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Films contre l’oppression des femmes

jeudi 8 mars 2012, par Robert Paris

Films contre l’oppression des femmes

Kadosh (Israël) de Amos Gitaï

Ouvrières du Bangladesh

Le sel de la terre (USA) de Herbert J. Biberman

La Fille en noir (Grèce) de Michael Cacoyannis

A pas lentes (femme de Lip) du collectif cinéluttes

Norma Rae (USA) de Martin Ritt

Maria Vandamme (France) de Jacques Ertaud

Penn sardines (France) de Marc Rivière

Femmes du Caire (Egypte) de Yousry Nasrallah

Finzan (Mali) de Cheick Oumar Sissoko

Journal d’une meneuse de grève de Clara Lemlich

Nawal Marwan, la femme qui chante (Liban) de Denis Villeneuve

La source des femmes de Radu Mihaileanu

Debout ! Une histoire du mouvement des femmes

Aisheen (chroniques de Gaza) par Nicolas Wadimoff

Les oubliées de Juarez (Mexique) de Gregory Nava

En prison (film palestinien) de Anat Even

Mon trésor (Israël) de Keren Yedaya

Prendre femme (Israël) de Ronit et Shlomi Elkabetz

Avanim (Israël) de de Raphael Nadjari

Le Cercle (Iran) de Jafar Panahi

La tisseuse de Wang Qua’an

Moolaadé (Mali) de Sembène Ousmane

Poupées d’argile (Tunisie) de Nouri Bouzid

Ne dis rien (Espagne) d’Iciar Bollain

L’Examen (Iran) de Nasser Refaie

Wives (Norvège) de Anja Breien

We want sex equality (USA) de Nigel Cole

Et maintenant on va où ? (Liban) de Nadine Labaki

Le festival du film de femmes de Créteil

Le festival du film LGBT gersois

Festival femmes réalisatrices sur deux rives

Le festival de sundance

Femmes du Népal

Le festival de Villeneuve sur Lot

Le festival de Zinegoak

Festival de Gérardmer

Elles Tournent -
Festival de films de femmes de Bruxelles

Festival femmes du monde

Festival international du film de femmes

Festival films femmes Afrique

Messages

  • Fémicide : meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme

    Fémicide ou féminicide, ne cherchez pas ces termes dans votre encyclopédie française, ils n’y figurent pas. Voilà des mots qui mériteraient pourtant d’y avoir une place, car ils évoquent des actes qui ont existé et qui continuent de se produire de nos jours.

    La définition la plus précise du fémicide, vient de Diana Russell, écrivain et activiste sud-africaine qui a beaucoup écrit à ce sujet. D’après elle, le fémicide est le meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme.

    Des centaines de milliers de femmes sont encore victimes chaque année de fémicide, qu’il s’agisse de crimes d’honneur, de violence conjugale ou d’assassinats à une échelle plus conséquente. Nous vous proposons un rapide état des lieux des régions du monde les plus touchées par ces meurtres.

    En Amérique Latine, les cas les plus célèbres

    Depuis 1993, environ mille femmes ont été enlevées, violées, mutilées et tuées à Ciudad Juárez, ville du nord du Mexique, proche de la frontière des Etats-Unis. Leurs corps ont été retrouvés nus dans la rue ou dans le désert. La majorité de ces meurtres reste encore non élucidée et les autorités mexicaines sont incapables de fournir une explication à cette tragédie. Dix-huit suspects ont été mis derrière les barreaux, pourtant, les crimes continuent.

    Cette ville est le bastion d’un des plus importants cartels de la drogue en Amérique Latine, elle détient le record de la criminalité au Mexique. En 2009, une ONG mexicaine l’a qualifiée de ville la plus dangereuse du monde avec 130 meurtres pour 100 000 habitants.

    Dans cette zone de non-droit, les criminels peuvent agir en toute impunité et exercer sans limite leur domination des femmes. Ils les enlèvent et leurs font subir les pires supplices avant de les tuer. Certaines victimes ont enduré des tortures si atroces qu’il fut impossible d’identifier leur cadavre.

    2010 fut l’année d’un triste record pour cette ville, avec 306 femmes assassinées. L’année 2011 commence dans une sinistre continuité. Durant les cinq premiers jours de janvier, cinq femmes ont été violées, torturées et assassinées à Ciudad Juárez.

    On estime qu’environ 5 000 femmes ont été assassinées dans l’état du Guatemala ces dix dernières années. Ces crimes présentent les mêmes caractéristiques que ceux de Ciudad Juárez et leurs responsables jouissent de la même impunité. Des gangs très puissants sévissent au Guatemala et leurs membres sont les principaux suspects de ces crimes.

    Les femmes guatémaltèques vivent dans la crainte d’être la prochaine victime de ces assassins. Une peur accentuée par le manque d’intérêt des forces de l’ordre. Selon Norma Cruz, fondatrice de l’association Sobrevivientes, la justice ne prend pas la peine d’enquêter si une femme assassinée avait un piercing, un tatouage ou portait du vernis à ongle, car elle est alors considérée comme une prostituée et le dossier est classé.

    En dehors des gangs, dans un pays où les violences domestiques sont courantes et faiblement punies, la principale menace de ces femmes peut être leur conjoint.

    Les violences envers les femmes au Guatemala ne sont pas un phénomène nouveau, elles sont gravées dans l’histoire du pays. Durant les trente-six années de guerre civile, les militaires ont torturé, violé et tué celles qu’ils considéraient comme des « fournisseuses de futurs guérilleros ». Quinze ans après la fin de ce conflit, ces pratiques laissent encore des traces.

    Au Canada, crimes sexistes et racistes

    Depuis les années 1980, plus de 600 femmes autochtones ont disparu au Canada, plus particulièrement à l’ouest du pays. Les cadavres de certaines d’entre elles ont été retrouvés, certains portant des traces de viol et autres sévices. La plupart de ces meurtres et disparitions n’ont toujours pas été élucidés.

    Dans un rapport de 2004, Amnesty International soulignait que les jeunes femmes indigènes avaient cinq fois plus de risques que les autres femmes de mourir des suites de violences. Les femmes autochtones représentent 3% de la population canadienne et 10% des victimes de meurtres. Seule la moitié de ces crimes sont résolus, quand le taux de résolution est de 84% au Canada.

    Les agressions envers les Autochtones ne sont pas récentes, pourtant, les autorités canadiennes ont peu agi pour les prévenir. Certains hommes considèrent les femmes indigènes comme des êtres inférieurs et ils considèrent que leur vie vaut peu.

    Le gouvernement du Canada a récemment investi 10 millions de dollars pour tenter de régler ces disparitions et meurtres, mais cette mesure laisse plutôt sceptique. La Vancouver Rape Relief & Women’s Shelter, une association féminine qui s’occupe de femmes battues, estime qu’il vaudrait mieux s’occuper des problèmes d’inégalité entre les hommes et les femmes et entre les Autochtones et le reste de la population canadienne, plutôt que de donner de l’argent à la police.

    En Asie, tuées avant leur naissance

    En Chine, la politique de l’enfant unique en place depuis plus de trente ans a poussé des millions de parents à se débarrasser de leur fille, que ce soit en la supprimant avant ou après sa naissance, ou en l’abandonnant.

    En effet, les familles préfèrent avoir un fils, car c’est lui qui transmettra le nom et le patrimoine de ses parents. De plus, c’est lui qui s’occupera d’eux durant leurs vieux jours. Ainsi, on comprend l’ampleur des infanticides de petites filles depuis la mise en place de la politique de l’enfant unique.

    Conséquence de ces actes, le ratio filles-garçon est fortement déséquilibré. Le ratio naturel à la naissance est de 950 filles pour 1000 garçons. En Chine, il y a 832 filles pour 1000 garçons. Le gouvernement chinois a annoncé que 24 millions d’hommes obligés au célibat dans 10 ans.

    Cette situation est d’autant plus catastrophique pour le genre féminin, qu’elle entraine une augmentation du trafic de femmes, forcées à se prostituer ou à se marier.

    Mais les choses ne sont pas prêtes de changer, récemment les dirigeants chinois ont déclaré que la politique de l’enfant unique resterait inchangée au moins jusqu’en 2015.

    En Inde, depuis 1994, il est interdit de pratiquer des échographies dans le but de connaître le sexe de l’enfant. Cependant, malgré la loi, on estime qu’entre six et dix millions de fœtus féminins ont été victimes d’avortement ces vingt dernières années. En Inde, le ratio à la naissance est de 927 filles pour 1000 garçons. Dans certains villages, ce taux chute à moins de 500 filles pour 1000 garçons.

    Pas de politique de l’enfant unique en Inde, pourtant, les parents préfèrent donner naissance à un fils. La principale raison se trouve dans les traditions, une fille doit nécessairement présenter une dot pour se marier et les parents préfèrent se passer d’un tel « fardeau » financier. Des publicités par le passé vantaient les mérites de l’avortement en affichant : « Dépensez un peu maintenant pour économiser à l’avenir ».

    L’Unicef a souligné dans un rapport que “le déclin alarmant du ratio garçons-filles en Inde aura pour conséquence l’augmentation des mariages précoces chez les petites filles ». Les conséquences des mariages précoces sont les suivantes : sortie précoce du système scolaire, grossesse précoce et risque de mortalité maternelle accrue.

    L’Asie est le seul continent où il y a plus d’hommes que de femmes.

    En RDC, femmes mortes-vivantes

    Souvent, le terme fémicide est employé pour décrire la situation des femmes en République Démocratique du Congo. Les faits constatés en RDC ne correspondent pas exactement à la définition du fémicide puisque les victimes sont laissées en vie, mais peut-on réellement dire qu’une femme reste vivante après avoir subi les pires horreurs ?

    Nous avons déjà abordé le sujet des femmes en RDC où le viol est utilisé comme arme de guerre. Des agressions insoutenables que les milices commettent en public ou sous le regard des enfants. Des hommes qui détruisent le corps de ces femmes en tirant des coups de feu ou en plantant des couteaux dans leur vagin. Des violeurs souvent porteurs du sida ou d’autres maladies qui condamnent leur victime. Les vies de ces femmes sont brisées après de telles agressions.

    Selon un responsable des Nations Unies, les armées utilisent ce procédé car le viol en masse permet de terroriser les populations, de leur faire comprendre que l’armée a pris le pouvoir, sans pour autant exposer les soldats dans des combats qui seraient meurtriers. Il est moins risqué de terroriser les civils du camp adverse que de se battre contre ses soldats. L’autre explication de cette stratégie est que les viols en masse attirent moins l’attention de la communauté internationale que les massacres de civils. Ainsi, on arrive à une guerre qui détruit des femmes et des villages entiers en silence.

    Une liste non exhaustive

    Evidemment, l’état des lieux que nous venons de faire ne traite que des cas les plus conséquents de fémicides, mais il convient de se rappeler que dans tous les pays du monde, des femmes meurent parce qu’elles sont femmes.

    Pourquoi les femmes sont-elles la cible d’autant de violences ? Parce que, pour leurs agresseurs, elles sont inférieures, elles valent moins qu’un homme. Nos sociétés, fondées sur le patriarcat, sont encore plus ou moins imprégnées de ces idées

    Source : http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/femicide-meurtre-d-une-femme-parce-87130

    Des dizaine de milliers de femmes sont violées depuis des années au Congo. On assiste à une barbarie indicible sans que personne n’intervienne.

    "Un véritable fémicide a lieu en ce moment dans la République démocratique du Congo", a déclaré Stephen Lewis, ancien ambassadeur du Canada à l’ONU et envoyé spécial de l’ONU pour le VIH/SIDA en Afrique, lors d’une conférence à l’Université de Montréal, le 9 octobre 2007. On assiste à une barbarie indicible sous l’œil du monde sans que personne n’intervienne. . La violence est si extrême qu’il est impossible de la décrire à la radio, ajoute Aline Gobeil de Radio-Canada. Il n’y a aucun équivalent sur terre, selon Stephen Lewis. Ce qui se passe dans l’est du Congo est la continuation du génocide au Rwanda. Des miliciens hutus ont trouvé refuge au Congo, depuis 1994, attirés par ses richesses, et y perpètrent en toute impunité, à la face de l’opinion mondiale, viols, mutilations, cannibalisme.

    Le 7 octobre 2007, le New York Times publiait un article parlant d’"épidémie de viols au Congo" ! Un médecin travaillant dans l’épicentre de cette "épidémie" déclare qu’on ne sait pas pourquoi ces viols ont lieu, mais qu’une chose est claire : "Ils ont pour but de détruire les femmes

    http://www.stopfemicide.com/

    Femicide in Guatemala Counts !
    5,000+ Femicides & Counting Since 2001
    This site is primarily dedicated to documenting the problems and progress in Guatemala. While we are committed to ending violence against women and femicide around the world, at this time we focus on Guatemala. This site emerges from a August 2009 human rights delegation focused on the Guatemalan Human Rights Commission For the Women’s Right to Live ! campaign. Starting with Guatemala as a focal point acknowledges that the nation has the highest rate of femicide in the Western Hemisphere. However, that fact is often missing from critical conversations about the killing of women simply because they are women. Often times, we hear about problems of honor killings in the Middle East or "bride burning" in India. These and other examples are very important and not to be dismissed. However, the women of Guatemala are often overlooked. It is our intent to bring these facts to the forefront of discussion because the lessons of Guatemala inform us about women, conflict, and change.
    Guatemala Femicide Statistics

    Year #

    2001 317

    2002 317

    2003 383

    2004 497

    2005 517

    2006 603

    2007 590

    2008 722

    2009 708

    2010 633

    Total : 5287

    Impunity rate is reported to be 99% by the Guatemala Human Rights Commission

  • Fémicide ou féminicide, ne cherchez pas ces termes dans votre encyclopédie française, ils n’y figurent pas.

    • Quand la social-démocratie se prend pour la défenseure des femmes.

      Demander à l’état de former les policiers pour donner confiance aux femmes lorsqu’elles vont porter plainte. Voilà, au mieux, ce que propose le médecin invité ce matin dans répliques.

      Face à cela, l’autre invitée considère dangereux de faire seulement confiance à la parole de la victime.

      Voilà les termes du débat dans lesquels nous enferme la bourgeoisie bien pensante. C’est normal : ces professionnels d’idéologie durkheimienne, sociologues, font leur travail de propagande qui consiste à faire croire aux individus que l’État et sa police sont là pour nous protéger.

      Cela étant, ils s’intéressent à une réalité sociale dont la portée nous intéresse particulièrement, puisqu’il s’agit des individus qui seront le fer de lance de la révolution : les femmes, immense fraction sociale qui connaît au quotidien l’oppression sous toutes ses formes.

      Cependant, pleurer sur le sort de ces femmes relève du mépris de l’idéologie pour laquelle travaillent ces médecins-sociologues, spécialistes qui vivent de l’oppression du genre humain, qui se sont créés une niche pour vivre du drame des « victimes ». Car ne considérer ces femmes que comme victimes est particulièrement méprisant.

      Les femmes qui ont besoin d’être accompagnées pour surmonter le traumatisme du viol commis par leur agresseur, n’ont d’autre moyen de voir disparaître leur condition de bêtes pourchassées par des machos que lorsque le prolétariat organisé aura abattu L’État, le pire ennemi de la société civile et de toutes les oppressions.

      Organisation autonome du prolétariat en conseils dans les quartiers, les villes et les entreprises
      Abolition de toutes les structures bourgeoises de l’État : gouvernements, polices, armées, tribunaux, assemblées nationales ou territoriales.

      Quelques éléments à l’origine de cet article :

      http://www.scoop.it/t/revue-de-presse-pas-de-justice-pas-de-paix?hash=6706995e1b7cd822bcca7484d2366dfb

      http://www.blogger.com/profile/00108542644469224633

      http://stopauxviolences.blogspot.fr/

      http://memoiretraumatique.org/

      http://www.franceculture.fr/personne-muriel-salmona

    • Et en France ? Ici aussi, le machisme tue. La plupart des homicides
      de femmes sont en fait des féminicides. Il est temps d’y mettre
      un terme. C’est pourquoi, à l’occasion de la Journée internatio-
      nale contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, nous
      demandons la reconnaissance légale de ce crime. La première
      étape pour lutter contre une violence est de la nommer, de la défi-
      nir, de la faire exister dans la loi et dans les politiques publiques.
      Mettons un terme aux crimes machistes : reconnaissons le fémi-
      nicide.

      Depuis 2015 le mot feminicide est entré dans le dictionnaire en France.

  • Ajoutons que les premières victimes des génocides sont les femmes, et leurs enfants, cf. le rwanda.

    De même, dans la guerre civile algérienne, les vilages massacrés touchaient principalement les femmes.

  • Femmes algériennes, mes soeurs de race,
    Dorées comme des grappes de raisin
    Aux rayons du soleil levant -

    Femmes algériennes, mes soeurs de race,
    De vos masques enfin dévoilés
    Aux regards fléchés sur le monde -

    Femmes algériennes, poitrines au vent
    Faisant de vos corps un rempart
    Contre toutes formes d’intégrismes -

    Femmes algériennes, croisons nos luttes
    Chers trésors de nos différences
    Et dans l’indifférence des hommes -

    Femmes algériennes, osez, marchez,
    Parsemez vos chemins d’étoiles,
    Corps célestes d’enfants poussières d’anges -

    Femmes algériennes, en notre nom
    Femmes couleurs et de tout’s nations
    Nouons l’écharpe de la PAIX.

    C. Ribeiro

  • Un film de l’Egyptien Mohamed Diab, “Les femmes du bus 678″, mettant en scène des femmes luttant contre le harcèlement sexuel en Egypte et pour la dignité des femmes est actuellement diffusé, notamment en France.

    Une salle d’audience d’un tribunal du Caire en 2008. Premier procès, en Egypte, pour harcèlement sexuel. La plaignante, Noha Rushdi, se fait moquer par l’avocat de la défense.

    Mohamed Diab était présent :

    « C’est à ce moment là que j’ai décidé de réaliser “Les Femmes du bus 678”. Pour que cet avocat comprenne ce que vivent les femmes. »

    Elles seront trois à incarner « les » femmes d’Egypte :
    •Fayza des quartiers populaires,
    •Seba la bourgeoise ;
    •Nelly, tête brûlée.

    Toutes les trois victimes d’une agression sexuelle.

    En Egypte, les harcèlements sexuels concernent 83% des Egyptiennes, et 98% des femmes étrangères de passage.

    Le scénariste égyptien s’est inspiré des groupes thérapeutiques qui réunissent des femmes ayant été attaquées.

    « Même si cela m’a pris des années pour récupérer des informations, les femmes avec qui j’ai parlé se sont ouvertes progressivement. “

    Selon lui, un cercle vicieux caractérise la société égyptienne :
    •les hommes n’ont pas conscience de la gravité de leurs actes ;
    •honteuses, les femmes n’iront jamais avouer avoir été agressées ou violées ;
    •les frères ou maris, s’ils apprenaient une telle chose, se sentiraient comme des ‘sous-hommes’.

    Il précise :

    ‘Dans Les Femmes du bus 678’, chaque mot, chaque phrase, a déjà été prononcé.”

    Aliaa El Mahdy, étudiante, est l’administratrice de la page "Cris résonnants".

    Pour moi, le voile n’est pas un choix personnel en Égypte, mais il résulte d’une pression sociale et religieuse. Les filles voilées que je connais le portent à cause de leurs familles ou pour ne pas être embêtées dans la rue. Je ne vois pas pourquoi on dicte toujours aux femmes ce qu’elles doivent porter et jamais aux hommes. Demander aux garçons de mettre le voile, ne serait-ce que le temps d’une photo, est une manière de leur dire "voyez ce que cela fait !"

    L’autre raison pour laquelle j’ai lancé cette page est que l’on considère toujours la femme comme un objet sexuel dans notre société. [83% des femmes égyptiennes déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel. Le voile est considéré par certains comme une forme de protection nécessaire contre ces agressions]. Beaucoup de personnes, même à la télé, dénoncent le harcèlement des femmes en Égypte, mais cela n’était pas suffisant à mon sens.

    Évidemment, j’ai été attaquée et même insultée à cause de cette page. Ou alors certains internautes me répondaient en citant des versets du Coran. Je me rends bien compte que cela choque une société conservatrice comme la nôtre, mais je ne vais pas changer mes idées pour autant.

  • Un témoignage, en anglais, d’une femme victime de l’oppression

    http://daniellemz.chez.com/

  • Jeudi 07 Mars - 21h

    Soirée féministe (Film + Forum)

    Cinema Etoile Cosmos

    22 av de la Résistance - Chelles

    tarif : 3,5e

    Film documentaire de 2011- 52 minutes - Réalisation : Corinne Mélis et
    Christophe Cordier

    PRESENTATION DU FILM

    Corinne Mélis et Christophe Cordier dressent dans leur film D’égal à
    égales le portrait de quatre femmes, migrantes ou filles d’immigrants, et
    syndicalistes. Ces pionnières ont choisi de s’engager alors qu’elles
    travaillent dans des secteurs réputés difficile pour le syndicalisme.
    Leurs parcours, entre action collective et émancipation individuelle,
    posent de façon concrète la question de l’articulation des luttes face à
    l’exploitation, le racisme et le sexisme.

    Anissa, Dorothée, Keira et Nora ont décidé de prendre la parole contre
    les inégalités. Elles sont issues de l’immigration et, à ce titre, elles
    subissent une triple discrimination : sexiste, raciste et sociale. D’égal
    à égales de Corinne Mélis et Christophe Cordier raconte leur prise de
    conscience, leurs luttes pour les droits des femmes, pour la
    reconnaissance et pour la dignité. Le film suit leurs itinéraires
    personnels d’où il ressort une réflexion sur l’émancipation individuelle
    et collective, car les deux réalisateur-es ont choisi de croiser les
    expériences d’Anissa, Dorothée, Keira et Nora avec les paroles des
    ouvrières de LIP, dans les années 1970.

    Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail
    et à la précarité des salarié(e)s dans les secteurs du nettoyage, du
    commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on
    retrouve nombre de femmes issues de l’immigration. En provenance d’Afrique
    du Nord et d’Afrique de l’Ouest, elles s’inscrivent dans une histoire
    migratoire post-coloniale qui imprègne leur cheminement individuel.
    Travailleuses et syndicalistes, elles bousculent les stéréotypes sur les « 
    femmes immigrées ».

    Traversant et retraversant ces multiples frontières, elles incitent leurs
    interlocuteurs/trices à modifier leur regard sur les femmes, sur les
    immigré(e)s, sur les ouvrièr(e)s et les précaires. Par–delà les conflits
    du travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle
    et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité,
    tandis que s’accentue la précarisation du salariat. Dans l’espoir d’être
    traitées, enfin, « d’égal à égales ».

    FORUM-DEBAT FEMISTE

    Projeté la veille de la journée internationale de lutte pour les droits
    des femmes, le film est l’occasion d’engager la discussion autour d’un
    forum féministe. Pour alimenter l’échange, à l’issue de la séance nous
    faisons le choix d’ouvrir un espace de réflexion libre, spontané et
    impertinent. Si vous souhaitez témoigner de sujets aussi variés que le
    patriarcat, le racisme, les discriminations, les inégalités de salaires,
    la précarité, si vous partagez nos combats en faveur de la justice et de
    l’égalité sociale, cette soirée est faite pour vous !!!

  • « Wadjda » : Haïfaa Al Mansour.

    Lors d’une triomphale projection officielle, Haïfaa Al Mansour, première femme réalisatrice d’Arabie Saoudite, a présenté, vendredi 31 août, Wadjda , son premier long-métrage, au festival du film de Venise. Wadjda est une fillette de 10 ans bien décidée à s’offrir la bicyclette verte dont elle rêve malgré les réticences de son père et leurs petits moyens. Précision : au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes.Pour réunir l’argent, elle convoite la récompense d’une compétition de récitation des versets du Coran organisée par son école. Finesse subversive du scénario : faire du zèle religieux pour atteindre un objectif proscrit par la religion. Serge Kaganski écrit dans les Inrocks : « tout est subtil et réussi dans ce film : la description de la rigidité des règles religieuses et de leur hypocrisie, les rapports mère-fille, les désirs libertaires des jeunes filles, le recours constant à l’humour ». Dans les quartiers les plus stricts, la réalisatrice a dû diriger, par téléphone, depuis l’intérieur d’une voiture. Haïfaa Al Mansour raconte que le spectacle d’une toute jeune fille suivie par un cameraman européen en a scandalisé plus d’un.
    Avec l’appui d’un membre de la famille royale saoudienne, le prince Al-Waleed Bin Tal, remercié au générique de fin, le film, coproduit par la firme allemande Razor Film, a pu être tourné entièrement à Riyadh, en Arabie saoudite, selon le désir d’Haïfaa Al Mansour. « Je voulais être au plus près de ma vie, de mon pays », dit-elle. Wadjda sortira en France, en Allemagne, mais pas en Arabie saoudite, puisqu’il n’y a pas de cinémas.

    La classe dirigeante saoudienne sentirait elle le vent tourner, pour lacher ainsi un peu la bride quitte à se facher avec les plus réactionnaires du clergé ?

  • Gulabi Gang
    Film documentaire de Nishtha Jain
    Diffusé au festival du films de femmes de creteil en banlieue parisienne, mardi 26 mars à 15H00—>voiricile programme complet.
    Inde / Norvège / Danemark / 2012 / 1h36 / vostf
    Des femmes indiennes qui luttent contre la violence sexuelle et l’oppression des castes. Vêtues de saris roses, elles parcourent de longues distances
    pour rendre justice aux femmes, sans se laisser décourager...depuis 2005.
    Le gang des saris roses compte environ 60000 femmes dans ces rangs.

  • Et évidemment, depuis une semaine, le film inspiré du livre de DIDEROT, La Religieuse

    SYNOPSIS :

    XVIIIe siècle. Suzanne, 16 ans, est contrainte par sa famille à rentrer dans les ordres, alors qu’elle aspire à vivre dans " le monde ". Au couvent, elle est confrontée à l’arbitraire de la hiérarchie ecclésiastique : mères supérieures tour à tour bienveillantes, cruelles ou un peu trop aimantes... La passion et la force qui l’animent lui permettent de résister à la barbarie du couvent, poursuivant son unique but : lutter par tous les moyens pour retrouver sa liberté.

  • L’étrangère, un film de FEO ALADAG, avec SIBEL KEKILLI, magnifique. Bouleversant. Terrible.

  • No land song 1 film/documentaire de AYAT NAJAFI
    En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n’ont plus le droit de chanter en public en tant que solistes. Une jeune compositrice, Sara Najafi, avec l’aide d’artistes iraniens et de trois artistes venues de France (Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi), va braver censure et tabous pour tenter d’organiser un concert de chanteuses solo.
    Parvin Namazi joue son propre rôle dans le film : quelle voix ! on peut l’écouterici.
    Il y a aussi Emel Mathlouthi - elle chante Ma Parole Est Libre

  • Until tomorrow de Ali Asgari
    Fereshteh (Sadaf Asgari) est une mère célibataire qui vit dans un grand ensemble quelque part à Téhéran. Elle est ereintée mais heureuse, entre son travail dans une imprimerie et sa fille de deux mois. Cependant, un coup de téléphone vient tout chambouler, révélant à quel point sa situation est désespérée. Ses parents sont sur le point d’arriver en ville plus tard, dans la soirée, or ils ne savent pas, et ne doivent pas apprendre, que leur fille a eu un bébé en dehors des liens du mariage. Ainsi, Fereshteh se retrouve à devoir trouver un endroit où placer le bébé et toutes ses affaires jusqu’au lendemain, et même lesdites affaires posent problème dans un pays où la surveillance et la paranoïa se nourrissent l’une de l’autre, ce qui rend presque impossible de trouver quelqu’un pour accueillir la petite et s’occuper d’elle pendant la nuit. Accompagnée de sa fidèle amie Atefeh, venue la soutenir, elle doit trouver une solution...
    Raconté sur une journée, le film nous montre ce que signifie, en Iran, vivre en dehors des structures familiales et comment la courageuse génération du millénaire remet en question le système de valeurs patriarcales.
    Voir la bande annonce ici .https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=299437.html

  • Auto organisation et auto défense ouvrière en entreprise : femmes salariées étendons la lutte, ne laissons aucunes soeurs isolées, relevons la tête contre des doubles aggressions d’hommes et de patrons.
    A voir en replay le téléfilm Boomerang avec Corinne Masiero
    https://www.france.tv/series-et-fictions/telefilms/4117339-boomerang.html

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