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Comment la France "civilise" ses colonies, de Mayotte à la Nouvelle-Calédonie, pendant les élections

jeudi 23 mai 2024, par Alex, Waraa

Comment la France "civilise" ses colonies, de Mayotte à la Nouvelle-Calédonie, pendant les élections

Trente-sept listes aux élections européennes, pas une seule révolutionnaire

La campagne électorale fut lancée le 18 mai dernier officiellement sur le site du Ministère de l’intérieur et des Outre-mer :

37 listes de candidats à l’élection des représentants au Parlement européen du 9 juin prochain ont été officiellement enregistrées, à l’issue de la période du dépôt des candidatures le 17 mai à 18 heures. Chacune de ces listes candidates comporte 81 noms, avec une alternance de candidats de chaque sexe. (...) Les circulaires (professions de foi) des listes candidates seront consultables à compter du 27 mai sur le site dédié.

Ces professions de foi permettront-elles aux militants du mouvement ouvrier révolutionnaire de s’orienter ?

La CGT, principale organisation ouvrière, ne dit pas aux travailleurs en faveur de qui voter, mais fait l’apologie de cette démocratie bourgeoise patronnée par le Ministère de l’intérieur, appelant les travailleurs à s’investir dans l’élection de ce Parlement bourgeois :

Le 9 juin, chaque voix compte pour les élections européennes.

Dans la suite de la mobilisation contre le report de l’âge de départ à la retraite et alors que le gouvernement Macron ne cesse de s’en prendre à celles et ceux qui travaillent et créent les richesses et font tourner nos services publics, la CGT appelle toutes les salarié·es, privé·es d’emploi et retraité·es du pays à voter aux élections européennes du dimanche 9 juin 2024.

Pendant ce mouvement des retraites, la CGT n’a pourtant appelé à l’élection d’aucun parlement, comité national de grève pour la direction du mouvement.

La démocratie ouvrière, ce n’est donc pour la CGT qu’un appendice de la démocratie bourgeoise. Aucun des partis qui se présentent aux élections européennes ne défend d’ailleurs cette perspective d’une démocratie ouvrière s’appuyant sur des comités de grève pendant des mouvements comme celui des retraites, de comités contre la vie chère etc

La gauche bourgeoise est représentée dans ces élections par le PS et les écologistes.

L’ extrême-gauche bourgeoise (les partis ayant les sièges plus à gauche que le PS dans les assemblées bourgeoises, sans mettre en cause la légitimité de ces assemblées) est représentée ouvertement par les deux listes Gauche unie pour le monde du travail (Parti communiste) et La France insoumise - Union populaire.

Tous ces partis sont réformistes.

Le réformisme, c’est-à-dire la gauche gouvernementale, est donc bien représenté dans ces élections. Son brevet de dévouement à la bourgeoisie a été couronné par des participations à des gouvernements bourgeois. Le PS est entré dans le gouvernement d’Union sacrée (patriotisme en faveur de l’impérialisme français) il y a 110 ans en 1914, le PC en soutint un (celui de Léon Blum) il y a près de 90 ans en 1935.

Le PC a eu dans des gouvernements bourgeois cinq ministres de 1944 à 1947, quatre de 1981 à 1984, trois de 1997 à 2002 ; J-L Mélenchon fut ministre de 2000 à 2002.

Cinq autres listes classées à l’extrême-gauche révolutionnaires, se réclament des travailleurs ou du communisme.

Deux sont nostalgiques de l’époque stalinienne du PCF : Parti révolutionnaire Communistes, Non à l’UE et à l’OTAN, communistes pour la paix et le progrès social (Association nationale des communistes).

Trois autres sont issues de l’extrême -gauche dite "trotskiste" : Lutte ouvrière le camp des travailleurs , Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution ! (NPA-révolutionnaires), Pour le pain, la paix, la liberté ! (Parti des travailleurs).

Aucune de ces listes ne mérite le vote des militants ouvriers dont le but serait d’oeuvrer en faveur de la révolution prolétarienne ouvrière.

Aucune d’elles ne parle de révolution prolétarienne ou ouvrière internationale ! Aucune d’elle ne met les luttes anti-coloniales comme le soulèvement en Nouvelle-Calédonie à l’ordre du jour vu l’actualité.

LO, le NPA et le PT reprennent des slogans faisant référence à Lénine, Trotsky, la révolution d’Octobre 1917, alors qu’ils s’installent de fait dans l’Union sacrée.

Mais que pourraient donc être de vraies candidatures ouvrières révolutionnaires aux élections ?

Principes des révolutionnaires aux élections

Est-ce que nous sommes contre participer aux élections par principe ? Non, pas nécessairement. Nous n’en attendons aucun changement réel mais nous savons que les travailleurs révolutionnaires peuvent y être représentés à condition…

A condition qu’il existe un vote qui permette de dire que :

1°) Le capitalisme est dorénavant mort et que nous devons savoir que toute lutte réformiste est une duperie.

2°) Le monde marche à la guerre mondiale et les travailleurs vont devoir non seulement combattre pour la paix mais aussi s’armer pour renverser les Etats capitalistes et appeler les soldats à retourner leurs armes contre les officiers.

3°) Les travailleurs ont en premier besoin de conseils, de comités, d’assemblées souveraines pour se préparer aux situations critiques qui approchent. Toute lutte restée aux mains des partis et syndicats réformistes est vouée à l’échec.

4°) Le pouvoir aux travailleurs est non seulement un objectif des révolutionnaires mais une nécessité vitale pour tous les travailleurs qui ne veulent pas servir de chair à canons de la prochaine boucherie mondiale.

5°) A bas notre propre impérialisme : français, européen et occidental ! Nous sommes pour sa défaite dans toute guerre !

6°) Finissons-en avec le colonialisme que ce soit aux Antilles, à la Réunion en Nouvelle Calédonie ou à Mayotte ! Retrait de toutes les troupes françaises ou impérialistes des pays qu’elles occupent.

7°) A bas la fermeture des frontières aux migrants !

8°) Nous ne voulons pas d’un « plus juste partage des richesses » qui est une duperie ni d’une « moins grande austérité gouvernementale » mais c’est toutes les richesses qui doivent appartenir exclusivement aux travailleurs.

Aucune candidature ne permettant de dire cela, nous ne voterons pas aux européennes

Les élections outils de la colonisation

Aucune des trois listes (LO, NPA, PT) qui prétendent que les élections ne "changeront rien", que seules "les luttes" changeront les choses, n’utilise l’occasion qui est donnée par le soulèvement armé anti-colonial de Nouvelle-Calédonie de se prononcer contre l’Etat bourgeois colonial.

La rébellion anti-coloniale en Nouvelle-Calédonie illustre pourtant comment les élections sont utilisées par la bourgeoisie coloniale. Ce mécanisme remonte au moins à P. Messmer, alors Premier ministre de Pompidou, qui écrit le 19 juillet 1972 à son secrétaire d’État aux DOM-TOM

La Nouvelle-Calédonie, colonie de peuplement, bien que vouée à la bigarrure multiraciale, est probablement le dernier territoire tropical non indépendant au monde où un pays développé puisse faire émigrer ses ressortissants.

Il faut donc saisir cette chance ultime de créer un pays francophone supplémentaire. La présence française en Calédonie ne peut être menacée, sauf guerre mondiale, que par une revendication nationaliste des populations autochtones appuyées par quelques alliés éventuels dans d’autres communautés ethniques venant du Pacifique.

À court et moyen terme, l’immigration massive de citoyens français métropolitains ou originaires des départements d’outre-mer (Réunion) devrait permettre d’éviter ce danger en maintenant et en améliorant le rapport numérique des communautés.

À long terme, la revendication nationaliste autochtone ne sera évitée que si les communautés non originaires du Pacifique représentent une masse démographique majoritaire. Il va de soi qu’on n’obtiendra aucun effet démographique à long terme sans immigration systématique de femmes et d’enfants.

Afin de corriger le déséquilibre des sexes dans la population non autochtone, il conviendrait sans doute de faire réserver des emplois aux immigrants dans les entreprises privées. Le principe idéal serait que tout emploi pouvant être occupé par une femme soit réservé aux femmes (secrétariat, commerce, mécanographie).

Sans qu’il soit besoin de textes, l’administration peut y veiller.

Les conditions sont réunies pour que la Calédonie soit dans vingt ans un petit territoire français prospère comparable au Luxembourg et représentant évidemment, dans le vide du Pacifique, bien plus que le Luxembourg en Europe.

Le succès de cette entreprise indispensable au maintien de positions françaises à l’est de Suez dépend, entre autres conditions, de notre aptitude à réussir enfin, après tant d’échecs dans notre Histoire, une opération de peuplement outre-mer

Cette immigration de la métropole avait pour but d’assurer une majorité électorale au parti colonial. La CGT avait souligné dès mars 2024, mais sans rien préparer au niveau des actions, la conséquence possible de cette politique coloniale reprise par Macron : La fureur des Calédoniens depuis les paroles de Macron ne faiblit pas et une explosion de colère n’est pas à écarter :

Les accords de Nouméa signés en 1998, prévoyaient la mise en place d’une décolonisation sur 20 ans, avec trois consultations des populations. De nombreuses irrégularités furent constatées par les observateurs des Nation-unis. Ces consultations, dont 2 parmi les 3 ont été largement boycottées, n’ont pas permis d’obtenir un vote en faveur de l’indépendance. Malgré cela, les accords successifs prévoient l’obtention de l’indépendance de la Kanaky et ne prévoient pas de fin au processus de décolonisation autre que par l’indépendance de la Kanaky.

En juillet 2023, E. Macron s’est déplacé en Kanaky. Considérant que les référendums n’ayant pas permis qu’une majorité se prononce en faveur de l’indépendance, E. Macron décide de la fin des accords signés depuis 1998, ce qu’ils ne prévoient pas, et affirme que la situation locale ne présente plus de discriminations envers les Calédoniens. C’est un recul de 36 ans et un retour en force de la France, pays colonisateur.

(...)

Depuis les déclarations de 2023 de Macron, c’est un défilé continu de ministres et hauts fonctionnaires dont la présence ne sert qu’à affirmer que « Sans la Kanaky, la France serait moins belle ».

Le dernier déplacement en date de Messieurs Darmanin et Dupont-Moretti est une provocation vis-à vis du peuple Kanak. Le 21 février 2024, a donné lieu à de violentes échauffourées qui malgré la présence de blindés et d’armes de guerre chez les gendarmes chargés de sécuriser le territoire a fait au moins 5 blessés chez les militaires pourtant surentrainés.

Dans cette même "note", la CGT se vante de ne pas intervenir en Nouvelle-Calédonie, ne désirant pas intervenir contre cette politique coloniale qu’elle dénonce en parole, mais soutient en fait depuis 1914 :

Depuis 1981, une confédération syndicale indépendantiste existe en Kanaky, l’USTKE6 membre fondateur du FNLKS en 1985. La CGT, internationaliste et militante pour la liberté des peuples, particulièrement des peuples opprimés n’est pas présente en Kanaky. C’est un choix politique que n’ont pas fait les autres confédérations syndicales qui sont toutes présentes sur le territoire. Dès sa création, l’USTKE est alliée à la CGT. Les deux organisations ont signé en 1992 une convention régulièrement améliorée et adaptée aux réalités8. Cette convention fixe les relations entre nos deux organisations. Dans ce cadre, l’USTKE accueille tous travailleur·euse·s travaillant sur la Kanaky y-compris les militant·e·s. provenant de la CGT et de ses fédérations, et la CGT représente l’USTKE lors des instances concernant les travailleur·euse·s de Kanaky notamment dans la Fonction publique.

Les listes électorale de LO, NPA et POI, dont les militants ont trouvé refuge dans les syndicats, en ont pris note, et suivent la CGT : elles ne proposent dans ces élections aucune action particulière au sujet de cette révolte anti-coloniale qui a fait irruption dans la campagne électorale.

La théorie de "l’au-delà" de l’extrême-gauche électoraliste

La convergence entre les listes pseudo-révolutionnaires qui se présentent aux élections européennes est flagrante : ne dénonçons pas le colonialisme français à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie, attendons le reversement du capitalisme, disent-elles en substance.

Le NPA écrit :

Contrairement à nombre de responsables politiques français, à gauche comme à droite, qui appellent au calme, nous sommes solidaires de cette jeunesse qui se révolte ! Le peuple kanak, comme le peuple palestinien, se bat légitimement pour son droit à l’auto-détermination. Au-delà de la lutte contre cette nouvelle loi coloniale, c’est toute la société impérialiste qui relègue les Kanak au bas de l’échelle sociale et les discrimine qu’il faudra renverser : une lutte qui pourra trouver l’oreille des nombreux opprimés et exploités de la région !

Pour le NPA, ce sont les peuples "kanaks", "palestiniens" qui se battent pour leur droit à l’auto-detérmination. Pour un parti révolutionnaire en France, ce ne sont pas seulement "ces peuples" qui se battent pour leur droit à l’auto-determination, ce sont les partis révolutionnaires d’ici qui doivent appeler le prolétariat de la métropole à défendre le droit à l’autodétermination de toutes les nations opprimées par leur impérialisme !

Pour le NPA : "Une lutte qui pourra trouver l’oreille des nombreux opprimés et exploités de la région ?" Pour un parti révolutionnaire en France : avant tout une lutte qui devra trouver l’oreille de la classe ouvrière ici en métropole !

Le NPA esquive d’ailleurs la question du droit à l’auto-détermination en passant déjà à "l’au-delà" : une révolution lointaine. Loin dans le temps et dans l’espace géographique, c’est l’internationalisme du NPA.

Lutte ouvrière est également déjà dans cet "au-delà", comme l’écrit N. Arthaud :

Au-delà de l’aspiration des peuples à l’indépendance, nous avons donc la conviction qu’il faut renverser l’impérialisme pour mettre fin à la barbarie qui pousse les peuples à se dresser les uns contre les autres.

La seule perspective viable, à l’échelle de l’humanité, est le renversement de l’ordre impérialiste et de toutes ses frontières.

Le NPA et LO dénigrent de fait le droit des Kanaks à la décolonisation, qui ne serait pas une perspective viable, car consistant justement, s’ils le veulent, à ériger une nouvelle frontière entre leur île et la métropole impérialiste qu’est la France. Comme si une révolution socialiste mondiale pouvait se passer de processus de décolonisations ! L’Ukraine est devenue indépendant en 1921 par le Traité de Riga, avant de se joindre à l’Etat ouvrier de Russie dans le cadre de l’URSS, créée en 1922.

Serge Latchoumanin, porte-parole de Lutte ouvrière à La Réunion, dans sa video de campagne, ne mentionne pas la question coloniale. C’est compréhensible, car révolutionnaire dans des vidéos le temps d’une élection, il est un promoteur des intersyndicales dans les mouvements.

Une autre candidate de LO en visite à Mayotte, Marie Ducruet, dans un entretien avec un media local, ne mentionne pas non plus la question coloniale. Elle est également une habituée des intersyndicales aux élections professionnelles.

La politique de "non-intervention" de la CGT dans les questions coloniales est respectée par LO et le NPA, qui prétendent que tout dépend des augmentations de salaires, qui feront reculer le racisme et amèneront à la fraternité entre colonisateurs et colonisés, comme le sous-entend N. Arthaud :

Ces populations, caldoches et kanaks, mais aussi asiatiques ou polynésiennes, auraient pu vivre ensemble et s’enrichir de leurs différences culturelles.

N. Arthaud, dans son entretien sur Europe1 le 20 mai, dénonce certes le colonialisme français, mais dans des termes de protestation humaniste, sans reprendre le programme, les modes d’action du mouvement ouvrier révolutionnaire : grève d’entreprise, grève politique, grève de solidarité, manifestation de masse, insurrection etc.

Le droit des nations à disposer d’elles-mêmes n’est pas dans le programme de N. Arthaud ! Pire elle affirme sur Europe 1 que "c’est aux Kanaks de décider de leur avenir", comme si le prolétariat n’avait pas son mot à dire ici. Or être révolutionnaire prolétarien, c’est savoir que seuls deux choix fondamentaux s’offrent aux peuples opprimés par des pays impérialistes : barbarie impérialiste, ou dictature du prolétariat. Ne pas défendre haut et fort cette perspective de la dictature du prolétariat en France, ainsi que celle du front anti-impérialiste unique avec les travailleurs Kanak, c’est ne laisser aux Kanaks que le choix entre un impérialisme et un autre.

Or la dictature du prolétariat est absente de tous les programmes du NPA, LO ou POI. Ce dernier est clair sur ce point : le nom de sa liste est ’Pain, Terre et Liberté", slogan repris des révolutions russe de février et octobre 1917, mais en enlevant le slogan qui permit au premier de se réaliser : tout le pouvoir aux soviets !

Ces trois partis d’extrême-gauche candidats aux élections ne mentionnent jamais les soviets, c’est à dire toutes les formes d’auto-organisation des travailleurs, ni aux élections ni dans les luttes. N. Arthaud parle de "conscience" des travailleurs, les invite à "s’organiser", sans plus de précision. Les candidats de ces listes sont pour la plupart membres de syndicats, et s’ils se disent, dans des vidéos électorales, révolutionnaires, ils ne le font pas dans une situation qui peut prendre un caractère révolutionnaire : une rébellion anti-coloniale.

Conclusion

Troupes françaises, hors de Nouvelle-Calédonie ! est un slogan élémentaire que toute liste révolutionnaire aux élections aurait du mettre en avant. Des candidats ouvriers révolutionnaires pourraient rappeler que l’un des leurs, Alfred Rosmer, signa en 1960 « Le Manifeste des 121, Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie » contre la Guerre d’Algérie, plus proche que la politique anticoloniale de Lénine et Trotsky où l’on lisait :

C’est, aujourd’hui, principalement la volonté de l’armée qui entretient ce combat criminel et absurde,

et cette armée, par le rôle politique que plusieurs de ses hauts représentants lui font jouer, agissant parfois

ouvertement et violemment en dehors de toute légalité, trahissant les fins que l’ensemble du pays lui

confie, compromet et risque de pervertir la nation même, en forçant les citoyens sous ses ordres à se faire

les complices d’une action factieuse et avilissante. Faut-il rappeler que, quinze ans après la destruction de

l’ordre hitlérien, le militarisme français, par suite des exigences d’une telle guerre, est parvenu à restaurer

la torture et à en faire à nouveau comme une institution en Europe ?

Avant de nous enrôler physiquement dans les guerres impérialistes et coloniales comme ils le firent pour l’Algérie, les gouvernements veulent aujourd’hui nous y enrôler politiquement. Antimilitarisme, anticolonialisme, appel aux gendarmes de refuser l’obéissance : en bref internationalisme prolétarien véritable, et pas seulement en paroles, devraient faire partie du programme électoral d’un parti révolutionnaire.

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