Le matriarcat, ses causes et sa fin sous les coups de la guerre sociale
27 février 2014, 17:52
Il semble que les sociétés pastorales de nomades d’Eurasie dans lesquelles le patriarcat semble s’être formé aient été précédemment des sociétés matriarcales ; c’est du moins ce qu’il ressort des fouilles menées entre 1992 et 1995 par Jeannine Davis-Kimball, directrice du Centre de Recherches de la Civilisation Nomade Eurasiatique à l’université de Berkeley en Californie, où ce sont en fait davantage des squelettes féminins qui ont été retrouvés dans les Kourganes. Celle-ci a pu noter que dans tous les musées d’Eurasie qu’elle a systématiquement visités pour en connaître les artéfacts conservés, se retrouvent les traces de prêtresses, femmes-chamanes, et curieusement, à partir de -4000 environ, guerrières, ce qui n’a pas manqué d’être mis en relation avec le mythe des Amazones. La thèse de J.Davis-Kimball a été appuyée par Sarah Nelson, anthropologue de l’université de Denver.
Il semble que les sociétés pastorales de nomades d’Eurasie dans lesquelles le patriarcat semble s’être formé aient été précédemment des sociétés matriarcales ; c’est du moins ce qu’il ressort des fouilles menées entre 1992 et 1995 par Jeannine Davis-Kimball, directrice du Centre de Recherches de la Civilisation Nomade Eurasiatique à l’université de Berkeley en Californie, où ce sont en fait davantage des squelettes féminins qui ont été retrouvés dans les Kourganes. Celle-ci a pu noter que dans tous les musées d’Eurasie qu’elle a systématiquement visités pour en connaître les artéfacts conservés, se retrouvent les traces de prêtresses, femmes-chamanes, et curieusement, à partir de -4000 environ, guerrières, ce qui n’a pas manqué d’être mis en relation avec le mythe des Amazones. La thèse de J.Davis-Kimball a été appuyée par Sarah Nelson, anthropologue de l’université de Denver.