Japon : Tremblement de terre, pluie et neige du 23 janvier 2012
Il n’y a pas de journée sans tremblement de terre au Japon. Celui du 23 janvier 2012 a été particulièrement ressenti, avec une magnitude de 5,1 / 5.3.
Quasi simultanément, à 40 km au nord-est de Tokyo, le KEK de Tsukuba a enregistré une montée rapide de la radioactivité mesurée dans l’air. D’habitude, le capteur mesure une radioactivité moyenne de 0,09 µSv/h. En moins de 3 heures, le taux a doublé puisqu’il est passé à 0,18 µSv/h vers 22h30. Vous remarquerez que le graphique général atténue ce pic puisqu’il réduit 0,18 à 0,15.
Or, il est impossible d’attribuer cette augmentation simultanée à un effet du tremblement de terre à Fukushima qui se trouve à 200 km au nord.
De la même manière le site http://guregoro.sakura.ne.jp/radioactivity/ a indiqué une augmentation de la radioactivité à partir de 15 heures pour Tokyo, c’est-à-dire à partir du moment où il a commencé à pleuvoir. Le phénomène est observable durant une dizaine d’heures.
D’où venait cette radioactivité ?
De quelle nature était-elle ?
Venait-elle d’un relâchement de Fukushima Daiichi il y a quelques jours, porté par le vent ?
D’une incinération de déchets radioactifs ?
D’habitude, c’est le mauvais temps qui explique ce genre de pics de radioactivité, la pluie apportant son lot de radionucléides. Et d’après ce relevé, il pleuvait-neigeait à ce moment là sur la région de Tokyo.
Il est probable ainsi qu’il s’agisse d’une coïncidence, c’est-à-dire d’un épisode pluvio-neigeux se produisant au même moment que le tremblement de terre.
Cette nouvelle pluie radioactive semble montrer que la pollution de la centrale de Fukushima n’a pas de répit. Selon l’aveu même de l’opérateur, elle aurait été en augmentation en janvier.
Japon : Tremblement de terre, pluie et neige du 23 janvier 2012
Il n’y a pas de journée sans tremblement de terre au Japon. Celui du 23 janvier 2012 a été particulièrement ressenti, avec une magnitude de 5,1 / 5.3.
Quasi simultanément, à 40 km au nord-est de Tokyo, le KEK de Tsukuba a enregistré une montée rapide de la radioactivité mesurée dans l’air. D’habitude, le capteur mesure une radioactivité moyenne de 0,09 µSv/h. En moins de 3 heures, le taux a doublé puisqu’il est passé à 0,18 µSv/h vers 22h30. Vous remarquerez que le graphique général atténue ce pic puisqu’il réduit 0,18 à 0,15.
Or, il est impossible d’attribuer cette augmentation simultanée à un effet du tremblement de terre à Fukushima qui se trouve à 200 km au nord.
De la même manière le site http://guregoro.sakura.ne.jp/radioactivity/ a indiqué une augmentation de la radioactivité à partir de 15 heures pour Tokyo, c’est-à-dire à partir du moment où il a commencé à pleuvoir. Le phénomène est observable durant une dizaine d’heures.
D’où venait cette radioactivité ?
De quelle nature était-elle ?
Venait-elle d’un relâchement de Fukushima Daiichi il y a quelques jours, porté par le vent ?
D’une incinération de déchets radioactifs ?
D’habitude, c’est le mauvais temps qui explique ce genre de pics de radioactivité, la pluie apportant son lot de radionucléides. Et d’après ce relevé, il pleuvait-neigeait à ce moment là sur la région de Tokyo.
Il est probable ainsi qu’il s’agisse d’une coïncidence, c’est-à-dire d’un épisode pluvio-neigeux se produisant au même moment que le tremblement de terre.
Tokyo sous la neige le 23 janvier 2012
Cette nouvelle pluie radioactive semble montrer que la pollution de la centrale de Fukushima n’a pas de répit. Selon l’aveu même de l’opérateur, elle aurait été en augmentation en janvier.