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Les meilleurs écrits athées - Douzième partie – Une Chine antique athée

lundi 18 septembre 2017, par Robert Paris

Les meilleurs écrits athées - Douzième partie – Une Chine antique athée

Avertissement : Bien entendu, si on parle d’athéisme en Chine, on pense tout de suite au régime stalinien qui le défend. Mais cela n’est pas exact : l’athéisme en Chine n’a pas attendu la venue au pouvoir de Mao ! Depuis l’antiquité, en Chine, la majorité de la population a des attitudes, des pratiques et des religions syncrétiques sans dieu, divinité ni miracle, sans créateur, sans création, sans sauveur suprême, sans conception du personnage divin… Cela a toujours gêné les religieux qui veulent affirmer que l’homme ne peut se passer de dieu !!! La Chine antique, même si les paysans chinois étaient superstitieux comme tous les paysans du monde, n’a pas donné des philosophies faisant appel à un dieu. Même si on cite comme auteurs athées des philosophes comme Hsiun Tseu ou Tchu-ven-kong, dans ce texte, on n’aura pas à citer spécifiquement des philosophes chinois athées de l’antiquité : ils le sont quasiment tous !!! Tous, si on admet qu’athée signifie simplement sans dieu, pas contre dieu, ni les croyances en dieu. Si on admet que l’absence de dieu ne signifie pas l’absence de philosophie globale du monde, l’absence de mysticisme. Non tout simplement l’absence de dieu, de création, de maître de l’univers, de nom sans cesse invoqué comme intercesseur, sauveur, l’absence de créateur du monde, l’absence d’une vie après la mort, d’un paradis, l’absence de punitions et de récompenses du divin personnage. Tout au plus admettent-ils en général que le monde est un tout, une unité qui comprend à la fois la matière et l’homme, sans dire que cette unité a été créée ni qu’elle est dirigée, menée par un pouvoir supérieur, extérieur au monde matériel ou humain ! Certains auteurs ont traduit « Tao » par dieu ou « sol » ou encore « foyer » ou « ancêtre » par dieu mais c’est un contresens et une erreur philosophique profonde car le concept de dieu, de création, de pouvoir supérieur, de fondateur du monde n’a pas été inventé dans la Chine antique et l’idée est tellement absente qu’elle ne peut pas être traduite en chinois. Le concept de Dieu, les philosophes chinois s’en sont passé.

Connaissez-vous le nom de dieu (au singulier ou au pluriel), créateur de l’univers ou maître du monde, en langue chinoise ? Certainement pas ! Car cela n’existe pas. Signalons en effet un trait caractéristique de la philosophie chinoise à toutes les époques de son histoire : c’est qu’elle n’a aucun terme propre pour désigner la première cause, et que Dieu n’a pas de nom dans cette philosophie. Plus encore, non seulement le terme mais le concept de dieu n’existe dans aucune philosophie antique chinoise. En Chine, où aucune doctrine ne s’est jamais prétendue révélée, l’idée aussi bien que le nom d’un Dieu personnel sont restés hors du domaine de la spéculation. Aucun prophète donc en Chine ! Puisque dieu n’a parlé à aucun mystique qui se serait ainsi considéré comme son porte-parole. C’est une spécificité chinoise.

Et pourtant les philosophies antiques sont nombreuses en Chine, certaines matérialistes, d’autres idéalistes, certaines mystiques, magiques, tout ce que l’on veut sauf croyant en dieu. L’athéisme n’y est pas opposé à la croyance en dieu car cette croyance n’existe tout simplement pas. Elle n’arrivera véritablement qu’avec les invasions musulmanes puisque même le bouddhisme des origines ne fait pas de Bouddha un prophète ni un dieu. On trouve tout dans les philosophies chinoises pour guider l’homme : le repli sur soi, l’abandon de soi, la joie, le bonheur, la voie, la morale, l’optimisme, le pessimisme, le fatalisme, le spiritualisme, le matérialisme, le moralisme et l’amoralisme, tout mais pas dieu ni aucune notion ou principe qui puisse être de type divin !

Il faut bien comprendre que, contrairement aux affirmations péremptoires et infondées d’Onfray, l’athéisme n’est pas né dans la pensée rationaliste européenne, qu’il n’est pas qu’un combat contre la religion mais une manière de philosopher sur le monde. L’athéisme n’est pas seulement « contre » mais aussi absence, inexistence des dieux, ce qui ne signifie pas nécessairement inexistence de tout mysticisme, de tout spiritualisme et autres philosophies du monde.

Le « tao », le « yin et le yang », le « Ciel » l’harmonie, le cycle de la vie, le respect des ancêtres, l’attachement au sol, l’espoir des pluies ou des récoltes, toutes ces notions, de même que les pratiques d’offrandes, les cérémonies, les superstitions, les cultes eux-mêmes ne signifient pas dieu. Les représentations du taureau, du bélier, de l’ours, du tigre ne signifient pas dieu. Les objets découverts par l’archéologie – de la cloche chinoise tchong à la saucière aux pieds de bovidés, aucun de ces objets de luxe ou de coutume, ne représente dieu. Les pierres de jade, par exemple, sont précieuses et elles représentent des « vertus » mais pas dieu. Les sacrifices des paysans ne sont pas faits à dieu mais à « la fécondité ».

Les premières philosophies sont marquées par les nécessités de l’existence : « s’appliquer à labourer et à semer » affirmait les premiers seigneurs Tchéou. Vint ensuite le temps des seigneurs féodaux, de la chevalerie chinoise. Seulement ensuite sont venus des pouvoirs centraux, des royaumes puis des empires. La symbolique ne manque pas dans la pensée traditionnelle chinoise. Ainsi, les nombres représentent des notions, des concepts. Aucun nombre ne représente dieu ni une faculté divine. C’est plutôt l’eau, le nord, le noir, le sud, le rouge, le bois, etc.

Une des grandes pensées produites par la Chine antique est celle de Confucius pour laquelle l’essentiel est le comportement humain et pas les discours sur les esprits, la piété filiale, le respect des ancêtres, le respect de soi et des autres, la courtoisie, etc. C’est seulement au IVe siècle avant J.-C. que le pouvoir central se met à faire appel à une supériorité spirituelle en s’intitulant « Seigneur d’En Haut » qu’invoquera un disciple de Confucius nommé Mo Tseu. Il est plus l’exception que la règle et sa philosophie ne durera pas plus que le régime qu’elle soutenait.

A la fin du Ve siècle avant J.-C., la « science taoïste », science du contrôle de son corps par un procédé physio-psychologique de contrôle de la respiration, pour entrer en extase, s’extérioriser de son propre corps, perdre le sens des réalités matérielles, prétend ainsi faire réaliser à l’homme une grande expérience métaphysique, s’unir au cosmos, mais jamais le taoïsme ne prétend unir l’homme à son dieu.

Toute autre sera la philosophie de Yang-tseu, au milieu du Ive siècle avant J.-C., qui s’est développée pendant l’époque des Royaumes Combattants, période noire pour les populations civiles qui étaient massivement massacrées par les guerriers. C’est une philosophie pessimiste, individualiste, noire elle-même, cynique fondée sur un fatalisme désespéré qui affirme que la vie humaine est une horreur puante. Dans celle-ci, aucun espoir dans l’au-delà, aucun rachat, aucune récompense à la prière, aucun paradis ni sur terre ni au ciel, aucun dieu à invoquer pour être sauvé.

Puis vient l’école des légistes qui se préoccupe seulement de renforcer et légitimer l’Etat central. Mais jamais ces penseurs n’estiment que l’Etat ait besoin de s’appuyer sur une religion, de légitimer religieusement le pouvoir…

Une des raisons de ce dédain des classes dirigeantes pour les dieux, c’est le fait que cette noblesse guerrière gouverne par la violence directe, par le massacre même, et nullement en cultivant la pensée apaisante de la « paix de dieu »…

René Grousset rapporte ainsi ce qu’était cette féodalité sanglante dans son « Histoire de la Chine » :

« Les luttes entre Royaumes Combattants devenaient inexpiables. Au lieu de tirer noblement rançon des prisonniers, les vainqueurs, désormais, les faisaient exécuter en masse. Les soldats du royaume de Ts’in, le plus belliqueux de tous ces Etats rivaux, ne recevaient leur solde que sur présentation de têtes coupées. Dans les villes prises d’assaut, voire prises par capitulation, la population tout entière, femmes, vieillards, enfants, était le plus souvent égorgée… Les rois Ts’in s’entourèrent d’une école de légistes qui, pour asseoir l’autorité royale et justifier la conquête, élaborèrent de toutes pièces une théorie absolutiste du Prince et de l’Etat… Sous de tels chefs, la conquête par le royaume de Ts’in des autres royaumes de la Chine de ce temps – le bassin du fleuve Jaune, la vallée du Yang-tseu-, demanda malgré tout un siècle et demi. »

Et Grousset cite les massacres correspondants à chaque bataille : en 331, c’est 80.000 morts ; en 318, c’est 82.000 morts ; en 312, c’est 80.000 morts ; en 307, c’est 60.000 morts ; en 293, c’est 240.000 morts ; en 275, c’est 40.000 morts ; en 274, c’est 150.000 morts ; en 260, c’est 400.000 morts. Cette dernière fois, Tchao qui organisa ce massacre avait promis lla vie sauve aux ennemis ! En 213, celui qui fonda l’empire de Chine ordonna la destruction des livres classiques notamment ceux de l’école confucéenne, montrant que la dictature victorieuse ne serait pas plus pacifique et philosophe qu’avant la victoire…

Quelques citations :

Confucius :

« Le ciel ne parle pas. »

Pour Confucius, on ne sait rien sur les éventuels dieux et il est inutile même d’en parler…

« La figure de Confucius prend une dimension universelle dans la stratégie de conversion des premiers missionnaires jésuites qui veulent démontrer le monothéisme en puissance, selon eux, dans la religion chinoise. Dans une lettre datée de 1595, Ricci note une convergence entre, d’une part, les textes canoniques confucéens et, de l’autre, les enseignements de la foi chrétienne. L’objectif est de retrouver – littéralement de « révéler » – dans les textes canoniques confucéens l’idée du Dieu unique, qui aurait fait l’objet d’un monothéisme ancien. »

source

Rousseau à propos des Chinois, « Réponse au roi de Pologne » :

« Plus de la moitié de ce peuple est athée. »

« Entretien d’un philosophe chrétien, et d’un philosophe chinois, sur l’existence et la nature de Dieu », Nicolas Malebranche :

« LE CHINOIS : Quel est ce Seigneur du ciel, que vous venez de si loin nous annoncer ? Nous ne le connaissons point, et nous ne voulons croire que ce que l’évidence nous oblige à croire. »

source

Nicolas Zufferey, Introduction à la pensée chinoise

« La Chine possède un avantage : celui d’avoir placé à l’épreuve des réalités sociales une morale sans dieu. »

https://books.google.fr/books?id=0Um7WCDRwKwC&pg=PT10&lpg=PT10&dq=chine+antique+sans+dieu&source=bl&ots=_zx7WjjtWm&sig=31TTTeoNQjoEqRpBdPMwkjmNAfM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiC8bmwoZvWAhVhBsAKHdvSDGoQ6AEIbzAR#v=onepage&q=chine%20antique%20sans%20dieu&f=false

De Riancey, « Histoire du monde » :

« Le Chinois néglige les méditations spéculatives et les désirs d’une vie dans un autre monde pour ne s’occuper que de celui-ci qu’il regarde comme une chose positive… Il se soucie fort peu du sentiment religieux et des devoirs du culte. »

Source

« Le taoïsme et le confucianisme, deux religions ou deux philosophies ? » :

« Le Dao désigne « une voie, une route, un chemin ». Par la suite, il est davantage devenu « une méthode, un principe ou une doctrine ». Les Chinois estimaient que l’harmonie et l’ordre universels dépendaient des manifestations du Dao. C’est une sorte de volonté divine régulant l’univers et le temps. Ceux qui adhèrent à ce concept ne croient pas en un univers régi par un Dieu créateur… »

source

Peuthier :

« La Chine est autant que possible matérialiste et athée. »

Ana Seidel :

« Pour traiter de la pensée chinoise… il vaut mieux dès l’abord écarter tout à fait deux notions fondamentales de la pensée européenne qui n’existent pas dans la culture chinoise : 1) La séparation de la matière et de l’esprit… En Chine, cela n’a jamais existé. 2) La représentation d’un Dieu transcendant face à un univers qui est sa création… Il est utile de se rappeler que la pensée chinoise, surtout avant l’influence bouddhique, ne la connaissait pas. »

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« On a parfois (à propos de Confucius), parlé de son "agnosticisme" à cause de son éthique essentiellement fondée sur l’affirmation des valeurs humaines. Sa réponse à un disciple qui lui demande comment servir les esprits, est caractéristique à cet égard : "Tant que l’on ne sait pas servir les hommes, comment peut-on servir leurs mânes ?" (Entretiens livre XI, 11) L’enseignement de Confucius est centré sur un idéal pratique, fondé sur une certaine conception de l’homme et de sa nature éthique. L’idéal qu’il propose, contenu dans le terme chinois "jun-zi", signifiant littéralement "fils de souverain" et, par extension, descendant d’une famille noble, est surtout "l’homme de bien". L’homme de bien doit tendre vers la réalisation du Bien qu’est le "ren". Le ren est le maître mot de l’éthique confucéenne. Le ren est une vertu d’humanité. Il ne désigne pas un Bien abstrait, absolu, mais le bien qu’un homme peut faire à un autre. Vertu d’humanité si rare, toutefois, que Confucius ne juge personne digne de cette qualification ! A l’instar du Bouddha, Confucius rejetait toute spéculation sur l’univers et faisait de l’homme l’objet propre du savoir. C’est grâce à la vie de société que se constitue pour lui la dignité humaine. Confucius cherche à rendre sensible l’unité d’un principe d’ordre unissant, à la manière d’un courant réversible, des groupements hiérarchisés (les amis, les parents, le domaine, l’Etat) mais étroitement solidaires qui vont de l’individu à l’Univers. Pour lui, la vie en société est l’étape obligatoire entre l’homme et l’Univers, à la différence de la vision taoïste, philosophie plus cosmique où la voie du sage n’est pas forcément une voie sociale… C’est ainsi que les Jésuites assimilent shangdi à leur propre Dieu qu’ils nomment très habilement en chinois tianzhu. »

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Jean-François Billeter :

« La théologie est absente de l’univers mental de la Chine ancienne. »

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René Barbier :

« Les Chinois ne sont pas religieux parce qu’ils sont philosophes et leur philosophie a toujours beaucoup plus à voir avec l’éthique d’origine sociale qu’avec une transcendance, un dieu révélé. Pour le taoïsme philosophique, la règle d’or est le non-agir, en liaison avec la spontanéité directement émergente de la nature. Il faut respecter la nature et suivre la voie du Tao. Pour Confucius, la base de la culture est constituée par la société dont la famille et le clan sont les pivots et l’emportent sur les personnes. L’ordre social est complètement étayé sur l’ordre cosmique. La société est un ensemble de subordinations structurelles à l’image de la Nature, où la Terre est totalement assujettie au Ciel. »

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François Jullien :

« Une grande civilisation laisse très tôt de côté la notion de " Dieu ", la tenant progressivement pour inutile. »

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Père Martin Martini, Histoire de la Chine :

« Les Chinois gardent un silence vraiment admirable sur le suprême auteur de toutes choses, et dans leur langue si pleine de mots, il ne s’en trouve pas un pour exprimer Dieu. »

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https://books.google.fr/books?id=NGp89bCpYq0C&pg=PA184&lpg=PA184&dq=P%C3%A8re+Martin+Martini,+Histoires+sin&source=bl&ots=9lZS3QQ-PH&sig=noIN5Wyt3cW55PorR-nGQ2cx3Dk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjns5_yoJvWAhVpBcAKHZJXDXcQ6AEIPjAG#v=onepage&q=P%C3%A8re%20Martin%20Martini%2C%20Histoires%20sin&f=false

Marc Halévy :

« Le tao n’est pas dieu. »

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Philip Li Ching Hum :

« La pensée chinoise place, à l’épreuve des réalités sociales, une morale « sans dieu ». Pendant des millénaires, en effet, la morale confucianiste s’imposa à la plupart des sujets de l’empire sans recours majeur à l’autorité de la religion. La Chine n’a pas connu les guerres de religions. « La place que la philosophie a occupée dans la civilisation chinoise a été comparable à celle que la religion a eue dans d’autres civilisations ; en Chine la philosophie a été le souci de toute personne éduquée. » Confucianisme, taoïsme, bouddhisme, les Cents Écoles sont les fondements de la pensée chinoise. »

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« Pour comprendre ces traditions millénaires et s’orienter dans la pensée chinoise, imaginez, si vous le pouvez, un monde sans Dieu ni mort de Dieu. »

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« Les doctrines de presque tous les savants aboutissent à une morale sans dieu. »

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« Dieu n’a même pas de nom dans une langue aussi riche que la leur. »

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Lie-tzeu

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Confucius ou K’ong-fou-tseu, une pensée dans laquelle les ancêtres et le foyer sont révérés mais pas un dieu qui serait extérieur aux hommes

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Encore sur Confucius

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Leibniz : du sentiment des Chinois sur dieu

Nicolas Malebranche, « Entretien d’un philosophe chrétien, et d’un philosophe chinois, sur l’existence et la nature de Dieu »

Louis Lecomte, « Nouveaux mémoires sur l’état présent de la Chine »

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