qu’ils n’interviennent pas au centre du Rwanda. Je ne voulais pas que l’armée française soit prise en tenailles dans une guerre civile".

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.