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Que se passe-t-il au Mali ? Rétrospective

7 février 2013, 03:46

La France se classe en 2010 comme 4ème fournisseur du Mali (280,4 M € selon les douanes françaises) derrière le Sénégal, la Côte d’ivoire et la Chine ; elle s’était hissée au second rang lors de la crise ivoirienne de 2002 ; l’intensification des importations en provenance de la Chine depuis 2006 (bien que minorée dans les statistiques maliennes) la met vraisemblablement au 4ème rang, avec une part de marché de l’ordre de 13%.

Les exportations du Mali vers la France (concentrées sur l’or, le coton et le cheptel bovin) ne dépassent pas 10 M€/an en moyenne depuis 5 ans, et étaient en baisse en 2010 (5,8M €).

Les investissements directs étrangers au Mali sont récents (début des années 2000) et liés à l’activité minière (exploitation de gisements aurifères, prospection d’hydrocarbures et de ressources minières). Selon la CNUCED, le stock entrant d’IDE est passé de 210 M USD en 2001 (flux de 122 M USD) à 1093 M USD fin 2008 (flux de 127 M USD). En tenant compte des transferts et rapatriements vers l’étranger, le solde net d’IDE s’élevait à 1039 M USD fin 2008. Aujourd’hui, la France n’est plus le premier investisseur étranger au Mali, sous l’effet de la montée des investissements de l’Afrique du Sud (mines et agroalimentaire), du Maroc (banques et télécom) et de la Libye (hôtellerie et un projet agricole dans le nord de la zone Office du Niger).

Selon la Banque de France, les flux cumulés au départ de France de 1999 à 2008 dégagent un solde négatif de 22 M€ (-129 M€ pour l’année 2000). Les IDE français vers le Mali s’élèvent en 2008 à 4 M€, contre 5 M€ en 2007 et 9 M€ en 2006. Notre stock d’IDE au Mali atteint fin 2008 60 M€ (111ème rang).

En 2010, on recense près de 50 filiales et sociétés à capitaux français (participations minoritaires incluses). On dénombre par ailleurs près d’une soixantaine d’investissements privés réalisés par des ressortissants français ou binationaux installés au Mali, dans l’hôtellerie, la restauration, le bâtiment, les services. Employant un effectif global de l’ordre de 2000 salariés, les filiales françaises sont très majoritairement basées à Bamako. La répartition de leur activité reflète la structure et le potentiel du marché malien puisque ces entreprises opèrent à 65% dans les services, 15% dans l’industrie et 20% dans le commerce. En outre, elles sont dans une proportion de 60% l’émanation de groupes français.

Le texte précédent est celui de la diplomatie française : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/mali/la-france-et-le-mali/

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