Quand le nouveau secrétaire général de la CGT est en train de préparer avec la bourgeoisie la manière de faire passer en douce la privatisation de la SNCF
17 juillet 2014, 14:58, par Robert Paris
Cher camarade,
tu affirmes à juste titre :
« Pour que les travailleurs brisent leurs illusions et en viennent à en tirer des conclusions, ça me semble difficile de le faire uniquement en leur disant "la vérité". »
Parfaitement raisonné. Inversement, un militant ou un groupe, un parti ou un syndicat qui la cache sciemment semble mal parti...
Un militant révolutionnaire va, au travers de son activité militante, développer des objectifs reprenables par les travailleurs et pas par les appareils vendus à la bourgeoisie, permettre ainsi à quelques personnes mais aussi au plus grand nombre de mesurer la valeur des directions syndicales ou politiques au cours de l’action, celle des travailleurs comme celle des appareils syndicaux, des patrons ou du gouvernement.
En proposant aux travailleurs des objectifs qui peuvent leur sembler juste mais se heurtent aux barrières, on permet à tous de mesurer où sont ces barrières et qui les dresse.
Ensuite, tout dépend si l’énergie est suffisante pour dépasser réellement ces barrière et construire des organes d’auto-organisation.
Comme le disait mon camarade Pierre Bois, tout comité de grève est un embryon de soviet...
Cher camarade,
tu affirmes à juste titre :
« Pour que les travailleurs brisent leurs illusions et en viennent à en tirer des conclusions, ça me semble difficile de le faire uniquement en leur disant "la vérité". »
Parfaitement raisonné. Inversement, un militant ou un groupe, un parti ou un syndicat qui la cache sciemment semble mal parti...
Un militant révolutionnaire va, au travers de son activité militante, développer des objectifs reprenables par les travailleurs et pas par les appareils vendus à la bourgeoisie, permettre ainsi à quelques personnes mais aussi au plus grand nombre de mesurer la valeur des directions syndicales ou politiques au cours de l’action, celle des travailleurs comme celle des appareils syndicaux, des patrons ou du gouvernement.
En proposant aux travailleurs des objectifs qui peuvent leur sembler juste mais se heurtent aux barrières, on permet à tous de mesurer où sont ces barrières et qui les dresse.
Ensuite, tout dépend si l’énergie est suffisante pour dépasser réellement ces barrière et construire des organes d’auto-organisation.
Comme le disait mon camarade Pierre Bois, tout comité de grève est un embryon de soviet...