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Les meilleurs écrits athées - Neuvième partie - Quelques grands écrits athées historiques

jeudi 14 septembre 2017, par Robert Paris

Les meilleurs écrits athées - Neuvième partie - Quelques grands écrits athées historiques

Freud, « Moïse et le monothéisme »

Averroès-Maïmonide, « Accord de la religion et de la philosophie

« De la nature » de Lucrèce

« Traité des imposteurs » de Baruch Spinoza

Sade, « Dialogue d’un prêtre et d’un moribond »

Diderot, « Lettre sur les aveugles »

Félix Le Dantec, « L’athéisme »

D’Holbach, « Le christianisme dévoilé »

Alexandre d’Aphrodisias, « Le traité du destin et du libre pouvoir »

Lucien, « L’assemblée des dieux »

Sigmund Freud, « L’avenir d’une illusion »

Thomas Hobbes, « Léviathan »

Denis Diderot, « Entretien d’un philosophe avec la maréchale de *** »

Karl Marx, « Manuscrits de 1844 »

Francis Bacon, “Novum Scientiarum Organum”

John Locke, « Essai philosophique concernant l’entendement humain »

Bertrand Russel, « Is there a god ? »

Bertrand Russel, “Pourquoi je ne suis pas chrétien” (en)

Sylvain Maréchal, « Catéchisme du curé Meslier »

Article « Athéisme » de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert

Shlomo Sand, « comment j’ai cessé d’être juif »

« Le traité des trois imposteurs (Moïse, Jésus et Mahomet) », auteur inconnu

Charles Darwin, « Autobiographie » (en)

D’Holbach, “Théologie portative”

Bertrand Russell, « Le Mysticisme et la Logique »

Jacques Prévert, “Paroles”

Friedrich Engels, « Contributions à l’Histoire du Christianisme primitif »

Sylvain Maréchal, « Dictionnaires des athées anciens et modernes »

Karl Kautsky, « Les origines du christianisme »

Karl Marx, « Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel
Introduction »

Voltaire, « Jenni » ou « Le sage et l’athée »

« Les athées conséquents », de Genlis

Anatole France, « Vers les temps meilleurs »

Vanini

Giordano Bruno, « Le ciel réformé »

Girolamo Cardano, « La science du monde »

Lire aussi :

L’athéisme et l’anticléricalisme dans la Révolution française

Organisations et sites athées dans le monde

Notre combat contre la religion

Dialogue sur la religion et les religions

D’où viennent les religions

Les révolutionnaires et la religion

En quoi le fondement, réel et imaginaire, des anciennes religions a irrémédiablement disparu ?

Religion—its social roots and role

Les plus grands auteurs athées du monde

Les meilleurs écrits athées - Première partie - Ecrits de la Grèce ancienne contre les religions et les dieux

Les meilleurs écrits athées - Deuxième partie - Diderot - La Mettrie

Les meilleurs écrits athées - Troisième partie - d’Holbach, Helvétius, Bacon et bien d’autres auteurs

Les meilleurs écrits athées - Quatrième partie - Feuerbach

Les meilleurs écrits athées - Cinquième partie - L’athéisme selon Karl Marx

Les meilleurs écrits athées - Sixième partie – Plekhanov, Lénine, Trotsky

Les meilleurs écrits athées - Septième partie – Les grands auteurs athées récents

Les meilleurs écrits athées - Huitième partie – L’Inde et le Pakistan, continent historique de l’athéisme

Les meilleurs textes athées – Dixième partie - Un athée se soumet à la question…

Les meilleurs écrits athées - Onzième partie – L’homme préhistorique, un athée ?

Les meilleurs écrits athées - Douzième partie – Une Chine antique athée

Les meilleurs écrits athées - Treizième partie - Les grandes femmes athées de l’Histoire

Les meilleurs écrits athées - Quatorzième partie - Dialogues athées

Les meilleurs écrits athées - Quinzième partie – L’athéisme a aussi ses victimes et même ses martyrs

Les meilleurs écrits athées - Seizième partie - Poésies athées

Les meilleurs écrits athées – Dix-septième partie - Les philosophes matérialistes

Les meilleurs auteurs athées – Dix-huitième partie - Les auteurs athées romains

Les meilleurs écrits athées – Dix-neuvième partie - Plaisanteries athées

Les meilleurs écrits athées – Vingtième partie – L’anticléricalisme

Les meilleurs écrits athées – Vingt-et-unième partie - Orient athée

Les pires crimes et scandales de l’Eglise catholique

D’où viennent les religions, quelle place tiennent-elles dans l’imaginaire des hommes et quel rôle social jouent-elles ?

On n’en finira donc jamais avec l’opium du peuple ?

Le site athéisme

Messages

  •  Voir mais (dit Grandgousier) ils prient dieu pour nous.

     Rien moins (dit Gargantua). Vrai est qu’ils molestent tout leur voisinage à force de trinqueballer leurs cloches.

     Voir dit le moine, une messe, une matines, une vêpres bien sonnées, sont à demi dites.

     Ils marmonnent grand renfort de légendes et psaumes nullement par eux entendus. Ils content force patenôtres entrelardées de longs Ave Maria, sans y penser ni entendre. Et cela, j’appelle moque-Dieu, non oraison. Mais ainsi leur aide dieu s’ils prient pour nous, et non par peur de perdre leurs miches et soupes grasses."

    (François Rabelais / Gargantua / 1534)

  • "Un Dieu suppose une création, c’est-à-dire un instant où il n’y eut rien, ou bien un instant où tout fut dans le chaos. Si l’un ou l’autre de ces états était un mal, pourquoi votre Dieu le laissait-il subsister ? Etait-il un bien, pourquoi le change-t-il ? Mais si tout est bien maintenant, votre Dieu n’a plus rien à faire : or, s’il est inutile, peut-il être puissant, et s’il n’est pas puissant peut-il être Dieu ; si la nature se meut elle-même enfin, à quoi sert le moteur ?"

    Sade

  • Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande :

    « On ne sait rien. On croit aux miracles, aux sorciers, aux revenants ; on a peur du tonnerre, des araignées, des souris et à plus forte raison on croit en Dieu ».

  • Voltaire avait écrit : “ Si Dieu nous a faits à son image, nous le lui avons bien rendu ”.

  • Le « Traité sur les principes de la connaissance humaine » de Berkeley est un pamphlet contre l’athéisme et le matérialisme :

    « Pour quiconque étudie les objets de la connaissance humaine, il est évident qu’ils représentent ou des idées (ideas) effectivement perçues par les sens, ou des idées acquises par l’observation des émotions et des actes de l’intelligence, ou enfin des idées formées à l’aide de la mémoire et de l’imagination... Je me représente, à l’aide de la vue, la lumière et la couleur, leurs gradations et leurs variétés. Je perçois, à l’aide du toucher, le mou et le dur, le chaud, le froid, le mouvement et la résistance... L’odorat me renseigne sur les odeurs ; le goût, sur la saveur ; l’ouïe, sur les sons... Comme les différentes idées s’observent combinées les unes aux autres, on leur donne un nom commun et on les considère comme telle ou telle chose. On observe, par exemple, une couleur, un goût, une odeur, une forme, une consistance déterminés dans une certaine combinaison (to go together) ; on reconnaît cet ensemble comme une chose distincte qu’on désigne du mot pomme ; d’autres collections d’idées (collections of ideas) constituent ce qu’on appelle la pierre, l’arbre, le livre et les autres choses sensibles.... Car que représentent donc ces objets, sinon des choses perçues par nos sens ? Or, que percevons nous, sinon nos idées ou nos sensations (ideas or sensations) ? Et n’est il pas simplement absurde de croire que des idées ou des sensations ou leurs combinaisons peuvent exister sans être perçues ?... Vous pouvez, si vous y tenez vraiment, user du mot « matière » là où d’autres emploient le mot « néant »… Notre connaissance [des idées ou des choses] a été obscurcie, brouillée à l’extrême, et nous avons été conduits dans la voie des erreurs les plus dangereuses par l’hypothèse de la double (twofold) existence des choses sensibles, l’existence intelligible ou de l’existence dans l’intelligence d’une part, et de l’existence réelle, en dehors de l’intelligence [c’est à dire en dehors de la conscience] d’autre part… L’existence de la matière, ou des choses non perçues n’a pas seulement été le principal point d’appui des athées et des fatalistes ; l’idolâtrie, sous toutes ses formes, repose sur le même principe… Toutes les constructions impies de l’athéisme et de l’irréligion s’érigent sur la doctrine de la matière ou de la substance matérielle... Point n’est besoin de dire quelle grande amie les athées ont trouvée de tout temps dans la substance matérielle. Tous leurs monstrueux systèmes en dépendent de façon si évidente, si inévitable que leur édifice s’écroulerait fatalement dès qu’on en aurait ôté cette pierre angulaire. Aussi n’avons nous pas à prêter une attention particulière aux doctrines absurdes des différentes sectes misérables des athées »

    Source

  • "Le catholicisme est le tombeau de l’intelligence, de la pensée, du cerveau ; le protestantisme, le tombeau de la conscience, du sentiment, du coeur."

    Louis-Auguste Blanqui

  • "Un jour, je devais avoir dix ou douze ans, lors d’une fête quelconque et pour une raison dont je n’arrive pas à me souvenir, je me suis dit : mais si tout cela n’existe pas, si Dieu n’existe pas, à quoi correspondent ces gestes et ces cérémonies ? A partir de ce moment-là, il n’y eut plus pour moi de question. Il m’a paru évident que Dieu représentait une construction de l’homme pour un certain nombre de raisons, qu’il y avait toute une sorte de ritualisation, une sorte de tradition qui fonctionnait en circuit fermé ne se référant jamais qu’à elle-même."

    (François Jacob / Dieu existe-t-il ? Non... / 1973)

  • « La religion est l’opium du peuple »

    Karl Marx, Critique de la philosophie du droit de Hegel, 1843

    Le fondement de la critique irréligieuse est : c’est l’homme qui fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’homme. Certes, la religion est la conscience de soi et le sentiment de soi qu’a l’homme qui ne s’est pas encore trouvé lui-même, ou bien s’est déjà reperdu. Mais l’homme, ce n’est pas un être abstrait blotti quelque part hors du monde. L’homme, c’est le monde de l’homme, l’État, la société. Cet État, cette société produisent la religion, conscience inversée du monde, parce qu’ils sont eux-mêmes un monde à l’envers. La religion est la théorie générale de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa consolation et sa justification universelles. Elle est la réalisation fantastique de l’être humain, parce que l’être humain ne possède pas de vraie réalité. Lutter contre la religion c’est donc indirectement lutter contre ce monde-là, dont la religion est l’arôme spirituel.

    La détresse religieuse est, pour une part, l’expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple. L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu’il renonce aux illusions sur sa situation c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc en germe la critique de cette vallée de larmes dont la religion est l’auréole.

  • « La notion de Dieu ne saurait, comme on le prétend souvent à la légère, demeurer dans le pur domaine du rêve, ni rester un sentiment personnel ; elle secrète un dogme et fabrique un culte organisé partout où elle s’implante, comme le noyau fabrique la cellule. On ne peut pas atteindre la moindre religion si on n’atteint pas son noyau divin... Et ce qu’on doit dire des religions consacrées, on doit aussi le dire des religions soi-disant libérées et hérétiques, ces retours à l’Évangile, réformes superficielles, en habit civil, de la malfaisante superstition.
    Enfin, ceux qui croient en Dieu croient aussi, par conséquence et par analogie, à bien d’autres fétiches ou fantômes. Une fois admise cette intrusion de l’inexplicable, on peut admettre toutes les hypothèses qui déracinent l’homme de l’humain.. »

    Henri Barbusse

  • Jean Meslier, curé d’Etrépigny, Mémoire contre la religion (édition intégrale de 1729, Coda, 2007) :

    « Sachez donc, mes chers amis, sachez que ce n’est qu’erreurs, abus, illusions et impostures, de tout ce qui se débite et de tout ce qui se pratique dans le monde pour le culte et l’adoration des dieux. Toutes les lois et ordonnances qui se publient sous le nom et l’autorité de Dieu ou des dieux, ne sont véritablement que des inventions humaines, non plus que tous ces beaux spectacles de fêtes et de sacrifices ou d’offices divins, et toutes ces autres superstitieuses pratiques de religion et de dévotion qui se font en leur honneur. »

  • "Les théologiens et les philosophes, qui font de Dieu l’auteur de la nature et l’architecte de l’univers, nous le font paraître absurde et méchant. Ils le disent bon parce qu’ils le craignent, mais ils sont forcés de convenir qu’il agit d’une façon atroce. Ils lui prêtent une malignité rare, même chez l’homme. Et c’est par là qu’ils le rendent adorable sur terre. Car notre misérable race ne vouerait pas un culte à des dieux justes et bienveillants. ... Sans le purgatoire et l’enfer, le bon Dieu ne serait qu’un pauvre sire."

    Anatole France

  • "A tout considérer, un métaphysicien ne diffère pas du reste des hommes autant qu’on croit et qu’il veut qu’on croit. Et qu’est-ce que penser ? Et comment pense-t-on ? Nous pensons avec des mots ; cela seul est sensuel et ramène à la nature. Songez-y, un métaphysicien n’a, pour constituer le système du monde, que le cri perfectionné des singes et des chiens. Ce qu’il appelle spéculation profonde et méthode transcendante, c’est de mettre bout à bout, dans un ordre arbitraire, les onomatopées qui criaient la faim, la peur et l’amour dans les forêts primitives et auxquelles se sont attachées peu à peu des significations qu’on croit abstraites quand elles sont seulement relâchées.
    N’ayez pas peur que cette suite de petits cris éteints et affaiblis qui composent un livre de philosophie nous en apprenne trop sur l’univers pour que nous ne puissions plus y vivre."

    Anatole France

  • Sylvain Maréchal :

    « Ce Dieu que tu craignais n’était qu’un faux géant né de ton ignorance et nourri par tes prêtres. »

    « Qu’est-ce que Dieu ? Mortels, approchez-vous sans crainte… Ce temple n’offre aux yeux que vos propres images… L’encens que vous brûlez, c’est à votre portrait. »

  • Sylvain Maréchal :

    « Qu’il est à plaindre et vil, l’homme à qui, pour bien faire, la présence de dieu est toujours nécessaire. »

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